Pour la cinquième fois depuis le début de la pandémie de COVID, début 2020, la montée en flèche du prix de l’action Moderna a donné naissance à un milliardaire.

Le Dr Stephen Hoge, président de Moderna, est le dernier actionnaire et dirigeant de la société à rejoindre le “club des trois virgules”, avec une fortune estimée à 1,1 milliard de dollars.

Les autres membres du club sont le PDG Stéphane Bancel, le président et cofondateur Noubar Afeyan, l’investisseur fondateur Timothy Springer et le cofondateur Robert Langer, rapporte Forbes.

Hoge, 45 ans, a rejoint Moderna en 2012 et possède 0,4 % des actions Moderna – d’une valeur de 365 millions de dollars – en plus d’environ 685 millions de dollars de stock options. Comme les autres actionnaires de Moderna, M. Hoge vend fréquemment des actions, dont 65,5 millions de dollars (avant impôts) entre mars 2020 et avril 2021.

Hoge est l’un des plus de 40 nouveaux milliardaires qui ont fait des fortunes à 10 chiffres avec des entreprises impliquées dans la “bataille contre le COVID“.

Selon les activistes, cette génération de richesse met en évidence les inégalités criantes qui ont résulté de la pandémie, rapporte CNN.

“Ces milliardaires sont le visage humain des énormes bénéfices que beaucoup de sociétéspharmaceutiques font du monopole qu’elles détiennent sur ces vaccins”, a déclaré Anne Marriott, responsable de la politique de santé d’Oxfam, dans un communiqué. “Ces vaccins ont été financés par l’argent public et devraient être avant tout un bien public mondial, et non une opportunité de profit privé.”

Depuis février 2020, le cours de l’action de Moderna a gagné plus de 700 %. Rien qu’au cours du mois dernier, l’action de la société a augmenté de 29 %. Au cours de cette même période, Moderna a déposé une demande d’autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la Food and Drug Administration américaine pour son vaccin COVID chez les adolescents, et a augmenté sa prévision de production de vaccin en 2021, passant de 800 millions de doses à 1 milliard.

Les contribuables paient la facture de la recherche sur les vaccins

Comme The Defender l’a rapporté précédemment, le vaccin COVID de Moderna est financé presque entièrement par les contribuables américains. Grâce à son partenariat avec le gouvernement américain, Moderna a reçu près d’un milliard de dollars pour la recherche et le développement de son vaccin à ARNm, et jusqu’à 1,525 milliard de dollars pour la livraison de 100 millions de doses, avec une option pour 400 millions de doses supplémentaires.

Selon Public Citizen, les National Institutes of Health (NIH) détiennent une participation de 50 % dans le vaccin à ARNm de Moderna, que les NIH ont contribué à développer sous l’égide du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), dirigé par le Dr Anthony Fauci.

Comme décrit dans The People’s Vaccine, le gouvernement américain a fourni des millions de dollars à Moderna dès 2013 pour l’aider à développer sa technologie ARNm. Entre-temps, le NIH a également développé de nouvelles méthodes pour cibler les protéines spike du COVID. Lorsque le nouveau coronavirus est apparu à Wuhan, en Chine, le NIH a collaboré avec Moderna pour concevoir et tester un vaccin.

La U.S. Biomedical Advanced Research Development Authority a accordé à Moderna 483 millions de dollars supplémentaires pour poursuivre le développement du vaccin et en augmenter la production.

Fauci et le NIAID ont une intérêt financier à promouvoir le vaccin Moderna plutôt que les vaccins COVID des concurrents – parce que Fauci personnellement, et d’autres membres du personnel, ont un intérêt financier dans le vaccin Moderna. Fauci et quatre de ses adjoints, triés sur le volet, se partageront avec Moderna des centaines de millions de dollars en Royalties sur les ventes du vaccin.

Moderna continue d’ignorer les problèmes liés à son vaccin

L’action de Moderna n’a cessé d’augmenter et ses hauts dirigeants en ont profité, malgré le nombre croissant de rapports de blessures et de décès consécutifs au vaccin.

Selon les dernières données du système de notification des effets indésirables des vaccins(VAERS) du Center for Disease Control and Prevention (CDC), entre le 14 décembre 2020 et le 4 juin, 329 021 effets indésirables totaux ont été signalés à la suite des vaccins COVID, dont 5 888 décès et 28 441 rapports de blessures graves.

Sur les 329 021 notifications de blessures liées aux vaccins, 152 262 ont été attribuées au vaccin COVID de Moderna, dont 11 454 blessures graves et 2 241 décès signalés.

Comme The Defender l’a rapporté cette semaine, Simone Scott, une étudiante de 19 ans en première année à l’Université Northwestern d’Evanston, Illinois, est décédée le 11 juin des complications d’une transplantation cardiaque qu’elle a subie après avoir développé ce que ses médecins pensent être une myocardite suite à sa deuxième dose du vaccin COVID de Moderna.

Scott a reçu sa deuxième dose de Moderna le 1er mai, ensuite elle a développé des complications cardiaques qui ont nécessité une transplantation cardiaque. Ses médecins n’ont pas entièrement confirmé la cause de sa mort, mais ils ont dit qu’il semble que Scott ait souffert de myocardite – qui,selon les chercheurs de la National Organization for Rare Disorders, peut résulter d’une infection, mais “le plus souvent, elle est le résultat de la réaction immunitaire de l’organisme à la lésion cardiaque initiale”.

Le 15 juin,The Defender a rapporté que Justin Harrington, un étudiant de 21 ans du New Jersey, a souffert d’une grave inflammation cardiaque après avoir reçu sa deuxième dose du vaccin COVID de Moderna.

Justin, dont l’école exigeait qu’il se fasse vacciner pour pouvoir suivre les cours à l’automne, a ressenti des symptômes de type grippal suivis de douleurs cardiaques dans les huit à douze heures qui ont suivi la vaccination.

“Il doit porter un moniteur cardiaque et prendre quatre médicaments différents pendant six mois”, a déclaré le père de Justin. “Il doit dormir assis, il ne peut pas faire d’effort et il rate l’un des moments les plus importants de sa vie.”

Pas plus tard que la semaine dernière, Moderna a déclaré qu’elle n’avait pas trouvé de lien entre son vaccin COVID et des cas d’une inflammation cardiaque rare signalés chez les jeunes ayant reçu le vaccin.

Le fabricant du vaccin a déclaré dans un communiqué qu’ il était arrivé à cette conclusion après avoir “examiné attentivement les données de sécurité disponibles à ce jour pour le vaccin Moderna COVID-19 dans les cas de myocardite et/ou de péricardite”.

Le CDC a déclaré le 10 juin lors d’uneréunion du comité consultatif sur les vaccins et les produits biologiques connexes de la Food and Drug Administration (FDA), que l’agence a recensé 226 cas d’inflammation cardiaque qui pourraient correspondre à sa “définition de cas de travail” de myocardite et de péricardite après les injections, tel que rapporté par TheDefender la semaine dernière.

Selon le CDC, un total de 475 cas de myocardite ou de péricardite ont été enregistrés chez des patients de 30 ans ou moins ayant reçu un vaccin à ARNm. L’âge médian des personnes atteintes de myocardite ou de péricardite après la première dose était de 30 ans, et après la deuxième dose, de 24 ans.

Moderna a déclaré qu’ elle “continuera à suivre de près ces rapports et travaille activement avec les autorités de santé publique et de réglementation pour évaluer plus avant cette question.”

” Nous avons clairement un déséquilibre à ce niveau “, a déclaré le Dr Tom Shimabukuro, du Bureau de la sécurité vaccinale des CDC, lors de la réunion de la FDA du 10 juin. Le comité s’est réuni pour discuter des questions de sécurité entourant l’utilisation des vaccins COVID chez les enfants dès l’âge de 6 mois.

Les CDC ont prévu une réunion d’urgence de leurs conseillers le 18 juin pour discuter des rapports d’inflammation cardiaque plus nombreux que prévu après l’administration des vaccins COVID de Pfizer et Moderna.

L’UE enquête sur le vaccin de Moderna

Le 10 mai, les autorités réglementaires de l’UE ont demandé à Pfizer et Moderna de fournir des données supplémentaires concernant leurs vaccins COVID et un lien potentiel avec l’inflammation cardiaque, après que l’agence ait terminé un examen de la sécurité des quatre vaccins COVID autorisés pour une utilisation d’urgence dans l’UE.

Dans un rapport publié le 7 mai, le PRAC a révélé que ses membres avaient connaissance de cas de myocardite et de péricardite consécutifs à la vaccination par Pfizer. Les autorités réglementaires ont déclaré que rien n’indiquait que le vaccin était à l’origine de ces cas, mais à titre préventif, le PRAC a demandé à Pfizer de fournir des données supplémentaires, notamment une analyse des événements en fonction de l’âge et du sexe, dans son prochain rapport de synthèse sur la sécurité en période de pandémie, et il examinera si d’autres mesures réglementaires sont nécessaires.

Moderna et Pfizer utilisant la même technologie ARNm pour leurs vaccins, le comité a demandé à Moderna de surveiller les cas similaires d’inflammation cardiaque.

Les vaccins à ARNm sont également liés aux caillots sanguins

Les médecins ont averti que les vaccins Pfizer et Moderna pouvaient également provoquer des troubles de la coagulation sanguine, similaires à ceux associés aux vaccins Johnson & Johnson (J&J ) et AstraZeneca.

Comme le rapportait The Defender en avril, les responsables de la réglementation américaine ont été alertés de ce fait dès décembre 2020.

Une étude publiée en avril par l’Université d’Oxford a révélé que le nombre de personnes ayant développé des caillots sanguins de type TSVC [thrombose du sinus veineux cérébral, NdT] après la vaccination COVID était à peu près le même pour Pfizer, Moderna et AstraZeneca, rapporte MarketWatch. (L’utilisation de J&J n’est pas approuvée dans l’UE, zone d’origine de l’étude).

Une recherche dans VAERS a révélé 5 907 rapports de troubles de la coagulation sanguine entre le 14 décembre 2020 et le 4 juin. Parmi ceux-ci, 2 017 rapports ont été attribués à Moderna.