En bref, voici de quoi il s’agit :

  • L’OMS a averti qu’il n’y avait aucune garantie que les vaccins COVID-19 pourraient empêcher les personnes d’être infectées par le virus SRAS-CoV-2 ou de le transmettre.
  • Selon l’OMS et les autorités sanitaires américaines, les personnes vaccinées devront continuer à porter un masque et à maintenir la distanciation sociale car elles pourraient propager le nouveau coronavirus à d’autres personnes sans le savoir.
  • Comme c’est le cas pour la rougeole et la polio, il n’y a aucune garantie d’éliminer le virus du SRAS-CoV-2 par le biais de programmes de vaccination de masse.
  • Il est possible que le gouvernement des États-Unis introduise des ‘passeports vaccinaux COVID-19’ et que certains gouvernements locaux ou entreprises rendent obligatoires les vaccins COVID-19 : cela pourrait aussi être le cas dans les écoles.
  • Les entreprises technologiques ont travaillé à la création d’un certificat numérique, qui contient des renseignements médicaux personnels attestant qu’une personne a été vaccinée ; ce certificat pourrait aussi être utilisé comme outil de dépistage par les employeurs et les entreprises.

Lors d’une conférence de presse virtuelleorganisée par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), leurs responsables ont alerté qu’il n’y a aucune évidence de l’efficacité des vaccins COVID-19 pour prévenir la contamination et la transmission asymptomatiques.

Dans une interview accordée à Newsweek le Jour de l’An, le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a réitéré l’avertissement de l’OMS selon lequel les responsables de la santé ne savent pas si les vaccins COVID-19 évitent l’infection ou si les personnes vaccinées peuvent propager le virus.

Selon les responsables de la santé aux États-Unis et à l’OMS, les personnes vaccinées devront continuer à porter un masque et à respecter la distanciation socialecar elles pourraient propager le nouveau coronavirus à d’autres sans le savoir.

Bien que la FDA des États-Unis ait accordé une autorisation en urgence en décembre 2020 afin que Pfizer/BioNTech et Moderna puissent utiliser leurs vaccins expérimentaux à ARNm aux États-Unis, les entreprises n’ont fourni que des preuves provenant d’essais cliniques pour démontrer que, par rapport aux participants non vaccinés, les vaccinsatténuaient les symptômes qui allaient de légers à sévères chez les vaccinés contre la COVID-19.

Les entreprises n’ont pas étudié la question de savoir si les vaccins empêchent les personnes d’être contaminées sans avoir de symptômes et/ou de transmettre le virus du SRAS-CoV-2 à d’autres personnes.

Les vaccins COVID-19 conçus pour prévenir les maladies graves dues à la COVID.

Selon les responsables de l’OMS, bien qu’il semble que les vaccins puissent prévenir les symptômes de la COVID-19, il n’existe aucune preuve évidente que les vaccins COVID-19 soient efficaces pour prévenir la contamination et la transmission asymptomatiques. Au cours de la conférence de presse, laDre Soumya Swaminathan, pédiâtre et Scientifique en chef de l’OMS, a déclaré:

“Nous continuons d’attendre d’autres résultats des essais de vaccins pour vraiment comprendre si les vaccins, en plus de prévenir les maladies symptomatiques, les maladies graves et les décès, vont aussi réduire la contamination ou empêcher les gens d’être infectés par le virus, puis de le transmettre.

Je ne crois pas que nous ayons les preuves que l’un des vaccins va empêcher les gens d’être réellement contaminés et d’être donc en mesure transmettre la maladie.”

Mme Swaminathan a déclaré que le vaccin COVID-19 a été conçu pour empêcher les maladies symptomatiques, les maladies graves et les décès. Le Dr Mark Ryan, détenteur d’une maîtrise en santé publique, et Directeur exécutif chargé du Programme de gestion des situations d’urgence sanitaire, a secondé les propos deMme Swaminathan et a ajouté:

“L’objectif principal est donc de réduire l’impact de la maladie sur les personnes et, par conséquent, ce sera un grand pas en avant pour ramener le monde à une sorte de normalité.

La deuxième phase se penchera sur l’efficacité de ce vaccin sur la transmission. Nous n’en savons tout simplement pas encore assez sur la durée de la protection et d’autres éléments nous permettant d’être en mesure de faire des prévisions, mais nous devrions pouvoir arriver à contrôler le virus.”

Éradiquer le SRAS-CoV-2 par la vaccination de masse est une ‘grande ambition’.

M. Ryan a également souligné que la décision de l’OMS d’essayer d’éradiquer le virus du SRAS-CoV-2 “exige un degré beaucoup plus élevé d’efficicience et d’efficacité du programme de vaccination combiné aux autres mesures”, et qu’il est probable que le nouveau coronavirus “deviendra un autre virus endémique, un virus qui restera en quelque sorte une menace mais une menace de très faible niveau dans le contexte d’un programme de vaccination efficace.”

M. Ryan a mis en gardedisant que, comme pour la rougeole et la polio, il n’y a aucune garantie d’éliminer le virus du SRAS-CoV-2 par le biais de programmes de vaccination de masse.

“L’existence d’un vaccin, même avec un haut degré d’efficacité, n’est pas une garantie d’éliminer ou d’éradiquer une maladie infectieuse. C’est un objectif très ambitieux permettant de réussir. Tout d’abord, nous devons nous concentrer sur le sauvetage de vies humaines, la bonne maîtrise de cette épidémie, puis nous nous occuperons de la possibilité d’éliminer ou d’éradiquer ce virus.

Azar dit que se faire vacciner n’empêchera pas le port du masque.

Dans une interview du 22 décembre 2020, Alex Azar, secrétaire du HHS, a déclaré à Fox News que le ‘consensus’ parmi les responsables de la santé est qu’après deux doses du vaccin COVID-19, les personnes devront contimuer à porter un masque et à maintenir la distanciation sociale. Il a ajouté :

“Nous examinons encore certaines questions scientifiques fondamentales comme celle-ci : une fois vacciné, avez-vous encore besoin de porter un masque pour protéger les autres, et pourriez-vous encore être porteur du virus, même si vous êtes vous-même protégé contre ce virus ?

“Si vous vous faites vacciner en ce moment, et continuuer à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, … mais tout cela doit être axé sur les données et la science ; nous y travaillons donc et, au fur et à mesure que [recommendations] nous avancerons, nous serons en mesure de conseiller les personnes sur la base de ces découvertes.”

Les passeports vaccinaux Covid-19 et d’autres obligations possibles.

Lors d’une interview sur CNN début avril 2020, alors que la plupart des États étaient en confinement à cause du coronavirus, Fauci a déclaré à Alyson Camerota: “Il est très probable qu’il y ait un grand nombre de personnes qui ont été infectées, qui ont été asymptomatiques et qui ne savent pas qu’elles ont été infectées.”

Huit mois plus tard, le Jour de l’An 2021, Fauci,conseiller médical en chef de la nouvelle administration, a déclaré à Newsweek qu’il est possible que le gouvernement fédéral introduiseles passeports vaccinaux COVID-19 et que “certains gouvernements locaux et les certaines entreprises des comtés ou des États rendent les vaccins COVID-19 obligatoires, y compris dans les écoles.

Tout est possible” a-t-il ajouté. Une semaine plus tôt, Fauci avait déclaré au New York Times qu’entre 70 % et 90 % de la population américaine devrait se faire vacciner contre le COVID-19 afin que le pays atteigne l’immunité collective acquise par le vaccin. Il a expliqué pourquoi, au cours de la dernière année, il a continué à soutenir l’idée de l’immunité collective :

“Lorsque les sondages disaient qu’environ la moitié seulement de tous les Américains seraient vaccinés, je disais que l’immunité collecive serait de 70 à 75 pourcent. Puis, quand les nouveaux sondages ont révélé que 60 pour cent ou plus de la population serait vaccinée, j’ai pensé ‘Je peux pousser cela un peu plus loin’ et alors je suis allé jusqu’à 80, 85 pourcent … Nous ne savons vraiment pas quel est le chiffre réel, mais je pense que la fourchette se situe entre 70 et 90 pourcent, mais, je ne vais pas aller jusqu’à 90 pour cent.”

Alors même que Fauci discutait dans Newsweekles passeportset les obligsations vaccinaux, il a admis qu’il était difficile de prouver que les vaccins COVID-19 font plus que prévenir les maladies, et qu’il bloquent aussi l’infection et la transmission. Il a insisté sur le fait que les personnes vaccinées devront continuer à porte le masque :

“Nous ne savons pas si les vaccins qui préviennent les maladies préviennent également l’infection. Ils pourraient très bien, mais nous n’avons pas encore prouvé cela … C’est la raison pour laquelle je n’arrête pas de dire que même si vous vous faites vacciner, nous ne devrions pas éliminer du toutes les mesures de santé publique comme le port du masque parce que nous ne savons pas encore quel est [of the vaccine] l’effet sur la transmissibilité.

Fauci a ajouté: “Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.”

La notion de passeports vaccinaux a été évoquée dès le début de la pandémie.

En Israël, les responsables de la santé du gouvernement s’apprêtent à délivrer un ‘passeport vert‘ aux citoyens qui ont reçu les deux injections du vaccin COVID-19, ce qui leur permet de voyager sans aucune restriction, de ne pas être soumis aux tests de dépistage du virus SRAS-CoV-2, et de ne pas avoir à effectuer une quarantaine après avoir été exposés à une personne infectée.

Les entreprises technologiques ont travaillé à la création d’un certificat numérique qui contient les renseignements médicaux personnels attestant qu’une personne a été vaccinée, certificat pouvant être utilisée comme outil de dépistage par les employeurs, les entreprises et les propriétaires ou exploitants de services ou de lieux publics, tels que les compagnies aériennes, les parcs à thème, les salles de concert,hôtels et autres endroits où les gens se réunissent.

Dès que la pandémie de coronavirus a été déclarée par l’OMS l’hiver dernier, l’homme d’affaires de la Silicon Valley Bill Gates a commencé à parler de la nécessité de délivrer des certificats numériques prouvant l’immunité contre le virus et, une fois qu’un vaccin COVID-19 sera disponible, ces certificats serviron de preuve de vaccination.

Dans un commentaire publié sur Reddit au mois de mars 2020, Gates a déclaré : “Finalement, nous aurons des certificats numériques pour montrer qui a été guéri, qui a été testé récemment, et losque le vaccin sera disponible, qui a été vacciné.”

Au cours de ce même mois, lors d’une conférence TED, Gates a expliqué comment les confinements et les ‘conséquences économiques’ qui en découleront empêcheront l’immunité collective contre le virus du SRAS-CoV-2 et que des ‘certificats’ d’immunité seront éventuellement exigés. Gates a déclaré :

“Maintenant, nous ne voulons pas avoir trop de gens qui guérissent. Pour être clair, nous tentons, par les confinements aux États-Unis, de ne pas arriver à un pour cent de la population infectée. Nous sommes bien en-dessous de ce chiffre aujourd’hui, mais avec la progression exponentielle de l’infection, nous pourrions dépasser les trois millions de personnes infectées. Je crois que nous pourrons éviter cela avec ce choc économique.

In fine, nous aurons besoin de certificats pour reconnaître qui est guéri, qui a été vacciné, parce que nous ne voulons pas que les personnes voyagent dans le monde entier, en particuler là où les autorités n’auront malheureusement pas le contrôle de la situation. Il n’est pas question d’empêcher les gens de se déplacer, d’aller et venir où ils le souhaitent.”

Dans une interview du 9 avril 2020 à la radio publique nationale, Gates a de nouveau insisté sur la nécessité de certaines mesures de “distanciation sociale jusqu’à ce que pratiquement tout le monde soit vacciné.”Il a ajouté :

“ll y a beaucoup de cohérence entre ce que je dis, ce que dit Dr Anthony Fauci, et ce que disent d’autres experts. Nous ne savons pas encore quelles activités économiques pourront reprendre et, tant que tout le monde ne sera pas vacciné, le risque d’un autre pic épidémique est là.”

Le 3 janvier 2021, les CDC avaient enregistré plus de 20 millions de cas COVID-19 et près de 350 000 décès connexes.

Immunité durable après une infection légère ou asymptomatique au COVID-19.

Dans une étude publiée le 24 décembre 2020 par des scientifiques de Queen Mary, Université de Londres, dans Science Immunology, les analyses des réponses des anticorps et des cellules T chez 136 travailleurs de la santé prouvent que l’immunité protectrice dure jusqu’à quatre mois après une infection légère ou asymptomatique au COVID-19.

Dans un communiqué de presse publié par l’Université, on fait valoir que les infections légères ou asymptomatiques au SRAS-CoV-2 sont les plus courantes et les chercheurs ont constaté que les réponses des cellules T avaient tendance à être plus élevées chez ceux qui présentent les symptômes classiques et déterminants du COVID-19 ; d’autre part, l’infection asymptomatique a entraîné une immunité plus faible des cellules T que l’infection symptomatique, mais avec des réponses anticorps neutralisantes équivalentes. L’un des chercheurs a commenté en disant :

“Notre étude sur l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les soignants dans les hôpitaux de Londres révèle que quatre mois après l’infection, environ 90 % des personnes ont des anticorps bloquant le virus. Plus encourageant encore, chez 66 pour cent de ces soignants, le niveau des anticorps protecteurs sont élevés et cette réponse robuste aux anticorps est complétée par des cellules T qui réagissent à diverses parties du virus.

C’est une bonne nouvelle. Cela signifie que, si vous avez été infecté, il y a de fortes chances que vous ayez développé des anticorps et des cellules T qui peuvent fournir une certaine protection si vous rencontrez à nouveau le virus.”

Article publiépar Mercola.