Alors que les responsables de la santé réfutent le nombre croissant de décès et les autreseffets indésirables graves survenus dans le monde entier à la suite des vaccins expérimentaux COVID-19à ARNm dePfizeret Modernaet disent qu’il s’agit de’coïncidences’, la nécessité d’un examen indépendant des données sur l’innocuité des vaccins est plus que jamais nécessaire.

Une nouvelle étudeévaluée par des pairs sur les effets indésirables à la suite des vaccins contre rougeole, oreillons, rubéole, et varicelle (RORV) souligne le besoin urgent de recherches indépendantes.

L’étude, publiée sur une plate-forme en libre accès par deux chercheurs du nord de l’Italie, indique que la plupart des systèmes de surveillance sanitaire existants, que ce soit en Italie ou aux États-Unis, sont “tout à fait insuffisants pour démontrer l’incidence réelle des Événements Indésirables Post-vaccinaux (EIPV) et que les méthodes actuelles d’évaluation [vaccine-related] de la causalité peuvent être remises en cause.”

L’étude révèle également comment une nouvelle analyse des données sur les effets indésirables met en cause les “conclusions rassurantes” que les responsables aiment propager concernant l’innocuité des vaccins .

Examen les données existantes.

En 2017, l’Italie a rendu obligatoire le vaccin RORV pour les jeunes enfants. En 2021, dans leurétude en libre accès, les chercheurs italiens Paolo Bellavite et Alberto Donzelli évaluent indirectement l’impact de cette politique en examinant l’incidence des EIPV liés au RORV tel que rapporté ou étudié par le système de pharmacovigilance italien. Bellavite et Donzelli notent que, si la surveillance vaccinale de l’Italie “est principalement de type ‘passif’, elle comprend aussi des études occasionnelles de ‘vigilance active'”. C’est aussi le cas aux États-Unisoù un grand nombre d’événements ne sont jamais signalés.

Bellavite et Donzelli présentent un résumé desrésultats d’une telle étude menée dans la région des Pouilles en 2017 et 2018. Des chercheurs universitaires et des chercheurs du système de santé des Pouilles ont ainsi demandé aux parents de plus de 2 500 enfants de tenir un jounal pendant les trois semaines suivant la vaccination RORV. Les chercheurs ont ensuite assuré un suivi par téléphone et ont examiné les dossiers pertinents d’hospitalisation.

Les chercheurs des Pouilles ont constaté 992 effets indésirables post-RORV parmi les 2 149 enfants pour lesquels ils ont pu effectuer le suivi téléphonique pendant trois semaines, soit un taux de EIPV de 462 événements pour 1 000 enfants inscrits. 109 des 992 événements indésirables (soit 11 %) correspondent aux critères de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) les classant comme ‘graves’, c’est-à-dire mortels ou mettant leur vie en danger, nécessitant une intervention ou une hospitalisation, ou causant une infirmité ou une incapacité pérenne.

Les effets indésirables graves les plus courants chez les jeunes receveurs du RORV dans les Pouilles étaient l’hyperpyrexie (fièvre très élevée supérieure à 41°C : une urgence médicale), les symptômes neurologiques (y compris les troubles de l’équilibre et l’agitation), les problèmes gastro-intestinaux et la thrombocytopénie (niveaux anormalement bas de plaquettes). Tous les effets indésirables sont répertoriés comme effets secondaires dans la notice d’utilsation du vaccin RORV fabriqué par Merck (nom de marque ProQuad) ainsi que dans les notices d’utilsation pour un certain nombre d’autres vaccins pour enfants et adultes. Il faut noter que le médecin de 56 ans en bonne santé de la Floride qui est récemment mort après avoir reçu le vaccin COVID-19 à ARNm de Pfizer a développé une forme finalement mortelle de thrombocytopénie trois jours après vaccination.

La notice concernant le RORV donne aussi la liste des dizaines d’autres réactions post-vaccinales,y compris l’anaphylaxie, les convulsions fébriles, les douleurs musculaires et articulaires, l’arthrite, les troubles de la coagulation, les problèmes auto-immunes et les infections graves, y compris la rougeole et la varicelle (varicelle) !

L’étape suivante de chercheurs des Pouilles a été d’appliquer l’algorithme d’évaluation de causalité de l’OMS aux résultats obtenus. Selon les critères inflexibles et quelque peu paradoxaux del’OMS, “les réactions liées au vaccin sont celles qui ont déjà été reconnues dans des études épidémiologiques comme avoir été causées par un vaccin. Les autres effets indésirables graves qui apparaissent sont étiquetés ‘décès/événements fortuits’ ou ‘inclassables'”.

Néanmoins, l’étude des Pouilles a montré que 82 des 109 effets indésirables graves présentaient une relation causale “coïncidant avec la vaccination du RORV.” Cela se traduit par 38 effets indésirables graves pour 1 000 enfants vaccinés , soit 1 sur 26.

Aux États-Unis, où l’on s’appuie presque exclusivement sur une surveillance passive, le système de déclaration des événements indésirables(le système VAERS) a enregistré 13 382 rapports d’effets indésirables liés au vaccin RORV depuis que la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) a approuvé le vaccin ProQuad de Merck en 2005, soit une moyenne de 836 incidents signalés chaque année au cours des 16 dernières années.

Le VAERS classe comme ‘grave’ environ un sur 20 d’entre eux (4,7%), y compris 19 décès. Au cours de la même période (c’est-à-dire depuis 2005), VAERS a enregistré en plus 40 070 signalements d’effets indésirables à la suite de la vaccination ROR (soit en moyenne 2 500 par année), et 1 sur 10 a été classé comme grave. Aux États-Unis, la varicelle (V) n’est pas ajputée au vaccin ROR.

Une étude de la FDA de 2016 a examiné 204 rapports VAERS (jusqu’en 2014) concernant les nourrissons qui ont reçu le vaccin ROR et RORV, en grande partie à cause ‘d’erreurs de vaccination’. On a aussi signalé un cas d’effets indésirables sérieux sur six (soit 17 %) avant l’âge de neuf mois (alors que le vaccin est recommandé pour les 12 à 15 mois ).

Examen critique

Des experts compétents ont vivement critiqué l’algorithme de l’OMS pour son parti pris en faveur du rejet de la relation causale liée au vaccin, décrivant l’algorithme comme n’étant ‘pas adapté à l’objectif poursuivi’.

On aurait ainsi dû remarquer qu’avec la méthode de l’OMS, il y avait eu un événement indésirable grave confirmé pour 26 enfants inscrits,

Les chercheurs italiens des Pouilles n’y croient pas. Comme le notent Bellavite et Donzelli, les chercheurs des Pouilles ayant uniquement utilisé l’application des méthodes de l’OMS pour évaluer la causalité des données complètes de surveillance active ont ainsi largement minimisé leurs propres résultats en décrivant les EIPV comme “absolument rares”, confirmant et renforçant par là l’idée que “le programme de surveillance active conforte [MMRV] l’innocuité du vaccin.”

Bellavite et Donzelli contestent les conclusions complaisantes des chercheurs des Pouilles de la façon suivante :

  • Un taux de EIPV de 38 pour 1 000 (soit 1 sur 26) devrait être justement qualifié de “courant” plutôt que de “absolument rare.”
  • Les données de surveillance active des Pouilles, comparées aux données de surveillance passive des autorités sanitaires italiennes, montrent un taux d’EIPV graves liés au vaccin RORV “des centaines de fois plus élevé que prévu”.
  • La comparaison des EIPV graves qui ont montré une relation causale cohérente liée au RORV (selon l’algorithme de l’OMS) aux données de surveillance passive de l’Agence italienne des médicaments révèle une “différence encore plus élevée de 977 fois”.
  • La fréquence des symptômes neurologiques et gastro-intestinaux graves liés au RORV identifiés par la surveillance active (qui se distingue par rapport à l’incidence documentée dans la littérature et les systèmes de surveillance passive) devrait être un signal d’alerte.
  • Utiliser un EIPV de 38 pour 1000 sur une cohorte de naissances en Italie donnerait des prévisions de “des dizaines de milliers d’EIPV graves.”

Aux États-Unis, malgré les milliers d’effets indésirables signalés chaque année et le grand nombre d’autres effets indésirables non signalés, la FDAet les chercheurs du CDC (Center for Disease Control and Prevention) soutiennent que les vaccins ROR et RORV ne présentent pas”de problèmes d’innocuité majeurs”.

L’inertie des régulateurs américains est aussi contredite par une étude du gouvernement américain estimant qu’un vaccin administré sur 39 se solde par des maladies.

Bellavite et Donzelli attirent également l’attention sur d’autres considérations généralement ignorées ou négligées par les chercheurs pour qui la conclusion a priori est que l’innocuité vaccinale est “confirmée” ; cela s’applique autant aux États-Unis qu’en Italie. Par exemple :

  • Les études portant sur les effets indésirables liés au vaccin devraient tenir compte de chacune et de toutes vaccinations. La recherche sur les Pouilles s’est limitée aux réactions qui ont suivi la première injection de RORV.
  • La surveillance de l’innocuité des vaccins s’occupe rarement (voire jamais) de l’administration de plusieurs vaccins à la fois, mais l’injection le jour même des vaccins contre le RORV avec l’hépatite A en Italie pourrait être un facteur contribuant à des taux élevés d’EIPV. La situation est la même aux États-Unis avec l’innoculation simultanée de plusieurs vaccins en une seule visite.
  • Chez les personnes atteintes de susceptibilités génétiques sous-jacentes ou d’une maladie infectieuse ou inflammatoire concomitante, la vaccination “peut agir comme un facteur synergique ou déclencheur” ; ces cas doivent être pris en compte lorsqu’on étudie la causalité.
En tirer les conclusions qui s’imposent

Dans l’ensemble, Bellavite et Donzelli sont très critiques quand ils s’attaquent aux systèmes sur lesquels on compte habituellement pour surveiller l’innocuité des vaccins. Dans le cas de “l’insuffisance de la surveillance passive pour représenter l’EIPV réel même à court terme, de nature légère ou sérieuse”, ils recommandent d’orienter davantage de ressources vers la surveillance active d’échantillons représentatifs de la population, tout en continuant à recueillir des rapports spontanés par le biais d’une surveillance passive afin de saisir “des événements rares que la surveillance active aurait peu de chances de révéler.”

Ces recommandations et d’autres, formulées par Children’s Health Defense et bien d’autres, sont tombées dans l’oreille d’un sourd aux États-Unis.

Plus largement, les auteurs italiens mettent l’accent sur les principes fondamentaux du choix et du consentement éclairé : “le choix de se faire vacciner est un choix [is] qui doit être fait par le patient ou par les parents d’enfants mineurs, correctement conseillés par leurs médecins.”

Ils ont également noté comment les obligations vaccinales modifient le rôle des médecins et les transforment en “fonctionnaires qui appliquent les décisions du gouvernement.” Les Américains qui se moquent des vaccins expérimentaux COVID-19, alors qu’on raconte n’importe quoi sur le calcul risque-bénéfice des vaccins, seraient probablement d’accord avec les conclusions des Italiens. Le principe du consentement éclairé ne peut se satifaire ‘d’une affirmation ‘d’innocuité’ ou d’absence de ‘signaux inquiétants’, en particulier lorsque les chercheurs ignorent les preuves d’effets indésirables graves chez un pourcentage important des vaccinés.