“Ça marche !” a claironné la pourtant stoïque revue Nature, au sujet de la publication précoce desrésultats de Pfizer dans un essai de phase III de son vaccin contre la COVID-19. Pfizer a déclaré que le vaccin était efficace à 90 % lorsque les participants à l’essai ont été exposés au SARS CoV-2, le virus qui causerait les symptômes de la COVID-19.

Pas si vite. Le protocole d’étude de Pfizer indique que les cas comptent même si un participant à l’essai a un test positif associé à un seul symptôme — comme une toux, des frissons ou de la diarrhée — qui pourrait facilement être causé par l’un des 1 400 agents pathogènes humains,dont 200 virus connus pour infecter les humains. À l’exception de l’hépatite A, B, C et du VIH, le protocole d’étude est muet quant au diagnostic d’autres causes infectieuses à l’origine des symptômes du participant.

En d’autres termes, l’étude souffre d’un biais de confirmation. Une toux et un test positif font porter le diagnostic de COVID, même lorsqu’un “diagnostic possible alternatif” pourrait être la véritable cause des symptômes. L’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence.

Pfizer, en partenariat avec BioNTech, utilise la nouvelle technologie à ARN messager (ARNm) dans son vaccin, et demandera la convoitée autorisation d’utilisation d’urgence [autorisation temporaire d’utilisation en France, NdT] de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, probablement avant la fin novembre. L’annonce de Pfizer se produit car 94 participants à l’essai – sur plus de 43 000 – ont été testés positifs au SARS CoV-2. Pfizer n’a pas publié de données permettant de savoir si les cas étaient légers, modérés ou graves.

Les premiers résultats peuvent sembler encourageants pour certains, mais des experts comme Eric Topol, directeur du Scripps Research Translational Institute, indiquent que “le vaccin peut ne pas s’avérer aussi efficace une fois l’essai terminé et toutes les données analysées” [sic], cependant, “son efficacité restera probablement bien au-dessus de 50”. Le protocole d’essai clinique de Pfizer (p. 103) indique que “le succès lors de l’analyse finale” permettra d’atteindre une efficacité minimale de 30 %, avec une certitude supérieure à 98 %. Nous espérons que le vaccin ne sera pas 30 à 90 % efficace contre une symptomatologie bénigne.

Le vaccin Pfizer fonctionnera-t-il et est-il sans danger? Des questions demeurent. Tout vaccin, y compris tous les vaccins COVID-19, doivent être prouvés à la fois sûrs et efficaces avant d’être administrés à des groupes à haut risque ou à la population mondiale.

Un vaccin efficace doit prévenir les maladies graves, les hospitalisations ou les décès, sans effets indésirables graves qui l’emportent sur ces avantages. Il ne peut pas simplement prétendre empêcher des cas bénins qui se résoudraient d’eux-mêmes. Il doit également empêcher la transmission de personne à personne. Les données de l’essai doivent être suffisamment puissantes pour répondre à ces questions, non seulement pour ceux en bonne santé, mais aussi pour les groupes à haut risque comme les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies sous-jacentes.

Toute protection initiale contre les symptômes de COVID-19 devrait également perdurer, et ne pas diminuer après quelques semaines ou quelques mois. Des questions demeurent au sujet de ces critères valides et à leur application aux candidats vaccins COVID-19. Des publications récentes dans des revues médicales de premier plan indiquent que les réponses aux questions d’innocuité et d’efficacité pourraient ne pas être entièrement rassurantes.

Pendant que la majeure partie du monde souffre encore des confinements, beaucoup se demandent si ces prétendus sésames de notre liberté – les vaccins en cours de développement pour la COVID-19 – ne causeront pas plus de dommages et de décès que la maladie COVID-19 elle-même.

Il est illégal d’imposer des vaccins en vertu de l’autorisation d’utilisation d’urgence

Tous les vaccins COVID approuvés pour une utilisation d’urgence devraient être administrés sur la base du volontariat, puisque ces vaccins sont considérés comme expérimentaux et sont tenus de respecter des normes d’efficacité et de sécurité beaucoup moins strictes. Par exemple, comparativement au processus d’autorisation complet, non urgent, une autorisation d’urgence permet qu’un vaccin soit “peut être” efficace, comparativement au processus d’autorisation normal où un vaccin doit démontrer une efficacité “conséquente”.

La loi sur l’autorisation d’utilisation d’urgence est claire : il est interdit aux États d’imposer un vaccin approuvé pour une utilisation d’urgence. (Voir Section VI. Préemption.) Il devrait également être illégal pour les entreprises privées, les compagnies aériennes ou votre employeur d’exiger une vaccination pendant qu’elle est approuvée en vertu d’une autorisation d’utilisation d’urgence.

L’Association du Barreau de New York a cependant omis de prendre en compte cet obstacle important à toute obligation [vaccinale, NdT]. Leurs avocats ont publié une déclaration de position exhortant les États à rendre la vaccination COVID obligatoire,ne permettant qu’une dispense médicale. Il semble que ces avocats ont soit une clairvoyance surnaturelle leur permettant de savoir que les vaccins COVID obtiendront une autorisation complète dans le futur, soit ils ont une arrogance telle qu’elle leur permet de passer outre la loi sur les autorisations d’utilisation en urgence.

Ce n’est que si la FDA devait accorder l’autorisation complète, ce qui prend normalement des années, que les États ou les entreprises seraient autorisés à envisager des obligations vaccinales. La Loi PREP délivre les fabricants de vaccins COVID de toute responsabilité, même si le(s) vaccin(s) nui(sen)t aux bénéficiaires, de sorte que l’idée d’obligation est particulièrement effrayante.

Se contenter d’une “nouvelle normalité”

Les autorités de santé publique nous alléchent avec l’idée d’une “nouvelle normalité” une fois qu’un vaccin contre la COVID-19 sera largement disponible. Le terme implique et a été largement interprété comme signifiant que pour que la société revienne à la normale, le vaccin empêcherait la transmission de personne à personne afin que tout puisse “rouvrir”.

Aussi attrayant que cela puisse paraître à ceux qui sont touchés par les confinements, seulement 42% des Américains déclarent maintenant qu’ils se feraient vacciner anti-COVID, selon le dernier sondage YouGov. Même parmi cette minorité optimiste, les deux tiers sont préoccupés par l’innocuité des vaccins COVID. Si les autorités de santé publique veulent une acceptation élevée du vaccin, elles doivent pousser les fabricants à fournir des informations transparentes sur les essais cliniques pour répondre aux inquiétudes, car le vaccin devra être volontaire si une autorisation d’utilisation en urgence est accordée.

En juin, le porte-parole de l’industrie des vaccins, le Dr Peter Hotez, a déclaré: “Idéalement, vous voulez qu’un vaccin antiviral fasse deux choses. … Tout d’abord, réduire la probabilité de tomber gravement malade et d’aller à l’hôpital, et deux, prévenir l’infection et donc interrompre la transmission de la maladie”.

Cependant, la semaine dernière, le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) et porte-parole du coronavirus de la Maison-Blanche, à ébranlé les règles du jeuet a admis que l’objectif des vaccins COVID est d’assurer une protection personnelle seulement, et non pas de prévenir la mort, ou la transmission de personne à personne. Fauci a déclaré que lui et ses collègues sauraient “se contenter du … critère d’évaluation principal de prévenir la maladie cliniquement reconnaissable”.

“Se contenter de” pourrait être utilisé quand quelqu’un ne peut pas se permettre la maison qu’il désire, ou quand leur garniture de pizza préférée n’est pas disponible, donc quelqu’un se contente de pizza au fromage au lieu de pepperoni. Il est difficile d’imaginer que les mots “se contenter” seraient jamais prononcés en référence à un vaccin, et encore moins par le gars qui dirige le programme de vaccination COVID pour les États-Unis.

Se contenter d’un vaccin qui ne répond pas aux promesses élevées initialement faites ne déterminera pas plus de gens à volontairement faire la queue pour l’obtenir.

Conception d’essai défectueuse

Comme l’a admis Fauci, il y a en effet certaines questions concernant la conception de l’essai, énoncées gentiment par le Dr Peter Doshi dans le British Medical Journal. Doshi se concentre sur les deux plus grands enjeux. Tout d’abord, aucun des principaux essais de candidats vaccins n’est conçu pour vérifier si le vaccin peut réduire les symptômes graves de COVID-19, définis comme : les admissions à l’hôpital, les soins intensifs ou la mort. Deuxièmement, les essais ne sont pas conçus pour vérifier si le vaccin peut interrompre la transmission.

Si aucune de ces conditions n’est remplie, le vaccin se comporte essentiellement comme un médicament thérapeutique, sauf qu’un vaccin serait pris de façon prophylactique, même par ceux en parfaite santé, et comporte plus que probablement un risque plus élevé de dommages qu’un médicament thérapeutique. Si cela devait être vrai, alors les médicaments thérapeutiques seraient supérieurs à n’importe quel vaccin COVID.

Prévenir les symptômes graves?

En ce qui concerne les résultats du nouvel essai Pfizer, Paul Offit, directeur du Vaccine Education Center à l’Hôpital pour enfants de Philadelphie, a déclaré: “Je veux connaître le spectre de la maladie que le vaccin prévient. On aimerait voir au moins une poignée de cas de maladie grave dans le groupe placebo”.

Bien que Pfizer ait déclaré que “l’étude permettra également d’évaluer le potentiel pour le candidat vaccin [à diminuer la survenue] … [prevent] de maladie grave de Covid-19” , le communiqué de presse de Pfizer n’indiquait pas si les cas décrits dans les résultats de la phase III de la société étaient légers ou graves. “Dans tous les essais de phase III en cours pour lesquels les détails ont été publiés, les infections confirmées en laboratoire, même avec seulement des symptômes bénins, sont considérées comme répondant à la définition du critère d’évaluation principal”, a écrit M. Doshi.

Les essais de phase III comprennent un test de provocation, où les personnes vaccinées et celles du groupe placebo sont suivies pour voir si elles finissent par être testées positives pour la COVID-19, ce qu’on appelle la survenue d’événements ou de cas. “Des analyses d’efficacité finales sont prévues après seulement 150 à 160 événements”, a déclaré M. Doshi, “quelle que soit la gravité de la maladie”. Il a ajouté que “les admissions à l’hôpital et les décès dus à la COVID-19 sont tout simplement trop rares dans la population étudiée pour qu’un vaccin efficace montre des différences statistiquement significatives dans un essai de 30 000 personnes”.

Le but des essais cliniques est d’atteindre une puissance statistique suffisante afin que la FDA puisse prendre une décision éclairée sur l’approbation ou non du vaccin. Les essais cliniques actuels ne fournissent pas de données fiables sur la prévention des hospitalisations et des décès par ces vaccins.

Pas de blocage de la transmission

Les plans visant à déployer des vaccins pour les 7,5 milliards de personnes dans le monde sur la base d’environ 160 participants à des essais cliniques par candidat vaccin manque non seulement de pouvoir statistique; la plupart le considéreraient comme imprudent.

En ce qui concerne les résultats de Pfizer, le virologue du Mont Sinaï et participant à l’essai Florian Krammer a indiqué: “un vaccin bloquant la transmission pourrait accélérer la fin de la pandémie. Toutefois, il sera difficile de déterminer si le vaccin Pfizer, ou d’autres dans les essais en phase avancée, peuvent y parvenir”. Le médecin-chef de Moderna, Tal Zaks, abonde dans le même sens,déclarant que “notre essai ne démontrera pas la prévention de la transmission, parce que … il faut prélever des échantillons chez les gens deux fois par semaine pendant de très longues périodes, et cela devient intenable sur le plan opérationnel”, citant la nécessité d’une durée d’essai cinq à dix fois plus longue et des coûts encore plus élevés.

Étant donné que ces vaccins COVID-19 ne bénéficieront pas d’une autorisation complète sur la base de leur capacité d’arrêter la propagation de la COVID-19 ou de prévenir l’hospitalisation ou la mort, nous pourrions faire face à des confinements sans fin. Si les essais cliniques actuels des vaccins COVID-19 conduisent finalement à une autorisation complète, mais n’établissent pas de manière significative statistiquement la prévention de la transmission de personne à personne, ils ne devraient pas être utilisés pour justifier des vaccinations obligatoires afin de monter à bord d’un avion, aller travailler,assister à un concert ou manger dans un restaurant.

Manque de puissance des études de dans les groupes les plus touchés par la COVID-19

Après les essais de phase I, les études des fabricants recrutent les personnes âgées, les minorités et les personnes avec co-morbidités dans des études plus importantes portant sur plus de 30 000 sujets. Toutefois, bien que Pfizer ait déclaré qu’ “environ 42 % des participants mondiaux et 30 % des participants américains proviennent d’univers raciaux et ethniques divers”, on craint que les essais ne soient pas suffisamment puissants pour évaluer l’efficacité des vaccins dans ces groupes.

Les tests de provocation plafonnés à 160 événements ne seront pas subdivisés par sous-population, ce qui ne donnera que peu de données exploitables sur ces groupes vulnérables. De plus, Pfizer n’a pas révélé combien de personnes âgées sont inscrites à son essai. “Je ne vois pas comment quelqu’un — le DSMB[Data Safety Monitoring Board] ou le Comité consultatif sur les vaccins du FDA, ou les décideurs de la FDA — pourrait permettre qu’un vaccin soit recommandé pour ce groupe [age 65 and older] sans avoir des données adéquates”, a déclaré Offit.

Événements indésirables et ingrédients vaccinaux problématiques

Alors, qu’est ce qui a exactement été révélé jusqu’à présent par les essais des vaccins COVID-19? Vous trouverez ci-dessous les questions relatives à la conception des essais, aux essais en pause, aux événements indésirables et aux questions sur la mise en œuvre rapide d’une nouvelle technologie à ARNm, parmi de nombreuses autres questions et problématiques.

Voici les cinq entreprises qui espèrent que le FDA leur accordera une autorisation d’utilisation d’urgence: Moderna, Pfizer/BioNTech, Johnson & Johnson, Astra-Zeneca/Oxford et GlaxoSmithKline. Tous reçoivent du financement de l’Opération Warp Speed afin de réduire le temps de développement à quelques mois. Normalement, les vaccins prennent des années à subir des tests de sécurité appropriés.

Fait important, il y a environ deux douzaines de vaccins actuellement utilisés aujourd’hui et au moins 66 vaccins officiellement testés et approuvés aux États-Unis ont été abandonnés. Beaucoup – comme RotaShield (rotavirus), Lymerix, et le DTP – ont été retirés en raison de problèmes de sécurité. Compte tenu du temps de développement très réduit, des événements indésirables subis par les participants aux essais et de la possibilité de rendre les vaccins obligatoires sur la base d’une autorisation complète, le public doit exiger la transparence et l’accès libre aux données des essais.

Essais interrompus

Johnson & Johnson a été le dernier fabricant de vaccins à interrompre son essai de vaccin COVID-19 en raison d’un événement indésirable grave chez un receveur du vaccin. Lors de la réuniondu Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP) du 30 octobre, le Dr Jerald Sadoff de Johnson & Johnson a été pressé par pas moins de six membres de l’ACIP de révéler la maladie, mais celui-ci a refusé, invoquant la confidentialité.

Pendant ce temps, Astra-Zeneca/Oxford a également dû interrompre son essai après que les participants à l’essai aient développé des troubles neurologiques comme la myélite transverse et la sclérose en plaques et en raison d’un décès, apparemment dans le groupe placebo, groupe ayant reçu des vaccins contre la méningite au lieu de vrais placebos au sérum physiologique.

Dans l’essai de phase I de Moderna,au moins un participant a dû abandonner en raison d’une urticaire, une réaction allergique fréquente aux médicaments, qui peut causer une anaphylaxie pouvant mettre en jeu le pronostic vital, mais le fabricant n’a pas interrompu son essai. Pfizer/BioNTech a déclaré qu’ils ne suspendraient pas l’essai malgré “les effets secondaires qui sont apparus”.

Le 23 octobre, le FDA a autorisé Johnson & Johnson et Astra-Zeneca à reprendre leurs essais, déclarant qu’ils ne pouvaient pas établir un lien définitif entre les effets indésirables graves ou la mort et les vaccins COVID. Compte tenu du petit nombre de personnes dans les essais, les effets indésirables graves chez quelques participants seulement pourraient se traduire par des milliers, sinon des millions de dommages si la population mondiale entière était vaccinée.

Efficacité douteuse

Parmi les principaux candidats au vaccin COVID, Moderna, Pfizer/BioNTech, Astra-Zeneca/Oxford et Johnson & Johnson (J&J) ont tous publié des données provenant d’essais cliniques précoces. (Liens vers des études publiées dans le texte ci-dessus, et également cités après l’article.)

Alors que tous les quatre rapportent que 90% à 100% des participants ont développé des anticorps après deux doses (dose unique pour J&J), tous les quatre rapportent également un taux élevé d’événements indésirables. Notez que les anticorps sont simplement présumés être efficaces, lorsque les niveaux sont comparables aux anticorps chez les personnes qui se sont rétablies naturellement après la COVID.

Nous ne saurons pas si les vaccins préviennent ou réduisent les symptômes, comme la publication précoce des résultats de l’essai Pfizer, jusqu’à ce que les résultats complets des tests de provocation soient connus. Dans le test de provocation, les vaccinés et ceux qui ont reçu une injection placebo restent aveugles, c’est-à-dire qu’ils ne savent pas dans quel groupe ils sont. Si un participant éprouve des symptômes semblables à ceux de COVID, il recevra un test d’écouvillon nasal. Les cas seront comptés lorsqu’un participant sera testé positif au SARS CoV-2, le virus qui est suspecté de causer les symptômes COVID-19, par l’intermédiaire d’un test de réaction en chaîne de polymérase [PCR]. Le groupe vacciné sera ensuite comparé au groupe placebo.

Effets indésirables systémiques fréquents

Cent pour cent de ceux qui ont reçu deux doses du vaccin Moderna à ARNm(100 mcg) ont connu des effets indésirables systémiques, tandis que 50 % des personnes âgées entre 18 et 55 ans inscrites dans l’essai de Pfizer ont eu des effets indésirables systémiques.

Dans l’essai d’Astra-Zeneca/Oxford, il n’a fallu qu’une seule dose pour que plus de 50 % des participants subissent des événements indésirables. Dans l’essai de J&J, une dose unique a causé des effets indésirables systémiques chez près des deux tiers des moins de 55 ans, comparativement à environ un tiers des personnes chez les plus de 65 ans.

Les effets indésirables systémiques rencontrés par les participants à tous les essais comprennent les frissons, la fièvre, les douleurs musculaires et les maux de tête, qui, selon les participants, durent environ 24 heures. Un homme avec des frissons à claqué des dents si fort qu’il s’est cassé une dent.

ARNm : nouvelle technologie vaccinale non prouvée

Historiquement, les vaccins sont fabriqués à partir d’un organisme infectieux — soit un virus, soit une bactérie — qui est cultivé dans une culture cellulaire à base d’œuf ou de cellules fœtales avortées telles que les MRC-5.

Les antigènes vaccinaux sont préparés de quatre façons : 1) vivant, mais affaibli par atténuation, comme la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR); 2) inactivé avec un poison comme le formaldéhyde, comme le vaccin contre la grippe; 3) l’utilisation d’une partie d’un organisme — sous-unité, recombinant, polysaccharide ou vaccin conjugué, comme l’hépatite B ou le vaccin contre le zona; ou 4) à l’aide d’un toxoïde (toxine) fabriqué par un germe, comme le vaccin contre le tétanos.

Dans tous les cas, le vaccin qui en résulte incite les cellules B du receveur à fabriquer des anticorps contre cet organisme. Les vaccins à base de sous-unités et de toxoïdes ont tendance à ne pas fonctionner sans un adjuvant comme l’aluminium, qui provoque une réponse immunitaire plus robuste.

Réalisant un écart technologique par rapport aux quatre types de vaccins de base, Moderna et Pfizer/BioNTech testent des vaccins à ARNm, une technologie qui ne semble pas du tout s’appuyer sur des produits biologiques. L’ARNm indique à nos cellules d’agir. Dans le cas du vaccin COVID, le laboratoire travaille avec l’ARNm synthétique destiné à instruire les machines cellulaires de l’organisme à fabriquer certaines des protéines du SARS CoV-2 , mais pas l’ensemble du virus SARS CoV-2. Ensuite, on s’attend à ce que le système immunitaire fabrique des anticorps contre ces parties du virus. Fondamentalement, les vaccins à ARNm sont destinés à réaliser un bio-piratage – par la modification génétique – d’un être humain afin de produire des parties d’un virus.

Les vaccins sont classés comme des produits biologiques,et non comme des médicaments, parce que les vaccins traditionnels ont toujours été dérivés de matériaux biologiques. Il est douteux qu’un vaccin à ARNm utilisant de l’ARN synthétique — qui semble n’avoir rien de biologique — puisse encore se maintenir dans cette classification en tant que produit biologique. Il s’agit vraiment d’un médicament injectable, et s’écarte évidemment énormement par rapport à la technologie traditionnelle des vaccins basés sur les produits biologiques. Cela devrait nous faire réfléchir, étant donné que le développement accéléré est encore plus inapproprié pour une technologie vaccinale entièrement nouvelle.

Syndromes auto-immuns causés par la vaccination : facilitation pathogène et amplification dépendante des anticorps

Les quelques essais sur les animaux effectués par les fabricants — J&J (primates), Moderna (souris et primates), Pfizer (souris et primates) et AstraZeneca/Oxford (primates) —étaient axés sur la tolérance globale des vaccins, la disparition des agents pathogènes des voies respiratoires supérieures et inférieures et donnaient des indications sur le niveau de dose qui pourrait être à la fois immunogène et sûr.

Les essais sur les animaux sont en train d’être menés parallèlement — et non pas préalablement — aux essais sur l’homme, et n’ont pas encore communiqué de résultats concernant la possibilité de survenue de la facilitation pathogène, qui pourrait mener à une amplification de la maladie COVID-19 chez les personnes vaccinées contre le virus du SARS-CoV-2, et potentiellement causer une autoimmunité contre de nombreuses protéines humaines, y compris les protéines critiques de notre système immunitaire.

Pour autant que l’on sache, aucun des vaccins n’a éliminé les épitopes dangereux — la partie des protéines du SARS-CoV-2 qui s’apparentent aux protéines humaines. Si le système immunitaire produit des anticorps contre ces épitopes, ils pourraient attaquer “le soi”, ce qui est le propre de la maladie auto-immune.

Nous devrons peut-être attendre les résultats des essais des vaccins COVID de phase III pour obtenir des informations sur une autre affection auto-immune fâcheuse, l’amplification dépendante des anticorps (ADA). Dans l’ADA, les vaccins peuvent causer des anticorps idiopathiques qui agissent comme un cheval de Troie pour les virus sauvages, permettant au virus cible d’entrer dans les cellules et de se répliquer. Réalisant le contraire de la protection des personnes face à une infection, l’ADA provoque chez la personne vaccinée une maladie plus sévère et peut-être des dommages aux organes.

Une revue récente de la littérature au sujet de l’ADA, également appelée amplification immune, a noté que les essais actuels ne sont pas conçus pour rechercher l’ADA, concluant que “la conception rigoureuse des essais cliniques et la surveillance post-autorisation de mise sur le marché [sic] devraient fournir une stratégie fiable pour identifier les événements indésirables, y compris le potentiel d’une sévérité amplifiée de la maladie COVID-19, après vaccination”.

L’ADA a été démontrée dans des études sur le SARS CoV chez : les humains, les furets (lésions hépatiques) et les primates non humains (lésions pulmonaires aiguës), à travers de nombreuses publications scientifiques.

On ne sait pas quel pourcentage de la population peut souffrir de facilitation pathogène ou d’amplification dependante des anticorps après la vaccination COVID. Les Américains qui ont déjà une maladie auto-immune sont estimés entre 14,7 millions et 23,5 millions. Ils sont probablement plus sensibles à la facilitation pathogène et à l’ADA.

Autres ingrédients problématiques

Outre Moderna et Pfizer/BioNTech, les autres principaux fabricants de vaccins utilisent la technologie vaccinale recombinante, produisant une chimère génomique ayant des propriétés destinées à la fois à activer le système immunitaire et à générer des anticorps contre la protéine de pointe [spike] du SARS CoV-2.

Astra-Zeneca/Oxford utilise un virus du chimpanzé — un adénovirus — qui peut causer un rhume banal, combiné à la protéine spike du SARS CoV-2. Depuis que le vaccin antipoliomyélite utilisé entre 1955 et 1963 a été associé au cancer, des inquiétudes persistent. Le vaccin contre la poliomyélite a été cultivé dans des cellules rénales de primates infectées par le virus simien 40 (SV40).

Johnson & Johnson utilise un adénovirus humain combiné avec la protéine spike. GlaxoSmithKline/Sanofi utilise un antigène recombinant basé sur sa technologie vaccinale contre la grippe.

Des chercheurs chevronnés en vaccinologie ont également sonné l’alarme au sujet des candidats vaccins COVID-19 qui utilisent des adénovirus qui pourraient entraîner une susceptibilité accrue aux infections à VIH sur la base de résultats antérieurs. Dans un rapport du Lancet du mois d’octobre, des chercheurs utilisant la technologie de l’adénovecteur COVID ont reconnu la possibilité “controversée” que leur vecteur augmente le risque d’infection par le VIH, et ont dit qu’il serait judicieux de le surveiller lors des essais sur les candidats vaccins.

Il ya quelques autres ingrédients problématiques à surveiller de près. Dans les vaccins à ARNm de Moderna et de Pfizer, le polyéthylène glycol (PEG) est retrouvé dans la couche de nanoparticules lipidiques qui entoure l’ARNm. Soixante-dix pour cent des gens fabriquent des anticorps contre le PEG et la plupart ne le savent pas, ce qui crée une situation préoccupante où beaucoup pourraient avoir des réactions allergiques, potentiellement mortelles, à un vaccin contenant du PEG. Les anticorps anti-PEG peuvent également réduire l’efficacité du vaccin.

Pfizer insère un ingrédient dérivé d’un invertébré marin, mNeonGreen, dans son vaccin. L’ingrédient a des qualités bioluminescentes, ce qui le rend attrayant pour l’imagerie médicale, mais il n’est pas clair pourquoi un vaccin injecté aurait besoin d’avoir l’équivalent d’un marqueur visuel fluorescent. mNeonGreen a une antigénicité inconnue.

Enfin, le vaccin GlaxoSmithKline aura un ingrédient toxique bien connu, leAS03, un adjuvant utilisé dans le vaccin contre la grippe H1N1 qui a été lié à la narcolepsie et à la cataplexie. Il contient du squalène qui est récolté à partir de foies de requin,et est lié au syndrome de la guerre du Golfe. Le AS03 contient également du polysorbate 80, qui perturbe la barrière hémato-encéphalique normalement protectrice, et du tocophérol, une forme de vitamine E, utilisé comme émulsifiant.

Vaccin contre la méningite ‘fauxcebo’

Alors que Pfizer et GSK utilisent des placebos salins [à base de sérum physiologique, NdT] dans leurs essais, Astra-Zeneca/Oxford utilise un vaccin contre la méningite comme “placebo” , que certains qualifient de “fauxcebo”. Le vaccin contre la méningite provoque des niveaux importants d’effets indésirables, et peut même avoir causé le décès signalé dans l’essai Astra-Zeneca/Oxford.

La comparaison d’un vaccin COVID-19 à un vaccin contre la méningite comme placebo peut avoir des niveaux comparables d’effets indésirables, ce qui permet aux fabricants d’affirmer de façon trompeuse que leurs vaccins COVID-19 n’avaient pas plus d’effets indésirables que le placebo représenté par la vaccin contre la méningite. S’ils comparaient leurs vaccins à un placebo salin, le vaccin COVID-19 aurait probablement plus d’effets indésirables.

Dans leur protocole d’étude,Astra-Zeneca/Oxford a déclaré que “l’utilisation de la solution saline comme placebo risquerait de sortir les participants de l’état aveugle, car ceux qui auraient des réactions notables sauraient qu’ils font partie du groupe vacciné ChAdOx1 nCoV-19”. Astra-Zeneca/Oxford a un essai de placebo salin prévu en Afrique du Sud, il y aura donc des données de sécurité par rapport à un placebo réel lorsque cet essai sera terminé dans quelques années.

Tylenol [paracetamol, NdT] dans certains groupes d’étude

Enfin, une autre bizarrerie dans l’essai Astra-Zeneca/Oxford est l’utilisation dans certains groupes d’étude d’acétaminophène, également connu sous le nom de Tylenol ou paracétamol. Le fabricant du vaccin a expliqué qu’il voulait utiliser la dose vaccinale la plus élevée possible, de sorte qu’un pourcentage plus élevé de personnes développeraient l’immunité après la première dose. Selon leur étude de phase I,”une seule dose plus élevée [vaccine] a été choisie pour fournir la plus grande chance d’induction rapide d’anticorps neutralisants. Dans le contexte d’une vague pandémique où une dose plus élevée, mais plus réactogène, pourrait être plus susceptible d’induire rapidement une immunité protectrice, l’utilisation du paracétamol prophylactique semble augmenter la tolérabilité et réduirait la confusion avec les symptômes de COVID-19 qui pourraient être causés par des symptômes liés au vaccin de courte durée sans compromettre l’immunogénicité”.

Le paracetamol est fabriqué à partir de goudron de charbon,et même s’il est utilisé depuis la fin des années 1800, la science n’est toujours pas sûre de son mécanisme d’action. Les effets secondaires sont bien connus, cependant. Il épuise le glutathion, l’antioxydant le plus abondant du corps fabriqué dans le foie. C’est une pratique douteuse d’administrer ce médicament en vente libre avec des vaccins, car le corps a besoin de beaucoup de glutathion pour détoxifier les ingrédients du vaccin.

Financement BARDA et autorisation potentielle qui arrive à grands pas

Les cinq principaux fabricants de vaccins ont reçu de l’argent de la Biomedical Advanced Research and Development Authority(BARDA)du ministère de la Santé et des Services sociaux, pour des montants allant de 1,2 à 3 milliards de dollars afin d’accélérer les essais dans le cadre de l’opération Warp Speed. Les fabricants se sont tous engagés à produire 100 à 300 millions de doses initiales de leurs vaccins, avec des contrats pour produire des millions ou des milliards de doses supplémentaires.

À mesure que l’enthousiasme pour un vaccin COVID-19 diminue, il semble que les essais cliniques n’inspireront pas plus de confiance. Comme tout le monde attend avec impatience la “nouvelle normalité” et que certains pensent qu’un vaccin est la clé pour mettre fin aux confinements, il persiste un enthousiasme pour un vaccin sous-optimal. Si être sous-optimal signifie un taux élevé de dommages graves, les fabricants de vaccins ont encore un long chemin à parcourir pour prouver que les vaccins ne causent pas plus de décès et de lesions que les symptômes de la COVID-19.

La confiance n’est certainement pas renforcée lorsque de nouvelles technologies de vaccin à ARNm sont testées à Warp Speed [vitesse plus grande que celle de la lumière, NdT], programme dirigé par l’ancien cadre de GSK Moncef Slaoui, qui a aidé à dissimuler les graves événements indésirables cardiaques d’Avandia – un cas clair du renard qui garde le poulailler.

Échanger des handicaps et des décès de la COVID contre les dommages et les décès par vaccins n’est pas une option. Même si les fabricants peuvent montrer que le taux d’accidents graves est inférieur à 1 %, si les 7,5 milliards de personnes dans le monde étaient toutes vaccinées, des millions de personnes pourraient être blessées de façon permanente ou mourir du vaccin. Bien que les obligations vaccinales soient interdites en régime d’autorisation d’utilisation d’urgence, dans peu de temps les fabricants demanderont une autorisation complète.

Cependant, même avec une autorisation complète, si le vaccin n’empêche pas la propagation, il n’y a pas d’argument en faveur de l’obligation de se vacciner. Les personnes devraient toujours avoir le choix de se vacciner ou non elles-mêmes ou de vacciner leurs enfants mineurs, après avoir été pleinement informées des risques et des avantages. Comme toujours, Children’s Health Defense attend un vaccin sûr et efficace, et s’oppose à toutes les thérapeutiques obligatoires.

Les contributeurs à cet article comprennent: James Lyons-Weiler, Ph.D. et Greg Glaser, avocat général des Physicians for Informed Consent [Médecins pour le consentement éclairé, NdT]..

Résumé des essais sur l’homme publiés par le fabricant

Pfizer/BioNTech

Walsh, octobre 2020

Mulligan, août 2020

Moderna

Jackson, juillet 2020

Astra Zeneca/Oxford

Folegatti, juillet 2020

Johnson & Johnson

Sadoff, septembre 2020

GSK Sanofi

Essai clinique