Tôt ou tard, quiconque s’intéresse à l’aluminium, et en particulier à ses effets sur la santé humaine et les systèmes biologiques,tombe forcément sur les travaux et les écrits de Christopher Exley, Docteur en écotoxicologie, membre de FRSB – Royal Society of Biology, et professeur de chimie bioinorganique à l’université de Keele au Royaume-Uni.

Connu sous le nom de ‘M. Aluminium’, le professeur Exley a consacré près de quatre décennies à une “quête passionnée pour comprendre l’impact de l’aluminium sur les êtres vivants” ; il est convaincu que l’impact de l’aluminium sur la santé représente ‘la plus grande histoire ignorée de la science’,

Sans surprise, les industries à l’origine des produits contenant de l’aluminium ont cherché à ignorer les études de l’influence de l’aluminium sur la santé humaine, et M. Exley admet avoir dû ‘faire face aux conséquences de la politique dans la recherche sur l’aluminium’pendant la majeure partie de sa carrière.

Cependant, et jusqu’en 2016, l’université de Keele a offert un ‘soutien inconditionnel’ au groupe de recherche d’Exley et lui a permis de poursuivre sans difficulté ses recherches scientifiques sur l’aluminium. Ce n’est plus le cas maintenant.

Comme l’explique le Pr Exley dans un chapitre (discrètement intitulé “Politique”) de son livre publié en 2020 : “Imaginez que vous êtes un atome d’aluminium : Discussions with M. Aluminum”. En effet, l’environnement institutionnel du Pr Keele a changé ‘brusquement’ il y a environ cinq ans, en même temps que se produisaient des changements au sein de la direction de l’université ainsi que dans la composition de ses principaux bailleurs de fonds.

Depuis lors, l’université est passée du piratage de ses communiqués de presse à la minimisation ou à l’ignorance des contributions scientifiques majeures du groupe de recherche d’Exley. Ensuite, et c’est le plus inquiétant, l’université a coupé le robinet auxdons destinés au groupe, ‘source vitale’ des scientifiques indépendants.

La dernière attaque consternante contre la liberté académique s’est produite lorsque l’université de Keele a désactivé le site web d’Exley et l’a ainsi empêché de recevoir tout financement philanthropique/caritatif pour soutenir ses recherches sur la chimie bioinorganique de l’aluminium et des maladies neurodégénératives, le principal thème de recherche du groupe de ces 29 dernières années.

D’autres intentions cachées ?

Avec constance, Pr Exley et ses collègues n’ont pas ménagé leurs efforts pour étudier les nombreuses voies différentes d’exposition humaine à l’aluminium, notamment concernant l’ingestion(exposition alimentaire et préparations pour nourrissons), l’application topique(cosmétiques et autres produits de soins personnels), l’inhalation(tabacet cannabis) et l’injection ( vaccinscontenant des adjuvants).

Grâce à sa curiosité scientifique insatiable, le Pr Exley est devenu une ‘autorité mondiale sur le lien entre l’exposition humaine à l’aluminium dans la vie quotidienne et a probablement contribué à une meilleure compréhension des causes de la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurodégénératives.

En dépit de ces recherches révolutionnaires et de sa réputation mondiale, une lettre récente adressée au Pr Exley par le doyen des sciences naturelles de l’université de Keele a indiqué que “l’université ne fournira plus les moyens de solliciter ou de permettre des dons caritatifs restreints” pour soutenir les recherches du groupe Exley sur “la chimie bioinorganique de l’aluminium et ses liens avec les maladies neurodégénératives”.

Le doyen a précisé qu’il s’agissait des “dons de particuliers, de groupes, d’organisations caritatives ou de fondations”, soit la totalité des revenus nécessaires aux recherches du groupe.

Le rejet de tous les dons dits ‘des particuliers’ fait suite aurefus de l’université de Keele en février 2020 d’accepter un don de 15 000 dollars provenant de Robert F. Kennedy Jr., président de Children’s Health Defense. En rejetant le don de Robert F. Kennedy Jr., le vice-chanceliier de l’université pour la recherche et les entreprises a déclaré :

“Alors que l’université est désireuse de soutenir tous ses universitaires et adhère totalement à la liberté dans le domaine de la recherche, il existe certains domaines de recherche indéniablement controversés pour lesquels l’université est tolérante, mais pour lesquels l’acceptation de dons importants de la part de personnalités publiques ou de fondations pourrait placer l’institution dans une situation difficile sur le plan de l’éthique et de sa réputation. L’accepter pourrait générer une couverture médiatique potentiellement négative et pourrait également mettre en péril les relations solides qu’elle entretient avec ses principaux bailleurs de fonds et partenaires actuels.

Qui sont ces “principaux bailleurs de fonds et partenaires” ? L’un des principaux bailleurs de fonds est la Fondation Bill et Melinda Gates, qui soutient les activités de l’Institut pour la santé mondiale de Keele, l’un des “domaines de recherche stratégique” de l’université. La Fondation Gates soutient entre autres des études sur les moustiques à transmission génétique et des initiatives pour développer des normes standard pour l’évaluation de la santé des enfants dans le monde.

Pr. Exley est convaincu que l’hostilité institutionnelle à l’égard des recherches de son groupe s’est accrue après que l’université Keele ait invité la plus grande société pharmaceutique indépendante du Royaume-Uni, Well Pharmacy, à s’installer sur le campus.

Par ailleurs, et comme preuve que les choses sont en train de changer, l’école de pharmacie de l’université, vieille de 25 ans, a annoncé un relooking en 2019, devenant l’école de pharmacie et de bio-ingénierie, en partie en collaboration avec l’Institut des sciences et technologies en médecine de cette même université. Selon son site web, l’Institut pour la santé mondiale de Keele a connu une croissance de 150 % entre 2003 et 2013. Au mois d’août 2020, la faculté de médecine a également fait l’objet d’une importante fusion.

Dans sa réponse au vice-chancelier de Keele, M. Kennedy a émis l’hypothèse que la décision de l’université de rejeter son don de 15 000 dollars au groupe de recherche d’Exley était “probablement la. conséquence de l’attitude de l’université à la campagne ouverte, agressive et de mauvaise augure de l’industrie pharmaceutique’ visant à supprimer les fonds pour la recherche du Pr Exley “en raison des efforts de ce dernier “pour déterminer avec précision, et pour la première fois, les effets sur la santé des adjuvants à base d’aluminium présents dans les vaccins'”.

Faisant référence à cette campagne de dénigrement, John Stone, rédacteur en chef britannique de ‘Age of Autism’, a posé cette questionen mai dernier : “Pourquoi le harcèlement professionnel du Pr Exley se poursuit-il si des intérêts puissants sont réellement préoccupés par la sécurité des produits ?”.

Insultes diffamatoires

Les dernières attaques vers une censure scientifique par l’université Keele contre le Pr Exley sont apparues dans un article du The Guardian au mois de février 2021 dans lequel il était dit que le professeur mène des recherches sur la sécurité de l’aluminium dans les vaccins parce qu’il est lui-même anti-vaccins.

Dans sa lettre de 2020 adressée à l’administration de l’université, M. Kennedy a souligné qu’au contraire, “toutes les personnes de bonne volonté devraient applaudir les études révolutionnaires du Pr Exley sur les effets des adjuvants à base d’aluminium sur la santé”, ajoutant que “de nombreux scientifiques, toxicologues, médecins et agents régulateurs de la santé publique remettent en question l’utilisation controversée de l’aluminium dans les vaccins et réclament de toute urgence des ‘recherches concluantes’.”

Dans sa lettre au doyen, le Pr Exley a souligné que les deux subventions majeures supprimées par l’université avaient déjà été “soumises au système rigoureux de gouvernance de Keele” et avaient été “approuvées et signées au plus haut niveau”.

Normalement, une fois que les dons passent par ce processus, l’université laisse au groupe d’Exley toute latitude pour décider de l’affectation des fonds à ses deux programmes de recherche “approuvés par Keele”. En l’occurrence, les deux tiers du financement avaient été consacrés à la recherche sur les maladies d’Alzheimer et de Parkinson sans rapport avec les vaccins, le reste ayant été destiné à la recherche sur les adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins.

Pr Exley a également rappelé au doyen que son groupe reçoit un soutien caritatif et individuel “basé entièrement sur l’excellence de nos plus de 200 articles publiés dans des revues à comité de lecture.”

Pr Exley a écrit directement aux organisations caritatives et aux particuliers qui ont soutenu son groupe pour leur faire savoir que “Keele a fait très clairement savoir … [their] que les dons ne sont pas souhaités”. Il suggère que toute personne ayant contribué financièrement après avril 2019 de demander à l’université des preuves que les fonds ont bien été attribués et dépensés par le groupe d’Exley. Si l’université ne peut pas fournir de tels documents, Exley a déclaré que les donateurs ont tout à fait le droit d’insister pour que Keele les rembourse immédiatement.

Dans une lettre publiée dans ‘Nature’ en 2006, le Pr Exley a écrit que “les mesures d’un succès scientifique ne sont pas les profits réalisés par la science, mais l’élucidation de nouvelles connaissances et leur publication.” il semble toutefois que l’université de Keele ne sait malheurement plus ce qu’on appelle l’intégrité scientifique.

Comme M. Kennedy l’a écrit à l’université Keele l’année dernière : “Permettre à l’industrie d’étouffer la science de peur qu’elle ne révèle des pratiques rentables mais nuisibles à la santé publique est une offense à tous les principes de liberté académique, d’intégrité scientifique, d’éthique et de moralité”.

Post-scriptum : En raison des actions de Keele qui a coupé la principale source de financement du groupe Exley – la philanthropie et la charité – toutes les recherches du groupe prendront fin le 31 août 2021 et les scientifiques de cette merveilleuse équipe se retrouveront sans emploi.