Le Barreau de l’État de New York a adopté samedi une résolution pressant l’État à envisager la vaccination obligatoire contre le COVID-19 si un « consensus d’experts médicaux et scientifiques » décide que c’est nécessaire. La résolution ne prévoit aucune exemption pour des raisons religieuses, philosophiques ou personnelles. Seules les exemptions médicales seraient acceptées.

Selon Law.com, la résolution de l’Association du Barreau de l’État de New York avait le soutien majoritaire des 277 membres de la Chambre des Délégués. Dans un communiqué, Mary Beth Morrissey, présidente du groupe de travail COVID-19et Droit de la Santé, a déclaré :

« L’autorité de l’État pour répondre à une crise de santé publique est bien établie dans le droit constitutionnel. Il peut devenir nécessaire d’exiger que certaines personnes ou certaines collectivités soient vaccinées, comme les travailleurs de la santé et les étudiants, pour protéger la santé du public.

Mais selon la plateforme d’information Precision Vaccinations, le mandat proposé par l’Association du Barreau de New York est en contradiction avec la recommandation du Comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques connexes (VRBPAC) de la Food and Drug Administration des États-Unis,datée du 22 octobre, qui s’oppose à la politique de vaccination obligatoire en se basant sur le principe que « les vaccins COVID-19 initiaux sont considérés comme étant « expérimentaux » sans efficacité vaccinale prouvée.

Commentant la recommandation de l’Association du Barreau, Robert F. Kennedy Jr., président et conseiller juridique principal de Children’s Health Defense, a déclaré : « L’Association du Barreau de New York, dont je suis membre, a abandonné cette semaine sa longue histoire de défense des droits civils et constitutionnels et s’est engagée dans la pratique de la médecine. »

La résolution précise :

« Pour protéger la santé du public, il serait utile de fournir des conseils, conformément à la loi existante ou la loi d’état sur la santé d’urgence, comme le propose la résolution #1, afin d’aider les fonctionnaires de l’État et les autorités de santé publique au niveau national et local s’il était nécessaire que l’État envisage la possibilité d’adopter un mandat vaccinal. »

La résolution recommande à l’État d’envisager de rendre obligatoires les vaccinations COVID-19 si les vaccinations volontaires ne produisent pas « les niveaux nécessaires d’immunité de la population ; qu’une évaluation de la menace pour la santé de diverses collectivités soit faite afin que le mandat puisse être ciblé; et qu’un mandat ne sera pris en considération qu’après un consensus d’experts sur l’innocuité et l’efficacité du vaccin.

Malgré ces qualifications, la recommandation laisse aux experts, et non aux individus, la responsabilité de la décision pour cette intervention médicale sérieuse. Fait frappant, la recommandation ne mentionne pas le principe du consentement éclairé, fondement de la médecine éthique.

L’avocate générale de Children’s Health Defense, Mary Holland, a déclaré : « En fin de compte, ce groupe d’avocats de premier plan a approuvé la coercition médicale pour une intervention médicale expérimentale, ce qui est un anathème dans une société libre depuis la Seconde Guerre mondiale. »

La loi de New York exige déjà une longue liste de vaccinations pour les enfants, à partir de l’âge préscolaire, avant qu’ils puissent fréquenter l’école publique ou privée. L’État de New-York, qui a l’une des lois les plus strictes du pays en ce qui concerne les vaccins, est devenu l’année dernière l’un des seuls cinq États à éliminer les exemptions religieuses. Children’s Health Defense est engagé dans un litige dans l’État de New York pour rétablir l’exemption religieuse et veiller à ce que les exemptions médicales des médecins autorisés ne puissent pas être annulés par les directeurs d’école.