Les données sur le nombre de maladies et de décès publiées aujourd’hui par les CDC enregistrées par le VAERS après la vaccination COVID font état de 44 606 événements indésirables, dont 2 050 décès et 7 095 maladies graves.

Aux États-Unis, 118,3 millions de doses de vaccin COVID avaient été administrées à la date du 19 mars.

D'après les données VAERS publiées le 19 mars 2021.

Le VAERS est le principal système de notification d’effets indésirables suite aux vaccins aux États-Unis. Les données soumises au VAERS nécessitent une enquête plus approfondie avant qu’une relation de cause à effet puisse être confirmée. Chaque vendredi, les CDC rendent public les données VAERS concernant les effets indésirables liés aux vaccins reçus au cours de la semaine précédente.

Les données de VAERS de cette semaine comprennent 2 306 signalements d’anaphylaxie. Cinquante-cinq pour cent des anaphylaxies sont liées au vaccin Pfizer-BioNTech, 45 % à Moderna et 1 % au vaccin Johnson&Johnson (J&J)qui a été mis sur le marché le 2 marsaux États-Unis .

The Defender avait signalé au début du mois mars que le vaccin de J&J contenait du polysorbate 80, connu pour déclencher des réactions allergiques. Les vaccins Moderna et Pfizer contiennent du polyéthylène glycol (PEG), également connu pour déclencher des réactions anaphylactiques.

La dernière information faisant état d’une réaction anaphylactique à un vaccin COVID concerne une femme de 68 ans du Kansas décédée un jour après avoir reçu le vaccin. Selon la chaîne de télévision KMBC de Kansas City et d’après les enregistrements du SAMU, cette femme a eu une réaction allergique sur le site d’une clinique de vaccination mardi vers 16 heures. Elle avait des difficultés à respirer et à parler et on lui a injecté un EpiPen (traitement d’urgence des reactions allergiques).

La porte-parole du ministère de la Santé et de l’Environnement du Kansas, Kristi Zears, a déclaré au journal The Wichita Eagleque Mme Evans avait eu une réaction anaphylactique dans les moments qui ont suivi la vaccination. Elle a été transportée à l’hôpital et elle est morte un jour plus tard. On ne sait pas si Mme Evans avait des problèmes de santé avant la vaccination et l’agence sanitaire du Kansas n’a pas indiqué le nom du vaccin COVID utilisé.

Selon le site web du CDC, “le CDC assure le suivi suite à la déclaration d’un décès en recueillant des informations supplémentaires visant à en savoir plus sur ce qui s’est passé et pour déterminer si le décès est la conséquence du vaccin.”

À ce jour, la seule information publiée par le CDC concernant l’enquête sur les décès liés au vaccin COVID et comment ces enquêtes ont été menées est unemise à jour sur la sécurité des vaccins COVID-19 par le Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation (ACIP), publiée le 27 janvier.

Le 8 mars, The Defender a contacté les CDC pour leur poser des questions sur les décès et les maladies signalés liés aux vaccins COVID. Nous avons fourni une liste écrite de questions sur la façon dont le CDC mène les enquêtes sur les décès signalés, sur le statut des enquêtes concernant les décès rapportés dans les médias, si des autopsies ont été réalisées et sur les critères qui définissent les accidents vaccinals.

Nous avons également demandé si les prestataires de soins de santé déclaraient toutes les maladies et tous les décès pouvant être liés au vaccin COVID, et si des formations sont en place pour encourager et faciliter un signalement correct et précis.

Aujourd’hui, 18 jours plus tard, le CDC n’a toujours pas répondu ni donné suite à nos appels ou à nos courriels. Nous les avons contactés à de nombreuses reprises et ils ont répondu “qu’ils avaient reçu les courriels, qu’ils allaient s’en occuper et que c’était enregistré”, et que leurs attachés de presse étaient encore en train de les analyser. Nous n’avons toujours pas de réponse, même après notre dernier appel de ce mercredi et même après leur avoir donné un nouveau délai de 48 heures.

Analysons les chiffres

Finalement, les données publiées aujourd’hui confirment les tendances observées depuis que The Defender a commencé à étudier les signalements de VAERS liés aux vaccins COVID.

Les données VAERS de cette semaine revèlent :

Les médecins tirent la sonnette d’alarme sur la nécessité d’un dépistage préalable

Pendant ce temps, les inquiétudes relatives à la vaccination de masse ont continué à faire les gros titres nationaux et internationaux cette semaine.

Comme l’a rapporté The Defender mardi, le Dr Hooman Noorchashm, chirurgien cardiothoracique et défenseur de la sécurité des patients, a déclaré, alors qu 0,5% de la population est susceptible de mourir, nous aggravons le problème de la pandémie de COVID en vaccinant des personnes déjà infectées. Dans une interview accordée à Mr Tucker Carlson, animateur de Fox News et commentateur politique, Dr. Noorchasm a déclaré que les responsables de la santé publique commettent une “erreur désastreuse” en développant un programme de vaccination COVID “universel” :

“… l’alerte est assourdissante, les personnes qui ont des complications ou des effets indésirables sont celles qui ont été récemment ou antérieurement ou sont actuellement contaminées [with COVID]. On ne peut pas ignorer cela.”

Dr. Noorchashm pense qu’une campagne #ScreenB4Vaccine pourrait éviter des accidents vaccinaux à des millions de personnes . Il préconise une campagne de dépistage qui consiste en “un test PCR ou un test antigénique rapide pour déterminer s’il y a une infection active et un test d’anticorps IgG qui permettrait de déterminer une infection passée. Si l’un ou l’autre de ces tests est positif, la vaccination doit être retardée d’au moins 3 à 6 mois”. Dr. Noorchasm a dit à The Defender. “Si, au moment du test les taux d’IgG diminuent, il est raisonnable d’envisager de se faire vacciner. Pourtant, même dans ce cas, les taux d’IgG dans le sang devraient guider la décision de se faire vacciner ou pas. ”

Dr. Noorchasm a envoyé une troisième notification à la ‘Food and Drug Administration des États-Unis’ cette semaine, avertissant que des cas comme Benjamin G. Goodman, 32 ans, décédé après avoir reçu le vaccin de Johnson & Johnson, aurait pu être évités, et que d’autres décès pourraient survenir si les gens ne sont pas soumis à un dépistage avant d’être vaccinés.

Un article paru dans The Hill cette semaine, rédigé par plusieurs médecins, suggère également que les personnes soient soumises à un dépistage COVID avant d’être vaccinées.

Les médecins ont écrit :

“Il est nécessaire d’examiner de plus près le niveau de protection obtenu par un vaccin à injection unique pour les personnes ‘déjà infectés par la COVID’. Des tests de présélection des anticorps rigoureux, efficaces et efficients pour identifier ces personnes seraient également nécessaires.”

AstraZeneca sous le feu des critiques aux États-Unis et en Europe

En ce qui concerne les vaccins, c’est AstraZeneca qui a fait les plus gros titres cette semaine, en Europe et aux États-Unis.

Le 22 mars, The Defender a signaléque deux équipes de recherche indépendantes en Norvège et en Allemagne ont identifié des anticorps qui provoquent des réactions immunitaires favorisant le type de caillots sanguins dont souffrent certaines personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca.

Bien que de nombreux pays aient repris leur programme de vaccination avec le vaccin d’AstraZeneca après les conclusions préliminaires de l’Agence Européeenne des Médicaments (EMA), certains pays, dont la France, le Danemark, la Norvège, la Suède et la Finlande, n’ont pas levé leurs restrictions sur son utilisation.

Selon l’agence Reuters, la Finlande a annoncé mercredi qu’elle continuait à examiner deux personnes souffrant de caillots sanguins mais qu’elle reprendrait l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca pour les personnes âgées de 65 ans et plus. La Finlande prévoit de terminer son enquête au plus tôt le 6 avril .

The Defender a signalé le 23 mars, que les autorités sanitaires américaines ont accusé AstraZeneca d’avoir présenté des données d’efficacité erronées en incluant des “informations périmées” dans les résultats de ses essais cliniques, ce qui pourrait avoir conduit le fabricant de vaccins à fournir au public une vision incomplète des données d’efficacité de son vaccin.

La déclaration de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États Unis est intervenue moins d’un jour après qu’ AstraZeneca ait déclaré que son vaccin était efficace à 79 % contre la COVID et à 100 % contre les maladies graves ou critiques et l’hospitalisation.

AstraZeneca a publié mercredi des informations actualisées sur son essai clinique COVID-19, qui montrent un taux d’efficacité de 76 % contre l’infection symptomatique par le COVID, au lieu du chiffre de 79 % publié lundi. L’efficacité estimée chez les personnes de plus de 65 ans a légèrement augmenté, passant de 80 % à 85 %. Le fabricant du vaccin n’a identifié aucun problème d’innocuité lié au vaccin.

Fox News rapporte le 24 mars, que le gouvernement ukrainien a exhorté le public à ne pas tirer de conclusions hâtives après le décès d’une femme militaire deux jours après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. Bien que cette femme souffrait apparemment d’une maladie cardiovasculaire chronique et d’autres comorbidités, elle n’a ressenti aucun effet secondaire du vaccin avant de perdre soudainement connaissance.

Selon l’agence Reuters, neuf autres personnes ont reçu le vaccin du même lot le même jour et n’ont eu aucun effet indésirable.

Children’s Health Defense demande à toute personne ayant subi un effet indésirable, quel que soit le vaccin, de remplir un rapport en suivant ces trois étapes.