“Gates a une vision napoléonienne de lui-même, un appétit qui résulte du pouvoir et d’un succès sans partage, sans aucune expérience éprouvante, sans revers.”– Le juge Thomas Penfield Jackson, qui préside l’affaire Gates/Microsoft contre la fraude à la concurrence

Les confinements mondiaux que Bill Gates a contribué à orchestrer et à encadrer ont mis en faillite plus de 100 000 entreprises rien qu’aux aux États-Unis plongé un milliard de personnes dans la pauvreté et une insécurité alimentaire mortelle qui, entre autres dommages dévastateurs, tuent 10 000 enfants africains chaque mois , tout en augmentant la richesse de Gates de 20 milliards de dollars. Sa fortune de 133 milliards de dollars le place au rang de quatrième homme le plus richedu monde.

Gates a utilisé cet argent frais pour accroître son pouvoir sur les populations mondiales en achetant des actifs dévalués à des prix de vente au rabais, tout en manœuvrant pour le acquérir le contrôle monopolistique sur la santé publique, privatiser les prisons, l’éducationen ligne et les communications mondiales tout en faisant la promotion des monnaiesnumériques, de la surveillance de haute technologie,des systèmes de collecte de données et de l’intelligence artificielle.

Pour un homme obsédé par le contrôle des monopoles, la possibilité de dominer également la production alimentaire doit sembler irrésistible.

Selon le dernier numéro de The Land Report, Gates s’est tranquillement imposé comme le plus grand propriétaire de terres agricoles aux États-Unis. Le portfolio de Gates comprend maintenant environ 242 000 acres (1 acre = environ 4047 m2) de terres agricoles américaines ainsi queprès de 27 000 acres d’autres terres en Louisiane, en Arkansas, au Nebraska, en Arizona, en Floride, À Washington et dans18 autres États.

Thomas Jefferson considérait que le succès de la lutte exemplaire menée par l’Amérique pour remplacer le modèle du joug féodal européen par une magnifique expérience d’autogestion dépendait du contrôle perpétuel des terres de la nation par des dizaines de milliers d’agriculteurs indépendants, chacun d’entre eux ayant un intérêt marqué pour notre démocratie.

Donc, au mieux, la campagne de M. Gates visant à dépouiller l’immobilier agricole américain est un signal que le féodalisme pourrait bien être de nouveau dans l’air du temps. Au pire, sa frénésie d’achats est le signe avant-coureur de quelque chose de bien plus alarmant : le contrôle des réserves alimentaires mondiales par un mégalomane avide de pouvoir et doté d’un complexe napoléonien.

Examinons le contexte des achats furtifs de M. Gates dans le cadre de sa stratégie à long terme de domination de l’agriculture et de la production alimentaire, et ce à l’échelle mondiale.

À partir de 1994, Gates a lancé une campagne internationale de bio-piraterieafin de parvenir à une domination verticalement intégrée sur la production agricole mondiale. Son empire comprend maintenant de vastes terres agricoles et des investissements importants dans les cultures OGM, les brevets sur les graines, les aliments synthétiques, l’intelligence artificielle, y compris les ouvriers agricoles robotisés, et les positions dominantes au sein des mastodontes de l’alimentation, notamment Coca-Cola, Unilever, Philip Morris (Kraft, General Foods), Kellogg’s, Procter & Gamble et Amazon(aliments pour animaux), et dans des multinationales comme Monsanto et Bayer qui commercialise les pesticides chimiques et les engrais pétrochimiques.

Comme d’habitude, Gates combine ces investissements personnels avec des subventions financées par le contribuable, redistribuées par la Fondation Bill & Melinda Gates, l’organisation la plus riche et la plus puissante de toute l’aide internationale, ses partenariats financiers avec Big Ag, les mastodontes de l’agriculture, Big Chemical, les géants de la chimie, et Big Food, de l’agro-alimentaire, et son contrôle des agences internationales – y compris certaines de sa propre création – avec un pouvoir impressionnant pour créer des marchés forcés, obligeant ainsi à passer par ses produits

L’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger, protégé et partenaire de David Rockefeller, a observé que «celui qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle le peuple». En 2006, les Fondations Bill & Melinda Gates et Rockefeller ont lancé l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), d’une valeur de 424 millions de dollars, en promettant de doubler la productivité des cultures et d’accroître les revenus de 30 millions de petits agriculteurs d’ici 2020 tout en réduisant de moitié l’insécurité alimentaire.

De manière tout à fait récurrente, l’approche de M. Gates pour résoudre des problèmes mondiaux place la technologie et ses propres partenaires des industries chimique, pharmaceutique et pétrolière au centre de chaque solution. Il s’est avéré que la dite “stratégie innovante” de M. Gates pour la production alimentaire consistait tout simplement à imposer aux agriculteurs africains les plus pauvres un système américain d’agriculture à base d’OGM, de produits chimiques et de combustibles fossilesqui avait échoué aux États-Unis.

Les pratiques agricoles africaines ont évolué à partir de leurs terres pendant 10 000 ans sous des formes qui favorisent la diversité des cultures, la décentralisation, la durabilité, la propriété privée, l’auto-organisation et le contrôle local des semences. La liberté personnelle inhérente à ces systèmes localisés laisse les familles d’agriculteurs prendre leurs propres décisions : ils sont maîtres sur leurs terres, et donc souverains de leur destin. L’innovation continue de millions de petits agriculteurs a permis de maximiser les rendements durables tout autant que la biodiversité.

Dans son impitoyable réinvention du colonialisme, Gates a dépensé 4,9 milliards de dollars pour démanteler cet ancien système et le remplacer par une agriculture high-tech industrialisée et dirigée par les multinationales, des monocultures dépendantes des produits chimiques, une centralisation extrême et un contrôle du haut vers le bas. Il a forcé les petites exploitations agricoles africaines à faire la transition vers les semences commerciales importées,les engrais pétroliers et les pesticides.

M. Gates a construit l’infrastructure de la chaîne d’approvisionnement en produits chimiques et en semences et a fait pression sur les gouvernements africains pour qu’ils dépensent des sommes énormes en subventions et utilisent des sanctions draconiennes et un contrôle autoritaire pour forcer les agriculteurs à acheter ses intrants coûteux et à se conformer à ses diktats. M. Gates a obligé les agriculteurs à remplacer leurs cultures traditionnelles de subsistance nourrissantes, comme le sorgho, le millet, la patate douce et le manioc, par des cultures au rendement industriel élevé, comme le soja et le maïs, qui profitent à l’élite des négociants en produits de base mais laissent les Africains pauvres avec peu de nourriture. La nutrition et la productivité ont chuté. Les sols se sont acidifiés à chaque application d’engrais pétrochimiques.

Comme pour l’entreprise africaine de vaccins Gates, il n’y a eu bien sûr ni évaluation interne, ni responsabilité publique. L’étude de 2020 «False Promises: The Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA)» est un rapport qui décrit les 14 années des “efforts” du cartel Gates. L’enquête conclut que le nombre d’Africains souffrant d’une faim extrême a augmenté de 30 pour cent dans les 18 pays visés par Gates. La pauvreté rurale s’est métastasée de façon spectaculaire, et le nombre de personnes souffrant de la faim dans ces pays est passé à 131 millions.

Sous le système de production de Gates, les populations rurales africaines sont devenues esclaves sur leurs propres terres, soumises à un servage tyrannique d’intrants de haute technologie, de mécanisation, de calendriers rigides, de contraintes lourdes, de crédits et de subventions qui sont les caractéristiques de la “Révolution verte” de Bill Gates.

Les seules entités qui bénéficient du programme de M. Gates sont ses entreprises partenaires internationales – et en particulier Monsanto, dont le “Gates Foundation Trust” a acheté 500 000 actions d’une valeur de 23 millions de dollars en 2010 (mais s’est ensuite départi) de ces actions sous la pression de groupes de la société civile. Gates lui-même a même fait produire des publicités pour les OGM de Monsanto,les vantant comme la « solution » à la faim dans le monde.

Dans un exemple typique de l’étrange générosité de M. Gates, sa fondation a apparemment accordé ses subventions “caritatives”, subventionnées par les contribuables, d’un montant de 10 millions de dollars au mastodonte du Big Ag, Cargill, afin de construire ses chaînes d’approvisionnement en soja OGM en Afrique du Sud. Les Africains appellent le programme de Gates «néocolonialisme » ou « colonialisme de multinationale».

L’initiative AGRA Watch de la Community Alliance for Global Justice basée à Seattle observe attentivement les stratégies de la politique agricole et alimentaire de Gates. « La Fondation Gates et l’AGRA se disent « pro-pauvres » et « pro-environnement », mais leur approche est étroitement alignée sur les sociétés transnationales, telles que Monsanto, et les acteurs de la politique étrangère comme l’USAID. [United States Agency for International Development] Ils profitent des crises alimentaires et climatiques mondiales pour promouvoir l’agriculture industrielle de haute technologie, basée sur le marché et générer des bénéfices pour les entreprises, même en dégradant l’environnement et en déreponsabilisant les agriculteurs. Leurs programmes sont une forme de philanthrocapitalisme basé sur la biopirapiraie.

L’activisme climatique de Gates (Un petit mot destiné à mes collègues de l’environnement)

Pour mieux dissimuler ses plans dystopiques pour l’humanité sous des intentions louables, Gates a carrément détourné la rhétorique de la “durabilité”, de la “biodiversité”, de la “bonne gouvernance” et du “climat”. Ces causes sont toutes de sinistres réalités qui constituent des menaces existentielles pour nos enfants et requièrent une intervention urgente. Quoi qu’il en soit, le palmarès de Gates révèle que ses intentions charitables ne sont que des impostures servant à son agenda et visant à maximiser et son gain et son contrôle personnel.

Je suis déconcerté de voir que tant de mes amis du mouvement écologiste sont tombés dans le panneau et ont gobé la mascarade de Gates. Au cours de mes 40 années de militantisme en faveur du climat, je n’ai trouvé aucune preuve du financement par Gates d’un véritable plaidoyer en faveur du climat ; la Fondation Gates est complètement absente des conflits climatiques.

Les principaux groupes de défense du climat, le National Resource Defense Council, l’Environmental Defense Fund, le Sierra Club, Greenpeace, Waterkeepers, etc. ne reçoivent pratiquement rien de la plus grande philanthropie du monde. Son histoire d’investissement suggère que la crise climatique, pour Gates et ses copains, n’est rien de plus qu’un alibi pour un contrôle social intrusif »,La “Grande Réinitialisation, le Big Reset” comme système de surveillance à grande échelle, et la grosse science-fiction de la géo-ingénierie, y compris ses projets d’une vanité démente et terrifiante tels que pulvériser la stratosphère avec du chlorure de calcium ou de l’eau de mer pour ralentir le réchauffement, ou déployer des ballons géants pour saturer notre atmosphère de particules réfléchissantes, ou même bloquer le soleil ,ou sa tactique périlleuse de lâcher des millions de moustiques génétiquement modifiés dans le sud de la Floride.

Si l’on resitue ces projets cauchemardesques dans le contexte de la batterie de vaccins expérimentaux qu’il impose chaque année à 161 millions d’enfants africains, il est assez clair que M. Gates nous considère tous comme ses rats de laboratoire.

Gates a également suivi à la lettre le conseil de Kissinger, “Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations” ; ses participations dans le domaine de l’énergie ne reflètent à aucun moment son antipathie affichée envers les gaz à effet de serre. En effet, les investissements personnels de M. Gates dans les hydrocarbures comprennent des participations massives dans toutes les grandes compagnies pétrolières : Exxon, Chevron, ConocoPhillips et Shell. Il est propriétaire de la plus grande compagnie de jets privés au monde. Son engagement hors normes dans le domaine du charbon comprend des investissements considérables dans les centrales de production de charbon les plus polluantes, dont la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et la CSX Richmond, qui est le plus grand transporteur de charbon à l’est du Mississippi. Gates mise beaucoup sur l’avenir du carbone.

Les centres de collecte, de traitement et d’analyse des données de Gates figurent parmi les secteurs qui connaissent la croissance la plus rapide au monde en matière de consommation d’énergie. Et, bien sûr, les entreprises agricoles chimiques et industrielles de Gates représentent l’antithèse d’une agriculture respectueuse du climat. Son maïs OGM nécessite de substantielles quantités d’engrais, de pesticides, de produits agrochimiques fabriqués à partir de gaz naturel et d’autres combustibles fossiles. Il a effectivement forcé les Africains, selon les mots de Michael Pollan, à ” bouffer du pétrole “. Les agriculteurs africains nomment le programme de Gates littéralement “agriculture stupide pour le climat“.

M. Gates a appris à s’engraisser systématiquement sur les crises mondiales, qu’il s’agisse de pandémies, de climat, de famine ou d’extinction massive. Le changement climatique a fourni à M. Gates une excuse pour créer des monopoles sur les graines, l’alimentation et l’agriculture.

En 2008, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé 306 millions de dollars de subventions pour promouvoir l’agriculture durable à haut rendement chez les petits exploitants agricoles d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud. Les plans de la fondation comprenaient la création, via des manipulations génétiques, de vaches laitières à haute production et résistantes à la sécheresse, ainsi que le développement et la prolifération de super culturesrésistantes au changement climatique.

En d’autres termes, le changement climatique n’était que le prétexte à une géo-ingénierie plus sournoise. Pendant ce temps, les politiques agricoles de Gates détruisent les systèmes climatiques de notre planète, poussant des millions d’espèces à l’extinction, désertifiant les sols, détruisant les systèmes d’eau et enrichissant le Cartel du Poison.

Donc, une note à l’attention de mes collègues responsables de l’environnement : Réveillons-nous, Bill Gates n’est pas de notre côté ! En outre, M. Gates a mis tout essai de réforme climatique en porte-à-faux pour des millions d’Américains, qui voient ses simulacres de climat dans le contexte de ses ambitions personnelles de contrôler l’humanité et de mettre un terme à l’activité économique et à la liberté individuelle.

C’est en grande partie à cause de Gates que désormais la moitié de l’Amérique considère le changement climatique comme un coup du “Great Reset” visant à transférer la richesse vers le haut, ou comme un canular de géo-ingénierie. C’est à cause de cela qu’ils ne sont pas conscients du grave danger que représente le changement climatique. C’est pourquoi nous semblons délibérément aveuglés par le véritable danger que représente Bill Gates.

Gates profite de toute cette embrouille ; la polarisation du débat sur le climat paralyse les efforts de réforme, tout en préservant ainsi la valeur de ses participations dans le marché du charbon. Il est urgent que nous reconnaissions tous qui se cache réellement derrière ce camouflage écologique !

Bio-piraterie

“Une nation qui détruit ses sols se détruit elle-même.” – Lettre du président Franklin D. Roosevelt à tous les gouverneurs des États, février 1937

Toute la recherche scientifique aussi bien qu’une longue tradition ont démontré que l’agroécologie basée sur la biodiversité, la liberté des semences et la liberté alimentaire est essentielle non seulement pour les libertés civiles et la démocratie, mais aussi pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture.

Pendant des milliers d’années, l’innovation des agriculteurs et la biodiversité ont évolué ensemble pour créer les pratiques les plus efficaces en matière de production alimentaire durable et de biodiversité. L’étude phare des Nations unies réalisée en 2009 par l’Évaluation internationale des connaissances, des sciences et des technologies agricoles pour le développement (IAASTD) documente les preuves irréfutables attestant de l’échec abject de la “Révolution verte” Gates/Rockefeller à améliorer l’agriculture traditionnelle.

L’IAASTD a mobilisé une équipe de 900 scientifiques, agronomes et chercheurs de premier plan pour étudier la question de la faim dans le monde. Leur rapport complet et définitif a montré que les cultures OGM ne sont pas la réponse aux pénuries alimentaires ou à la pauvreté rurale. Ce rapport conclut formellement que ni la révolution verte de Gates, ni ses OGM ne peuvent nourrir le monde, et en même temps protéger la planète.

L’analyse exhaustive de l’IAASTD démontre que la révolution verte lancée par la Fondation Rockefeller en Inde et au Mexique dans les années 1960 a été une véritable catastrophe ; la voie chimique des monocultures a sapé la capacité de la Terre à préserver la vie et la production alimentaire en en détruisant aussi bien la biodiversité que le sol et l’eau, tout en aggravant le changement climatique

Les politiques menées dans le cadre de la dite Révolution verte compromettent la sécurité alimentaire et nutritionnelle et dépossèdent les petits agriculteurs en les endettant puisqu’ils doivent acheter des intrants importés. L’IAASTD et de nombreuses autres études montrent que la souveraineté des semences, la souveraineté alimentaire et la souveraineté des connaissancessont le seul avenir viable pour l’alimentation et l’agriculture. Les Nations unies et les plus éminents agronomes du monde ont admis que les OGM ne permettent pas de lutter contre la faim aussi efficacement que l’agriculture traditionnelle.

Bill Gates a choisi de faire fi de cette réalité, rejetant toutes les preuves scientifiques existantes pour privilégier sa foi messianique selon laquelle il serait quasi l’envoyé – de Dieu ? – sur terre pour sauver le monde par la technologie. Selon le Dr Gates, la bonne santé ne peut que passer par une seringue (il est le plus grand producteur de vaccins au monde).

De même, Farmer Bill prêche que la bonne nourriture provient uniquement des monocultures, des pesticides et des engrais chimiques, des cultures OGM et des semences brevetées qu’il possède. En construisant son empire agricole, Gates s’est montré à plusieurs reprises prêt à faire fi de la voix des scientifiques et des agriculteurs, et à fouler aux pieds les lois, les traités, les traditions, les droits civils, la science et les sensibilités.

Vol de semences

Depuis le début de la la révolution néolithique, il y a environ 10 000 ans, les agriculteurs et les communautés ont constamment travaillé pour améliorer le rendement, le goût, la nutrition, les qualités de résistance des semences qui favorisent une croissance optimale, la sauvegarde des vertus médicinales et nutritionnelles, et la résilience génétique grâce auxquelles certaines semences peuvent pousser dans des conditions particulières des sols et de l’eau ou résister aux prédateurs.

Ces gènes vigoureux et ingénieux sont le fruit d’une collaboration miraculeuse entre les humains, la nature et leur Créateur au cours des 1000 générations d’innovations agricoles continues de l’humanité. Le libre échange de connaissances et de semences entre les agriculteurs a permis de tout temps de préserver la biodiversité et la sécurité alimentaire.

Depuis 1979, sous le parrainage de la Banque mondiale, un consortium de centres de recherche agricole connu sous le nom de Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) collecte ces semences de premier choix auprès des petits agriculteurs du monde entier et les conserve dans 15 banques de semences publiques indépendantes, implantées dans différents pays. Cette initiative visait à archiver un inventaire complet des stocks de semences du patrimoine au profit de l’humanité tout entière, afin de préserver la diversité des cultures pour les millénaires à venir.

Au cours des 17 dernières années, Gates a réussi à prendre le contrôle de ces collections – comprenant 768 578 semences – et à revendiquer le monopole des stocks de semences les plus importants au monde.

À compter de 2003, en collaboration avec la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates a versé 720 millions de dollars au projet seed bank du CGIAR. En tant que principal bailleur de fonds du CGIAR, Gates a utilisé son levier financier pour forcer la fusion des 15 centres juridiquement indépendants du CGIAR en une seule entité juridique, une sinistre initiative qu’il appelle “Gates Ag One”. Il s’est ensuite employé à orchestrer le transfert de la recherche et des semences des instituts de recherche scientifique vers des sociétés basées sur les matières premières comme Bayer et Cargill, avec lesquelles il est en partenariat. Ainsi, il pille et privatise les stocks de semences les plus prometteurs des agriculteurs locaux du monde entier.

Le directeur de Gates Ag One, Joe Cornelius, est un ancien dirigeant de Bayer Crop Science. Auparavant, il était directeur du développement international de Monsanto. En collaboration avec Cornelius, Gates a perfectionné les techniques dont Monsanto a été le pionnier dans les années 1980, lorsqu’il a mené la campagne de propagation des OGM et de brevetage des semences. Gates s’est désigné lui-même comme commandant général dans la guerre des pirates de Big Data pour saccager et monopoliser les informations génétiques communes de millions de plantes cultivées par les paysans au cours des millénaires.

M. Gates finance le projet Diversity Seek (DivSeek), un projet mondial qu’il a lancé en 2015 pour cartographier les génomes et les séquences des génomes des stocks de graines paysannes conservés dans les banques de semences. DivSeek et Gates Ag One sont les pointes de ses harpons, qui “exploitent” les données sur les graines pour ” exproprier ” les biens communs. En d’autres termes – pour mettre fin aux revendications de propriété du public.

Grâce à l’intelligence artificielle (IA) et aux technologies numériques, les larbins de Gates à DivSeek et Gates AG One scannent ces graines et classent leurs données génétiques pour cartographier, breveter et voler le patrimoine mondial de semences de l’humanité. M. Gates étaye son argumentaire en matière de brevets en utilisant la technologie CRISPR pour modifier sélectivement les génomes des semences patrimoniales, en apportant des modifications suffisantes pour résister à toute contestation de brevet.

L’objectif principal de Gates est de sélectionner des variétés de la révolution verte conçues pour répondre aux intrants chimiques produits par les partenaires du “cartel du poison” de Gates : Monsanto, Bayer, Dow/DuPont, CropLife, BASF, Syngenta, Corteva, etc. Bref, Gates vole délibérément aux graines leur intégrité et leur diversité, effaçant ainsi toute l’histoire de l’évolution et de ses liens avec le sol, en réduisant le tout à un simple “code”. Ainsi, Gates s’empare de la diversité génétique de notre planète, la réécrit, fait breveter son code, vole les semences à l’humanité et les transmet aux conglomérats chimiques.

En centralisant les banques de graines et en manipulant les lois sur la propriété intellectuelle, Gates a lancé une campagne de “colonialisme génétique” pour voler aux paysans du monde entier et aux agriculteurs locaux leurs semences et leurs connaissances durement acquises.

« Gates Ag One a pour objectif de prendre le contrôle de la diversité génétique de cette planète », m’a confié le Dr. Vandana Shiva, militante pour la liberté agricole. Selon Shiva, Gates “continue de corrompre et de saboter à la fois la souveraineté des agriculteurs sur les graines et la souveraineté des pays sur les semences. Gates Ag One” est une déclaration claire de son intention de créer un empire sur la vie et la biodiversité, sur l’alimentation et l’agriculture, et sur notre subsistance”. Dans ce processus, dit Shiva, “Gates finance des expériences diaboliques qui souillent la création de Dieu”.

Les citoyens, les gouvernements et les organisations agricoles ont élaboré de nombreuses lois et les gouvernements ont adopté des traités internationaux sur la protection de la biodiversité, notamment la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le Protocole de Carthagène sur la biosécurité de la CDB. En manipulant les fonctionnaires, en détournant le droit de la propriété intellectuelle et en réécrivant la réglementation sur les semences, M. Gates a réussi à contourner ou piétiner ces lois et traités, et à se soustraire aux structures de gouvernance multilatérales que les gouvernements ont mises en place pour empêcher les multinationales de voler la biodiversité de la planète et le patrimoine semencier des paysans et des agriculteurs.

Organismes génétiquement modifiés (OGM)

La foi quasi religieuse de M. Gates en la technologie comme solution à tous les maux de l’humanité, de l’insécurité alimentaire et des maladies à la santé climatique, explique sa promotion obsessionnelle des OGM. Le zèle de M. Gates et son idolâtrie des OGM et des technologies d’édition génétique le rendent sourd tant aux montagnes de preuves scientifiques évaluées dans nombre de publications qu’aux mises en garde des agronomes, nutritionnistes, toxicologues et autres scientifiques qui mettent en doute leur innocuité.

Les vaccins et les médicaments OGM sont les piliers de son entreprise de santé publique, et M. Gates finance la recherche, le développement et la prolifération des OGM comme solution à tous les problèmes agricoles. Il a financé, par exemple, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, les deux chimistes qui ont reçu le prix Nobel 2020 pour leur technique de modification du génome CRISPR.

Gates a également été l’un des plus grands actionnaires de Monsanto , le promoteur le plus agressif au monde d’OGM et de pesticides. La vocation principale de Gates Ag One est de contrecarrer pratiquement toutes les évaluations scientifiques et de sécurité indépendantes dans une course aveugle pour imposer à l’humanité les OGM non testés, les semences brevetées, les aliments synthétiques et les médicaments expérimentaux de Gates.

On pourrait s’attendre à ce que sa participation dans Monsanto et ses partenariats avec des entreprisesd’aliments transformés, de produits chimiques et pétroliers discréditent les prétentions de Gates en tant que défenseur de la santé publique. Mais les investissements massifs de Gates dans le journalisme médiatique (mars 2020 L’exposé du magazine Nationrévèle que la Fondation Gates a acheté des gages de couverture médiatique favorable à Gates à hauteur de 250 millions de dollars en subventions aux médias, y compris NBC/Universal, BBC, NPR, The Guardian, Le Monde, Der Spiegel, Al Jazeera, et bien d’autres “pour influencer les infos”) l’ont mis à l’abri de la vigilance et du scepticisme que les médias appliquaient historiquement aux projets de profit diaboliques et à l’hypocrisie des milliardaires fous du pouvoir.

L’argent parle, et les milliards que Gates et ses alliés de Big Pharma versent chaque année dans le journalisme de masse et la presse spécialisée ont fait de Gates le chouchou des médias. Il utilise ses ” visites-tournées via le satellite ” bi-hebdomadaires des principales émissions d’information du câble et des réseaux pour démontrer son pouvoir hypnotisant à obtenir des questions qui n’en sont pas, et la déférence des animateurs obséquieux (exception faite de Norah O’Donnell) y compris Anderson Cooper (CNN), David Muir (ABC), Ari Melber (MSNBC), et Chuck Todd (NBC), qui accueille avec reconnaissance son auguste pronostic sur des sujets allant de la santé publique à l’économie en passant par la politique agricole.

Échapper à la réglementation gouvernementale

La fortune et le pouvoir de Gates lui permettent également de se soustraire aux efforts du gouvernement pour réglementer la prolifération des OGM. En 2011, lorsque l’Inde a introduit un moratoire sur le coton Bt génétiquement modifié et les plantes Roundup Ready, M. Gates a transféré ses activités au Bangladesh. Lorsque la Cour Européenne de Justice a statué que les organismes génétiquement modifiés et les OGM devaient être fortement réglementés pour protéger la santé publique, M. Gates a lancé une campagne de lobbying en faveur de la déréglementation dans toute la communauté européenne.

M. Gates déploie actuellement ses milliards pour orchestrer des attaques ciblées contre les lois sur les OGM et la modification génétique dans de nombreux pays qui ont imposé des normes de sécurité. Lorsque les scientifiques et les autorités de réglementationaffirment que le temps est essentiel pour évaluer avec précision la sécurité de la modification génétique et des OGM, M. Gates déclare que “le temps est l’ennemi”.

En 2017, un groupe allemand de défense des droits de l’Homme, la fondation Heinrich Böll Stiftung (HBS), a publié les preuves d’une campagne secrète de M. Gates visant à contourner les restrictions imposées démocratiquement sur ses expériences de modification génétique à haut risque. HBS a publié plus de 1 200 courriels que le groupe a obtenus en vertu des lois américaines sur la liberté de l’information. Ces documents révèlent que la Fondation Bill & Melinda Gates a recruté un groupe d’espionnage et de propagande Big Ag/Biotech pour monter une attaque d’infiltration sous couverture visant à corrompre les fonctionnaires des Nations Unies et à saboter les efforts internationaux pour interdire une nouvelle technologie diabolique appelée “gene drive”.

Les Gene drives, ou “guidage de gènes”, sont à la pointe du génie génétique, de la biologie synthétique et de la modification génétique. Ils représentent des outils de choix pour les eugénistes et pour ceux qui cherchent à construire l’«avenir transhumaniste » technocratique défendu par Gates et ses copains de la Silicon Valley.

Les scientifiques utilisent la technologie du CRISPR pour modifier les gènes dans les chromosomes d’un organisme afin de reprogrammer l’ADN de manière à désactiver les principes du patrimoine génétique et à ” stimuler ” le trait introduit artificiellement dans une population entière et le transmettre à toutes les générations futures. Leur capacité à modifier de façon permanente le génome d’une espèce entière fait du gène le moteur de l’instrument biologique du pouvoir ultime.

La technologie de manipulation génétique pourrait faciliter les projets de M. Gates visant à créer et à breveter des espèces nouvelles et améliorées de plantes et d’animaux, ou à exterminer des espèces qu’il rejette. Un de ses objectifs est d’utiliser des lecteurs de gènes pour insérer »gènes du suicide» pour éradiquer des espèces entières de moustiques qui propagent le Virus Zika ou le paludisme , un objectif de la Target Malaria Project, dans lequel la Fondation Gates a investi 40 millions de dollars. Le Dr Anthony Fauci, un protégé et partenaire de longue date de Gates et un fervent partisan de la recherche génétique, a déclaré à StatNews, « Se débarrasser d’eux serait une bénédiction. »

Les critiques affirment que les manipulations génétiques représentent un risque existentiel pour la biosécurité de l’humanité en raison de leur capacité à modifier ou à éliminer des espèces entières et à modifier les écosystèmes de manière désastreuse. Ils constituent également l’arme biologique ultime ; les esprits les plus sataniques des diverses agences militaires et de renseignement convoitent les gènes pour produire des supersoldatsou pour fabriquer des “gènes de l’apocalypse”. Les critiques craignent que les nations pourraient un jour utiliser des « gènes de génocide » pour éradiquer certaines races ou traits indésirables.

Les dossiers de la Heinrich-Böll-Stiftung sur le « guidage de gènes » exposent le rôle prépondérant de l’armée américaine dans le développement de la technologie de manipulation génétique. La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) des États-Unis a dépensé environ 100 millions de dollars pour la recherche sur le “guidage des gènes”. Les autres investisseurs principaux de Gene Drive sont le National Institutes of Health (NIH) du Dr Fauci et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a investi 75 millions de dollars dans la recherche sur les gènes du suicide et de la lutte contre la fertilité.

Lors de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique (COP 13) de 2016 à Cancún, 179 organisations internationales, dont la Fondation Heinrich Böll, ont voté pour que l’ONU impose un moratoire mondial sur les modifcations génétiques. Les opposants à cette technologie ont également fait circuler une lettre intitulée « Un appel à la conservation avec une conscience: Pas de place pour les manipulations génétiques dans la conservation. » Les défenseurs de l’environnement s’inquiètent des conséquences non intentionnelles si les gènes de suicide ou d’extinction font disparaître des espèces entières.

Les courriels de la Gene Drive révèlent qu’en réaction à la résolution de la COP 13, la Fondation Gates a engagé “Emerging Ag“, une entreprise d’espionnage sinistre, avec ses propres liens avec les Big Pharma et Big Ag, pour saboter et mettre fin à la coalition internationale diversifiée et unifiée qui s’oppose à la Gene Drive.

La Fondation Gates a versé 1,6 million de dollars à Emerging Ag pour « recruter une coalition secrète d’universitaires pour manipuler le processus décisionnel de l’ONU au-dessus des pulsions génétiques ». Les e-mails révèlent que la campagne des Gates faisait partie du plan du milliardaire de »lutter contre les partisans du moratoire sur les gènes. Emerging Ag a mobilisé dans le secret 65 soi-disant “scientifiques indépendants” à louer – appelés “biostitutes” dans le jargon de l’industrie – et des fonctionnaires à un groupe d’experts en ligne, le Forum en ligne de la CDB des Nations Unies sur la biologie synthétique. Un haut responsable de la Fondation Gates a fourni à ces agents véreux des instructions quotidiennes sur la manière de saboter les règlements, de saper la science, de discréditer les défenseurs, de corrompre le processus et de subvertir la démocratie.

Dans le cadre de sa campagne, Gates a financé simultanément un rapport de 2016 de la National Academy of Sciences des États-Unis approuvant le guidage génétique. La DARPA a cofinancé le rapport de blanchiment avec la Fondation Gates. Comme l’a noté The Guardianaprès la publication du rapport NAS :

La même agence de recherche de la défense américaine (DARPA) qui a payé pour l’étude de la NAS a fait savoir qu’elle se consacrait entièrement à la recherche sur les gènes et au développement d’organismes synthétiques “robustes”. Il y a de sérieuses raisons de s’inquiéter”.

Comme l’a fait remarquerJim Thomas du groupe ETC : “Le fait que le développement de la manipulation génétique soit désormais principalement financé et structuré par l’armée américaine soulève des questions alarmantes sur l’ensemble de ce domaine”.

Dans la foulée de sa campagne coordonnée avec Emerging Ag, la Fondation Gates a manipulé trois membres, qui étaient sous le contrôle de Gates, du comité d’experts des Nations unies concerné, connu sous le nom de AHTEG (Ad Hoc Technical Expert Group)on Synthetic Biology. Gates et Emerging Ag ont réussi et l’ONU a supprimé le moratoire.

Le rôle de la Fondation Gates, révélé par les dossiers Gene Drives, consistant à saboter la campagne du mouvement environnemental contre cette technologie dangereuse confirme que Gates et sa fondation sont un cartel hors-la-loi au mépris de la loi, de la démocratie, de la science, du droit, de l’opinion publique, de la santé publique et de la sécurité de l’humanité.

La guerre chimique contre la santé humaine

Des indices de plus en plus nombreux montrent que les aliments cultivés et transformés industriellement que M. Gates préconise sont les principaux responsables des épidémies de maladies chroniques qui dévastent la santé humaine et affaiblissent les enfants dans le monde entier.

Les OGM les plus populaires au monde fonctionnent pour faciliter la pulvérisation aérienne de pesticides. La technique de Monsanto consistant à insérer des gènes pour rendre les cultures agricoles résistantes aux poisons qui tuent les mauvaises herbes permet à Big Ag de licencier les ouvriers agricoles au sol, en les remplaçant par des avions (ou des drones) qui saturent les paysages (et la nourriture) de toxines en aérosol comme le glyphosate et les néonicotinoïdes.

Depuis la prolifération des pesticides chimiques dans les années 1940, plus de la moitié des oiseaux chanteurs des États-Unis ont disparu, la plupart des populations d’abeilles et d’insectes de par le monde se sont éteintes et le taux de maladies chroniques en Amérique est passé à 54 %, parallèlement à l’utilisation accrue de pesticides.

Comme l’a souligné Vandana Shiva, “Gates a déclaré une guerre chimique non seulement contre la nature mais aussi contre les systèmes métaboliques de notre corps et la symbiose dans le microbiome intestinalavec son obsession des pesticides et des herbicides, et sa campagne pour faire passer l’humanité aux OGM”.

Aliments synthétiques: Soleil Vert, Soylent ‘Gates’

Le pouvoir, le profit et la volonté de contrôle de M. Gates semblent être à l’origine de son engagement à synthétiser des aliments de laboratoire dits “trans-humains” et de ses investissements massifs dans la fabrication d’aliments transformés.

Gates appelle la viande synthétique « l’avenir de l’alimentation. » Il détient des investissements dans des entreprises qui fabriquent des poulets et des œufs à base de plantes et d’autres qui fabriquent des aliments à partir d’insectes. Gates possède des brevets ou a des brevets en cours d’obtention pour plus de 100 animaux de substitution, du poulet au poisson. Il a investi des sommes considérables dans Motif FoodWorks, une entreprise qui fabrique une variété d’aliments et d’ingrédients de laboratoire synthétisés. Il a co-fondé Breakthrough Energy en 2015 avec ses amis milliardaires Jeff Bezos, Michael Bloomberg et Mark Zuckerberg – le fameux “Pandemic Profiteers Club”. (Les milliardaires américains ont augmenté leur richesse de 1,1 trillionde dollars depuis le début du lock-out, alors que le nombre d’Américains appauvris a augmenté de 8 millions).

Cette collaboration a des participations importantes dans Beyond Meat, dont ils sont copropriétaires avec Tyson Foodset Cargill. Beyond Meatfabrique des tacos au poulet à base de plantes, d’OGM et de pesticides. M. Gates et son Billionaire Boys Club ont également des participations substantielles dans Impossible Foods, qui utilise la chaleur et la pression pour produire des hamburgers synthétiques et des saucisses genre bratwurst à partir de soja OGM. Les résultats de l’analyse en laboratoire montrent que l’ersatz de viande produit par cette société contient des niveaux de glyphosate 11 fois plus élevés que son plus proche concurrent. Seth Itzkan de Soil4Climate a écrit:

Impossible Foods devrait plutôt se nommer “brevets impossibles”. Ce n’est pas de la nourriture, c’est du logiciel, de la propriété intellectuelle – 14 brevets, en fait, dans chaque bouchée d’Impossible Burger. C’est IFood, la prochaine application qui tue. Il suffit de télécharger votre saveur. C’est l’attrait qu’elle exerce probablement sur Bill Gates, leur super investisseur”.

Une autre entreprise de Breakthrough, Memphis Meats, élabore un produit à base de viande artificielle sur un substrat de sang de veau. Un Bloomberg à la hausse prédit que les revenus générés par la viande synthétique atteindront 3,5 milliards de dollars d’ici 2026.

En juin 2020, la “Breakthrough Bros” a investi 3,5 millions de dollars dans Biomilq, une entreprise qui produit du lait maternel synthétique à partir de “glandes mammaires humaines et de cellules épithéliales cultivées”. M. Gates n’a pas expliqué si le lait contiendra les anticorps maternels – présents dans le véritable lait maternel – qui ont pour fonction de protéger les nourrissons des maladies infectieuses, ou si les générations d’enfants Biomilq à venir devront plutôt compter sur les batteries supplémentaires de ses vaccins OGM.

Sans se laisser impressionner, Vandana Shiva observe que Bill Gates “veut nous priver de bonnes protéines et de graisses saines et nous rendre accros à ses déchets synthétiques cultivés en laboratoire”.

Gates est le fondateur et le plus grand donateur de la filiale des Nations Unies, GAVI, une fausse agence gouvernementale qu’il a créée pour faire passer ses diaboliques concoctions chimiques, médicales et alimentaires, et pour mener de sinistres expérimentations de vaccinssur les Africains et les Indiens. Depuis 2014, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, financée par la Fondation Gates à hauteur de près de850 000 dollars, s’efforce de promouvoir l’utilisation de protéines À base d’insectes, destinés aux populations pauvres en particulier. GAVI définit les guêpes, les coléoptères, les grillons et autres insectes comme des sources de nourriture ” insuffisamment exploitées “.

Dans le sillage de M. Gates, GAVI estime que les insectes constitueront bientôt un complément alimentaire important pour les enfants pauvres et sous-alimentés.

Probablement en prévision de ce grand jour, la Fondation Gates a investi dans une entreprise sud-africaine qui fabrique des protéines comestibles à partir d’asticots cultivés. L’usine de cette société abrite un milliard de mouches et produit quotidiennement 22 tonnes d’asticots qui, eux, se nourrissent des déchets des abattoirs, des municipalités et des ménages. Puisque les marchés ne sont pas encore prêts pour les asticots comme nourriture humaine, Gates vend en attendant sa farine d’asticots à des usines de transformation de la viande comme celles que possède son partenaire, Tyson Foods, pour nourrir des poulets élevés en batterie, et aux grandes piscicultures, comme celles appartenant à Unilever, une multinationale de 58 milliards de dollars, qui est à la fois un partenaire commercial de M. Gates et un bénéficiaire d’une subvention de son singulier organisme caritatif public.

Comme à son habitude, Gates a bien sûr également mobilisé les agences internationales qu’il contrôle et les grandes entreprises avec lesquelles il collabore pour mener à bien son programme de faux produits alimentaires, notamment les programmes financés par le même Gates, comme le Forum économique mondial (WEF), qui réunit chaque année à Davos les milliardaires du monde entier pour planifier et tracer l’avenir politique et économique de l’humanité.

Le président du WEF, Klaus Schwab, est l’auteur du livre influent “COVID-19″ : The Great Reset”, la grande réinitialisation, que le WEF a apparemment envoyé non seulement à la plupart des représentants politiques élus du monde entier, mais aussi aux responsables régionaux.

Schwab soutient que les puissants devraient profiter de la crise de la COVID pour imposer des contrôles autoritaires, une surveillance omniprésente, de nouveaux modèles économiques répressifs et un gouvernement mondial à une humanité en plein chaos, terrorisée et soumise. La Grande Réinitialisation est le plan du WEF pour reconstruire systématiquement une nouvelle économie contrôlée après la pandémie covid-19.

Schwab et le prince Charles ont dévoilé « La Grande Réinitialisation » lors d’un sommet du WEF en mai 2020. C’est une vision pour transposer le monde dans un État de surveillance totalitaire et autoritaire, manipulé par des technocrates en vue de gérer des populations traumatisées, de transférer la richesse vers le haut et de desservir les intérêts de l’élite que forment les oligarques milliardaires. Pour “réinitialiser” les politiques alimentaires mondiales, le WEF a promu et s’est associé à une organisation appelée EAT Forum, qui se présente comme le “Davos de l’alimentation”.

Le co-fondateur de l’EAT est le Wellcome Trust, une organisation fondée, financée et stratégiquement liée au fabricant de vaccins GlaxoSmithKline, laboratoire pharmaceutique dans lequel Gates a massivement investi. La plus grande initiative de EAT se nomme FReSH, que l’organisation définit comme un outil pour piloter la transformation du système alimentaire. Les partenaires du projet sont Bayer, Cargill, Syngenta, Unilever et le géant de la technologie Google.

Le Forum EAT travaille avec ces multinationales pour “ajouter de la valeur aux affaires et à l’industrie” et ” fixer l’agenda politique”. Pour faire avancer cette entreprise à but lucratif, l’EAT collabore avec près de 40 administrations métropolitaines en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Australie. L’organisation aide également le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), financé par Gates, à élaborer de nouvelles directives en matière d’alimentation et à mettre en place des initiatives de développement durable.

Selon Frédéric Leroy, professeur de sciences nutritionnelles et de biotechnologie à l’Université de Bruxelles, le réseau EAT travaille en étroite concertation avec certaines des plus grandes sociétés spécialisées dans la viande artificielle, dont Impossible Foods et d’autres sociétés de biotechnologie, afin de remplacer les aliments nutritifs et sains par des mixtures génétiquement modifiées issues des laboratoires de Gates.

“Ils présentent cela comme de la nourriture saine et durable, ce qui bien sûr n’est ni l’un ni l’autre”, a déclaré M. Leroy à The Defender.

Le Dr Shiva raille également de la propagande constante de Gates qui prétend que ses viandes OGM servent à nourrir les enfants et à faire reculer le changement climatique :

“Ces aliments, ces contrefaçons fabriquées en laboratoire, sont en fait des brevets sur notre nourriture, et il n’est pas du tout question de nourrir les gens ou de sauver le climat, comme le prétendent M. Gates et ses amis biotechs. Le programme alimentaire proposé par EAT n’a rien à voir avec de la nutrition, mais beaucoup en revanche avec les multinationales et le rachat du système alimentaire par ces dernières”.

M.Leroya précisé : “Des sociétés comme Unilever et Bayer et d’autres compagnies pharmaceutiques sont déjà des transformateurs chimiques, donc beaucoup de ces firmes sont très bien placées pour profiter de ce nouveau commerce alimentaire qui tourne autour de la transformation des produits chimiques et des ingrédients nécessaires à la production de ces aliments fabriqués en laboratoire à l’échelle mondiale”.

Denrées alimentaires enrichies

Les aliments de synthèse et les OGM ont tendance à être pauvres en micronutriments vitaux pour la santé humaine. Le glyphosate, par exemple, fonctionne comme un chélateur. (*Produit chimique qui forme avec les ions positifs bi- et trivalents (notamment les métaux lourds toxiques) des complexes stables, non toxiques, éliminables, dans les urines. (Les chélateurs sont surtout utilisés dans le traitement des intoxications par les métaux et les corps radioactifs.) Il tue les adventices en éliminant par lessivage les éléments minéraux constitutifs de la vie. Les cultures agricoles exposées au glyphosate ont une valeur nutritionnelle bien inférieure à celle des aliments naturels.

Les personnes qui se nourrissent des aliments transformés, artificiels et à base d’OGM de Gates peuvent avoir l’estomac plein, tout en souffrant, cliniquement parlant, de malnutrition. M. Gates se dépêche de résoudre ce problème en achetant des technologies et en s’associant à des entreprises comme Roche et Kraftqui ajoutent artificiellement des minéraux et des vitamines aux aliments qu’ils commercialisent. Il travaille en parallèle à la promotion de lois dans les pays en développementpour rendre obligatoire ce type de fortification alimentaire. Ces lois profitent aux fabricants de pesticides et de produits alimentaires transformés au détriment des paysans qui travaillent de manière traditionnelle et en agriculture biologique. Comme des entreprises américaines comme Roche, Kraft, General Foods et Philip Morris produisent déjà leur fromage fondu et leurs céréales en les “fortifiant”, elles sont bien sûr les partenaires enthousiastes de M. Gates dans cette arnaque à grande échelle.

J’ai déjà assisté à une arnaque de cette envergure d’un autre escroc issu de la Big Food dans ma carrière. En 2003, je représentais des milliers de petits exploitants agricoles polonais dans lalutte contre l’implantation de porcheries industrielles de Smithfield Foods en Pologne. Le vice-premier ministre polonais, Andrzej Lepper, m’a raconté que les responsables de Smithfield lui avaient offert un pot-de-vin d’un million de dollars pour soutenir une loi obligeant les abattoirs à installer des technologies d’hygiène de pointe, notamment des robinets de toilettes à fonctionnement laser. Smithfield savait pertinemment que cette loi aurait pour effet de faire fermer les 2 600 abattoirs familiaux qui fabriquaient la saucisse de kielbasa, spécialité polonaise. En étant alors la seule société qui puisse se permettre d’acheter ces lasers, Smithfield obtiendrait ainsi le contrôle exclusif de la totalité des abattoirs polonais et des exportations lucratives de kielbasa.

Gates a emprunté ses réglementations sur la fortification des aliments au manuel de Smithfield. En exigeant que tous les aliments soient obligatoirement fortifiés, les produits Kraft comme le Cheez Whiz et l’American Singles, et ses produits Kool-Aidet Tang contenant des suppléments vitaminiques, se mettent en position de remplacer le fromage de chèvre et le lait de chèvre produits localement sur les marchés des villages et de mettre les petits agriculteurs africains en faillite.

Pour faire avancer son programme d’aliments fortifiés obligatoires, M. Gates a créé une autre de ses organisations quasi-gouvernementales incontournables, la Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN) visant à aider les multinationales alimentaires (partenaires commerciaux de Gates) à faire pression pour obtenir des tarifs et des taux d’imposition favorables pour les aliments transformés et fortifiés, ainsi qu’un examen accéléré de la réglementation de ses nouveaux produits dans les pays ciblés. Le consortium GAIN de Gates donne également de l’argent aux gouvernements locaux pour stimuler la demande d’aliments fortifiés, par le biais de campagnes de relations publiques à grande échelle, ou en offrant des « labels d’approbation» gouvernementaux pour les produits alimentaires de ces sociétés.

Gates, GAVI et GAIN

Gates a modélisé son projet GAIN d’après son programme mondial de vaccins d’un milliard de dollars (GAVI). En se faisant passer pour une agence de santé publique, GAVI a réussi à mobiliser les agences publiques et l’industrie privée pour écouler avec profit des vaccins non testés, expérimentaux ou discrédités, et souvent mortels, afin d’inoculerdes enfants pauvres dans les pays en développement.

Suivant le modèle GAVI, M. Gates a lancé son programme GAIN de 70 millions de dollars lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les enfants. GAIN collabore notamment avec les agences des Nations unies contrôlées par Gates, telles que la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF, ainsi qu’avec les grandes sociétés de produits alimentaires transformés comme Philip Morris et Kraft, dans lesquelles il a investi.

Selon Vandana Shiva, l’objectif de GAIN est de “coordonner les campagnes qui font pression sur les pays africains et asiatiques pour qu’ils accordent des subventions absolument indécentes, des allègements fiscaux et des exemptions tarifaires ainsi que d’autres privilèges aux aliments industriels”.

Certains experts sont préoccupés par le fait que Bill Gates et les multinationales alimentaires s’associent pour coloniser les systèmes alimentaires des pays sous-développés et vendre des aliments transformés sous la bannière de la santé publique.

Le Dr Mark Hyman, auteur à succès du New York Times et responsable de la Stratégie et de l’Innovation au Centre de médecine fonctionnelle de la Clinique de Cleveland, m’a dit :

” … bien qu’ils soient parfois enrichis en vitamines et minéraux, les aliments transformés sont chargés de sucre, d’amidon, d’huiles transformées, de colorants artificiels, de conservateurs, de pesticides et de sodium, qui contribuent au double fardeau de l’obésité et de la malnutrition, et à l’épidémie de maladies chroniques. Dans le monde, 11 millions de personnes meurent chaque année à cause d’un excès en aliments ultra-traités et d’un manque d’aliments complets protecteurs, ce qui fait des aliments transformés la première cause de mortalité dans le monde”.

Dr Hyman appelle ces aliments « lecontraire » de la nutrition. Shiva est bien d’accord avec lui: “Le programme GAIN”, dit-elle, “vise moins à résoudre la malnutrition qu’à forcer les nations pauvres à ouvrir l’accès à leurs marchés, et à anéantir les producteurs locaux”.

“Les aliments dits enrichis sont des solutions techniques illusoires à des problèmes socio-économiques complexes. Des solutions sociales et économiques fonctionneraient mieux à long terme”, affirme le professeur Marion Nestle. Marion Nestle, professeur émérite au département « Nutrition, études alimentaires et santé publique », à l’université de New York (chaire Paulette Goddard), est l’icône vénérée de l’alimentation et de la nutrition. Nestle, l’auteur de Food Politics: How the Food Industry Influences Nutrition and Health, m’a dit :

“À une exception près, le sel iodé, les aliments enrichis coûtent trop cher, n’atteignent pas les objectifs fixés ou ont une portée trop limitée pour faire ce qu’ils sont censés faire. Je considère que ces lois résolvent un problème pour les entreprises qui fabriquent ces produits, mais ne remédient pas aux carences en nutriments et en calories. Je ne suis pas un fan des aliments enrichis. Je souhaite qu’une grande variété d’aliments naturels soit rendue plus disponible et moins chère, et qu’ils soient produits localement. Je suis donc d’accord avec les critiques. Je souhaite que la Fondation Gates investisse dans des projets visant à promouvoir la production alimentaire locale à petite échelle”.

Intelligence artificielle : Ou comment débarrasser le monde des agriculteurs

Gates dit qu’il veut relancer l’économie agricole entransformant l’agriculturegrâce à une IA de haute technologie très efficace pour créer les “fermes du futur”. Selon Gates :

“Autrefois, nous devions tous aller cultiver la terre. Nous avions à peine de quoi manger, quand le temps était mauvais, les gens mouraient de faim. Maintenant, grâce à de meilleures semences, des engrais, beaucoup de choses, la plupart des gens ne sont plus agriculteurs. Et donc l’IA va nous apporter une nouvelle productivité formidable.”

Par-dessus tout, il veut que tout cela soit mis rapidement en place. L'”accélération informatique” de M. Gates permettrait d’accélérer l’adoption de ces innovations bénéfiques pour réaliser ses projets ambitieux en apportant des percées scientifiques aux petits agriculteurs avant que le changement climatique ne détruise leurs récoltes.

Mais Shiva met en garde les agriculteurs américains, déjà noyés sous les dettes, de se méfier des promesses de Gates de leur lancer un hameçon:

“Lorsque Bill Gates a imposé ses technologies de “sauvetage” diaboliques aux agriculteurs indiens, les seuls à en bénéficier ont été Gates et ses partenaires multinationaux. Il a donné de l’argent au gouvernement et à une entreprise appelée Digital Green, et il a fait des promesses extravagantes, entre autres de transformer l’agriculture indienne grâce au numérique. Ensuite, la coopération avec les fonctionnaires gouvernementaux achetés.

“Bill Gates a installé des caméras et des capteurs électroniques dans les maisons et les champs des agriculteurs indiens. Il a utilisé leurs téléphones portables, qu’il leur a donnés gratuitement, et ses installations à fibre optique et 5G – qu’il a persuadé la société indienne de télécommunications de financer – pour cataloguer, étudier et voler gratuitement les données sur les récoltes des agriculteurs, les pratiques locales et les connaissances agricoles. Puis il les leur a revendues comme de nouvelles données. Au lieu de transformer numériquement les exploitations agricoles comme il l’avait promis, il a transformé les agriculteurs indiens en informations numériques. Il a privatisé leurs semences et récolté le travail du système public. Il les a dépouillés de leur capital de connaissances et de leur patrimoine héréditaire génétique, et il a installé des semences OGM ainsi que diverses autres pratiques insensées”. Shiva ajoute : “Son programme clair était de chasser les petits agriculteurs de leurs terres et, à terme, de mécaniser et de privatiser la production alimentaire”.

Christian Westbrook, chercheur agricole et fondateur du podcast en ligne «Ice Age Farmerse donne du courage en mentionnant le fait que les agriculteurs américains connaissent l’identité de Bill Gates : “Nous sommes conscients des préjudices qu’il a causés aux petits agriculteurs du Mexique, d’Afrique et de l’Inde. Nous savons que ses récents achats de terres ici ne sont que le début de la Révolution verte 3.0. Il veut faire disparaître le caractère véritablement démocratique des paysages champêtres américains et de nos familles de paysans – pour nous voler nos moyens de subsistance, nos connaissances, nos graines et nos terres”.

Westbrook prend note du fait que, comme tous les malfaiteurs, Gates est toujours très pressé:

“Sa stratégie est de faire en sorte que tout le monde avance si vite en besogne, que personne ne puisse voir l’arnaque. Il nous dit toujours que le changement climatique ne peut pas attendre, que nous devons accélérer l’accès à ces produits et l’adoption de ses technologies, que la recherche n’avance pas assez vite”.

Westbrook m’a dit que le discours sans fin de M. Gates sur “l’accélération du processus” et ses promesses extravagantes de nouvelles technologies miraculeuses, d'”investissements” et de partenariats “public-privé” font toutes partie de son escroquerie. « Il ne cesse de dire à tout le monde que nous avons besoin d’accélérer, d’accélérer, d’accélérer. »

Beaucoup d’agriculteurs disent qu’ils ne tiennent absolument pas à être sauvés par Gates. Westbrook dit qu’il pense que Gates a l’intention de faire de ses exploitations coloniales américaines des fleurons – des vitrines pour sa gamme de technologies numériques destinées aux agriculteurs américains. “Il le fait pour les mêmes raisons qui l’ont poussé à apporter sa technologie dans les fermes indiennes – pour voler leur savoir, et les déloger de leurs terres.”

Trent Loos, un éleveur en sixième génération et activiste agricole du Midwest, m’a dit que les agriculteurs ont une réaction instinctive contre les milliardaires qui “jouent au Monopoly” avec les terres agricoles américaines :

“Il est difficile pour de jeunes agriculteurs, voire pour ceux qui travaillent dans l’agriculture depuis des générations, de rivaliser avec des personnes qui ont les poches si bien garnies. Cela constitue assurément une entrave pour eux. Lorsque des personnes possédant ce type de richesse commencent à acheter des fermes, on se demande ce qu’elles manigancent vraiment. Personne ne veut louer de terres à Bill Gates, ou travailler comme son métayer”.

Westbrook dit qu’il pense que Gates poursuit un dessein beaucoup plus sombre encore. Tout comme Shiva, Westbrook pense que Gates et les autres gentlemen voleurs de son acabit utilisent les prétextes du climat, de la biodiversité et de la menace de pandémie zoonotique pour éliminer les êtres humains de la filière agricole et les chasser de leurs propriétés. Et il y a suffisamment de données pour le prouver. La Fondation Gates est largement impliquée dans Alphabet, la société mère de Google. Dans le cadre de son projet “Mineral”, Alphabet a inventé des robots “renifleurs de récoltes”, conçus pour remplacer les agriculteurs et les éleveurs. Son projet “Moonshot” consiste à “développer et tester une série de prototypes logiciels et matériels basés sur des avancées en matière d’intelligence artificielle, de simulation, de capteurs, de robotique, etc.

Moins d’un an après avoir acheté Whole Foods, Jeff Bezos – et Gates a un investissement considérable dans Amazon – a également investi massivement dans des fermes verticales contrôlées par des robots qui minimisent également l’implication humaine dans l’agriculture.

Westbrook dit : “Il veut faire disparaître les gens des fermes, faire disparaître les animaux, et nous faire tous manger sa viande à base de plantes et de protéines d’insectes”.

“Gates parle de l’agriculture comme d’un vestige archaïque, pittoresque, sale, dangereux, inefficace et barbare, passéiste, qui nous menacerait en augmentant la menace du changement climatique et les risques de pandémies mondiales tout en mettant les humains en contact dangereux avec des microbes”, déclare Howard Vlieger, un agriculteur de l’Iowa qui a travaillé comme consultant en cultures et en bétail aux États-Unis et au Canada depuis 1992.

Vlieger est un expert des impacts des pesticides et des OGM sur les produits alimentaires et les sols. “L’objectif de M. Gates est d’éloigner le monde “d’une agriculture animale durable et humaine qui valorise notre contact avec le sol et trouve un bon équilibre dans notre interaction respectueuse avec la nature – pour le rapprocher des vaches artificielles et d’un sinistre paradigme chimique qui sont autant de caractéristiques de la dystopie du haut vers le bas. Sa vision est celle d’une alimentation contaminée et malsaine et d’une séparation entre l’homme et la nature”.

“Gates semble n’avoir aucune idée de la joie que les gens ordinaires – des gens comme notre famille – ressentent en pratiquant l’agriculture”, m’a dit Nicolette Niman. Niman est éleveuse et agricultrice en Californie, et l’auteur des livres “Righteous Porkchop” et “Defending Beef”. Son mari Bill est le fondateur du Niman Ranch, une coopérative de centaines de petits éleveurs américains de bovins et de porcs respectueux de la durabilité, qui commercialisent du bœuf et du porc biologiques de haute qualité provenant d’exploitations herbagères durables.

L’agriculture et l‘élevage régénératifs enrichissent considérablement la vie des hommes. C’est un travail stimulant, fondé sur notre contact intime avec la terre. Au mieux, une bonne agriculture est une quête pour comprendre et suivre les modèles de la nature”, a déclaré Niman. Niman dit aussi que Gates semble s’intéresser fort peu à la sagesse de la nature :

“Il ne semble pas comprendre que notre engagement vis-à-vis de la terre, et la joie que nous retirons de notre contact avec elle, notre relation complexe avec nos animaux, même avec toutes les épreuves et les difficultés que nous pouvons rencontrer, sont les sources-mêmes de notre liberté, de notre dignité, et de notre bonheur d’être les maîtres de notre destin.

“Nous devons créer un monde qui respecte la souveraineté individuelle, le traitement respectueux des animaux et la protection de nos sols. Nous devons comprendre qu’une relation saine avec la nature n’est pas seulement vitale pour notre santé et notre climat, c’est aussi la source de notre dignité, de notre liberté et de notre prospérité à l’ère post-industrielle”.

En utilisant des technologies de pointe, tous ces militants de divers continents ont exprimé leur malaise face à la tendance de Gates à considérer la population, plutôt que les gens, et à considérer la gestion de la population comme un problème qui aurait un besoin urgent de ses solutions technologiques à lui.

« Gates voit la forêt, pas les arbres », observe Vlieger. “Et même lorsqu’il regarde la forêt, il semble n’y voir que des planches de bois – et comment il pourrait tirer parti des espaces naturels pour faire de l’argent et commercialiser les gens. Vlieger poursuit :

“L’habitude de Gates de voir chaque défi humain à travers la lorgnette d’une solution technologique quelconque dont il pourrait tirer profit va bien au-delà de la myopie. C’est de la pathologie – de la sociopathologie, pour être précis. Gates est un sociopathe dangereusement puissant qui dispose de 137 milliards de dollars et qui a la vision d’une technocratie du haut vers le bas. Est-ce que cela n’inquiète personne ?”

Westbrook affirme que Gates, Cargill et Tyson sont un puissant cartel qui a pour mission de mettre fin à l’agriculture animale et d’expulser les êtres humains des fermes. « Il s’agit en fait d’une « agriculture de remplacement », dit M. Westbrook. “Ils utilisent même ce terme, d’ “agriculture alternative”.”

La vision de Westbrook sur l’avenir dystopique du totalitarisme technocratique envisagé par Bill Gates pourrait ressembler à une théorie conspirationniste sans fondement – à condition toutefois de faire fi de tous les faits qui viennent l’étayer. Il prédit que nous assisterons très bientôt – dans quelques mois, et non dans des années – à des pénuries alimentaires artificielles et à des pressions visant à faire disparaître, puis à “améliorer” les paysages ruraux en laissant les terres agricoles tourner au ralenti et en remplaçant les emplois agricoles par des robots et l’intelligence artificielle.

Westbrook prédit également les actions menées par les gouvernements pour pousser les populations vers les méga-cités et les villes intelligentes où les entreprises sont fermées, les emplois rares et où la plupart d’entre nous dépendront d’un revenu de base universel payé en devises numériques – révocable, bien sûr, en cas de non-conformité et de désobéissance. Westbrook décrit un scénario “où le bétail humain dépend entièrement du gouvernement pour l’argent et la nourriture, et où tous les gens sont tous regroupés au même endroit dans les villes intelligentes et donc aisément surveillés par les technocrates de la Grande Réinitialisation de Gates”. Westbrook enchaîne :

“Ils sont en train de suspendre la production alimentaire et, plus largement, ils ferment toute activité économique, toute activité humaine, en nous enfermant dans leurs villes intelligentes. C’est assez effroyable. Et maintenant que nous avons ces pandémies, nous avons dû appliquer la loi martiale médicale, et puisque tout cela est une crise sanitaire, nous allons également devoir prendre en charge toutes vos productions alimentaires et vos besoins nutritionnels. Ils ont conjugué ces deux aspects”.

Le temps nous dira si le cauchemar décrit par Westbrook n’est qu’une théorie complotiste parano – j’ose l’espérer.

Sommet sur les systèmes alimentaires

En 2009, Bill Gates, un milliardaire non élu, sans fonction gouvernementale ni portefeuille diplomatique, a lancé son entreprise mondiale de vaccins par un discours aux Nations unies. Il a annoncé le versement de 10 milliards de dollars et a proclamé le lancement de sa “Décennie des vaccins“. Son projet s’est déroulé comme sur des roulettes. Les contributions financières de Monsieur Gates lui ont permis d’exercer un contrôle absolu sur l’OMS. Comme l’ont rapporté les services des Affaires étrangères, “Peu d’initiatives politiques ou de normes établies par l’Organisation mondiale de la santé sont annoncées avant d’avoir été officieusement approuvées par le personnel de la Fondation Gates”.

M. Gates a créé et financé de puissantes fausses agences gouvernementales comme PATH, GAVI, CEPI et la Brighton Collaboration, afin de promouvoir les vaccins dans les pays en développement, de consolider son contrôle sur la santé publique et de préparer le terrain pour le putsch mondial sur les vaccins qu’il avait prévu pour 2020.

En janvier 2019, l‘OMS a soigneusement déclaré – en ne citant aucune preuve spécifique – que “l’hésitation à se faire vacciner” était l’une des principales menaces pour la santé mondiale. Le cartel médical de Gates a repris cette déclaration avec des campagnes orchestrées dans tous les États américains et dans des pays du monde entier par des politiciens financés par l’industrie pharmaceutique qui ont introduit des lois pour rendre les vaccins obligatoires et mettre fin aux exemptions.

Deux mois plus tard, le puissant président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff – un autre des bénéficiaires financiers de Gates – a exigé que les médias sociaux et les sociétés de médias commencent à censurer la “désinformation sur les vaccins” – un euphémisme pour toute affirmation qui s’écarterait des déclarations officielles de l’industrie pharmaceutique et du gouvernement. M. Gates a des intérêts considérables dans Google, Apple, Amazon et Facebook. Ces compagnies ont toutes commencé à censurer allègrement toute critique au sujet des vaccins.

Un an plus tard, l’épidémie de COVID-19 a fourni à Gates et à son cartel du vaccin une occasion bien pratique de consolider leur contrôle sur l’humanité tout entière. Un article de Derrick Broze paru en mai 2020 dans The Last American Vagabond observe que “En retraçant les investissements de sa Fondation et les relations de Gates, nous constatons que pratiquement chaque personne impliquée dans la lutte contre COVID-19 est liée à Gates ou à sa Fondation au moins à deux niveaux”. Leur relation a donné à Bill Gates et à sa Fondation une influence sans précédent sur la manière de faire face à cette pandémie.

M. Gates a déclaré à plusieurs reprises, lors d’apparitions sur pratiquement tous les réseaux, sur toutes les émissions du câble et sur toutes les plateformes médiatiques, que toute activité économique devrait cesser jusqu’à ce que les 7 milliards d’êtres humains soient vaccinés et possèdent des passeports de vaccination. Sa “Décennie de la Vaccination” proclamée lors de son apparition à l’ONU en 2009 s’est donc déroulée sans le moindre heurt. Sous la houlette de l’ancien protégé et fidèle partisan de M. Gates, M. Fauci, le ministère américain de la santé et des services sociaux a organisé la garantie de non-responsabilité pour les vaccins COVID et a affecté 48 milliards de dollars de l’argent des contribuables à l’achat et à la distribution d’une série de nouveaux vaccins expérimentaux, dont beaucoup appartiennent à M. Gates.

Le contrôle complet du processus par M. Gates a donc ainsi pu être mené à bien. La mise en œuvre de sa déclaration prédictive de vaccination aura été réalisée de manière élégante et sans faille. Et maintenant, les substituts de Gates déploient le même scénario pour faire avancer son programme alimentaire totalitaire.

Lors de la séance plénière des 14 et 18 octobre de la 46e session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale des Nations unies, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a annoncé la préparation d’un sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires en 2021. António Guterres a admis que le sommet avait été demandé conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Forum économique mondial (FEM). Bill Gates via sa fondation finance grassement et contrôle ces quatre organisations.

Le sommet des Nations unies consacré aux systèmes alimentaires a effectivement annoncé un programme parallèle à celui lancé par le WEF lorsqu’il a accueilli sa Conférence du Great Reset, grande réénitialisation, en juin 2020. Dans le cadre de ses investigations sur le Sommet des Nations unies consacré aux systèmes alimentaires, AGRA Watch (le groupe de défense des intérêts de la population qui suit de très près les activités de Gates et de sa fondation depuis l’échec de sa Révolution verte en Afrique) a découvert que parmi les 12 personnes participant au Sommet, 11 avaient des liens étroits avec la Fondation Gates.

Selon Heather Day, de AGRA Watch, dans certains cas, ces organisations ont été directement financées par la Fondation Gates ainsi que par d’autres programmes spécifiques financés par Gates, et qui ont joué un rôle prépondérant : “Donc il faut non seulement parler de Bill Gates, mais bien de tous les participants, qui travaillent presque tous pour lui. Ce sont eux les initiateurs du sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires”.

Lors de la nomination de Kalibata, plus de 500 organisations ont envoyé deux lettres au secrétaire général António Guterres, lui demandant de révoquer Kalibata de son rôle de leader en raison de ses liens avec des personnalités du monde des affaires, et exprimant d’autre part leur inquiétude quant à l’influence croissante des sociétés transnationales aux Nations unies.

En réponse à ces demandes de la part de la société civile, 12 dirigeants représentant des banques, des institutions académiques et le secteur privé ont écrit une lettre pour annoncer leur soutien à Kalibata. Dans leurs recherches sur le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, AGRA Watch (le groupe de défense de la base qui suit Gates et la révolution verte ratée de sa fondation en Afrique) a constaté que sur les 12 personnes impliquées dans le Sommet, 11 ont des liens étroits avec la Fondation Gates. Dans certains cas, ces organismes ont été directement financés par la Fondation Gates et d’autres Gates ont financé des programmes spécifiques qui avaient des rôles importants.

Il y a pire encore : Antoine Guterres a nommé le Dr. Agnès Kalibata en tant qu’envoyée spéciale du Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires. Kalibata, la présidente du programme AGRA de Gates/Rockefellerqui a donc orchestré la tristement célèbre révolution verte en Afrique, laquelle se solda par un échec total. Kalibata est donc le responsable idéal pour faire connaître l’AGRA au monde entier. Le sommet, prédit-elle, réunira toutes les principales parties prenantes dans un partenariat public-privé “pour rendre les systèmes alimentaires inclusifs, adaptés au climat et résistants, et apporter le soutien nécessaire à une paix durable

Kalibata n’a pas manqué de rappeler l’urgence de la situation aux participants du Sommet sur les systèmes alimentaires. Il ne leur reste que dix ans pour accélérer la transformation de nos systèmes alimentaires afin d’atteindre les objectifs de développement durable en matière de climat, de nutrition et de lutte contre les pandémies.

Le sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires définira le plan de la “Décennie de l’alimentation” de Gates pour l’agenda alimentaire mondial qui doit être accompli d’ici 2030. Nous ne pouvons que prier pour que le prochain programme sanitaire de Gates pour l’humanité ne se caractérise pas par le même niveau de violence traumatisante pour nos droits civils, notre économie mondiale, les traditions de notre civilisation, l’idéalisme des démocraties et notre autodétermination que celui qui a marqué sa “Décennie des vaccins” de 2020.

Conclusion

La Fondation Gates ne constitue pas un organisme de philanthropie comme nous l’entendons habituellement. Elle apporte un soutien infime, voire nul, à des causes sociales comme la Wounded Warrior Foundation, l’ASPCA (American Society for the Prevention of Cruelty to Animals, société américaine telle la SPA), l’environnement ou les groupes de défense du droit de vote ou des droits civils.

Il s’agit en réalité d’une philanthropie que l’on peut qualifier de philanthropie armée, que M. Gates a lancée en 1994 pour redorer son blason après que l’affaire antitrust de Microsoft l’ait démasqué en tant que menteur, tricheur, voleur et manipulateur visant à exercer un contrôle monopolistique criminel sur tous les circuits d’information dans le monde entier.

Gates a depuis investi 36 milliards de dollars dans la Fondation Gates, qui a une valeur de 46,9 milliards de dollars sur laquelle lui et sa femme exercent un contrôle total. La fondation n’a distribué que 23,6 milliards de dollars de subventions caritatives, et ces “dons” comprennent des milliards de dollars de dons déductibles des impôts à des multinationales dans lesquelles Gates détient des participations, comme Merck, GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi.

Le cerveau ingénieux de M. Gates a conçu ce plan afin de créer une fondation qui d’une part protège ses revenus et lui permette d’autre part de puiser dans l’argent des contribuables en investissant les gains de la fondation dans des projets qui multiplient sa richesse à lui, et accroissent son pouvoir et son prestige auprès du public, tout en lui évitant de payer des impôts.

Grâce à cette structure, il peut faire des dons déductibles d’impôt à des sociétés dont il est partiellement propriétaire, engranger des bénéfices à titre personnel et pour la fondation, éviter de payer des impôts et dissimuler ainsi sa fortune de mille et une façons. C’est ce qu’on appelle gagnant-gagnant ! Gates a fait de sa fondation l’incarnation-même de son aspiration au monopole et au contrôle – un instrument de philanthro-capitalisme impitoyable qui détourne les ressources publiques et gomme les frontières entre les intérêts des entreprises et ceux de la population, qui dissimule ses ambitions de profit privé par une rhétorique pseudo-bienveillante et s’octroie le contrôle exclusifde la santé publique, des systèmes de subsistance de notre planète, de notre économie et de notre population.

Gates a fait de sa fondation un outil pour coordonner les activitésde ses collègues milliardaires, des régulateurs pris en otage et de ses partenaires commerciaux des secteurs des industries pharmaceutiques, de l’énergie sale, des aliments génétiquement modifiés, des télécommunications et de Big Data, ainsi que des journalistes achetés et en état de mort cérébrale qui profitent collectivement des misères croissantes du monde dystopique qu’ils ont arrangé pour le reste d’entre nous. Gates et ses acolytes, sbires et autres suppôts, attise dans un premier temps la peur des pandémies, du changement climatique, des extinctions massives – pour imposer sa vision des nouvelles technologies comme l’unique planche de salut, qu’il est bien sûr le seul à pouvoir mettre en œuvre.

Alors même qu’il consolide son contrôle sur nos systèmes de santé et d’alimentation, M. Gates promeut les monnaies numérisées, en qualifiant ces systèmes de “priorité humanitaire mondiale. (L’adjuration finale de Kissinger est, »Qui contrôle l’argent contrôle le monde») et dans le financement infrastructures terrestres et spatiales et 5G, des centres d’analyse de la taille d’une ville,et puces RFID ou biométriques pour extraire et récolter nos données et bio-données et comme mécanismes de surveillance, de profit et de contrôle.

Gates prévoit une flotte de satellites qui sera en mesure d’arpenter chaque pouce carré de la planète 24 heures par jour. De tels systèmes seront sans doute nécessaires au moment où les populations commenceront à se soulever contre des structures politiques et économiques qui dépouillent les citoyens de leur pouvoir, transfèrent la richesse vers le haut et condamnent la majeure partie de l’humanité à une survie sans espoir et dénuée de sens.

Le Dr Vandana Shiva, militante pour la démocratie et la liberté agricole, affirme que le philanthro-capitalisme de Gates est une “une force de destruction avec le potentiel de pousser l’avenir de notre planète vers l’extinction et l’effondrement écologique”. Shiva accuse Gates d’utiliser le capitalisme philanthropique pour accélérer le rachat par les multinationales de nos semences, de notre agriculture, de notre alimentation, de nos connaissances et de nos systèmes de santé, et ce à l’échelle planétaire. “Il finance la manipulation de l’information et stimule l’érosion de la démocratie – tout cela dans le but d’obtenir le pouvoir et des profits personnels.”

Selon Shiva, la Fondation Gates a été le moteur d’une “alliance maléfique” entre le grand capital, les institutions scientifiques et technologiques et les gouvernements pour établir un empire mondial sur la vie, par le biais de monocultures, de brevets et de monopoles conçus pour détruire le monde naturel de la diversité, de l’auto-organisation et de la liberté.

“Vous avez vu la perversité dont ils peuvent faire preuve dans le domaine des vaccins au nom de la santé publique”, m’a dit Shiva. « Eh bien, maintenant il contrôle la terre. Il contrôle la graine. Il contrôle la nourriture. Il a le pouvoir ultime de nous affamer tous à mort.