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décembre 04, 2020

Le tour de passe-passe entre “Polio” et “Non-Polio” en Afrique et aux Etats-Unis – Mise à jour 2020

Début septembre, une semaine après avoir déclaré que la polio était définitivement éradiquée sur le continent africain, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a dû se résoudre à reconnaître ses erreurs. Alors qu’aucun cas de polio sauvage n’a été signalé en Afrique depuis 2016, l’OMS a admis que les vaccins oraux contre la polio que son principal sponsor Bill Gates finance si généreusement et promeut avec tant d’énergie sont à l’origine de l’apparition de polio chez les enfants africains En plus des cas de polio vaccinale officiellement reconnus et qui ont considérablement augmenté de 2018 à 2019, le continent africain rapporte également chaque année des dizaines de milliers de cas (plus de 31 500dans seulement 18 pays en 2017) de paralysie flasque aiguë (PFA), une maladie incapacitante avec un tableau clinique pratiquement identique à la polio. Beaucoup d’autres pays, tels que l’Inde et Italie, enregistrent également un nombre significatif de cas de PFA.

Aux États-Unis, la paralysie infantile n’est peut-être pas aussi bien documentée qu’en Afrique ou en Inde, mais elle a bien été remarquée en haut lieu. Début août, la sénatrice, candidate pour la première fois à la présidence, Amy Klobuchar, a envoyé une lettre au directeur du CDC, Robert Redfield, qui s’inquiète de l’arrivée foyer pour l’automne de myélite flasque aiguë (MFA), un sous-type de l’AFP qui, une fois encore, produit des symptômessimilaires à la polio : symptômes : faiblesse musculaire, paralysie, douleur, troubles de la déglutition et, dans les cas les plus graves, insuffisance respiratoire aiguë. Le CDC n’a commencé à suivre et à étudier l’AFM que lorsque l’on a commencé à faire face à une augmentation inexplicable de cas en 2014 ; dès lors, le CDC a rapporté un étrange schéma biennal de pics et d’accalmies, mais aussi une tendance constante à la hausse des cas. Jusqu’à présentcette année, près de 65 enfants américains souffrent d’une AFM confirmée ou suspectée. Depuis 2014, un total de 638 cas ont été confirmés à travers l’Amérique, avec un taux d’hospitalisation de 98%.

… 70 ans d’études publiées, accompagnées de notices des fabricants, déclarant des effets secondaires regroupant une série de symptômes de type polio (allant de la myélite à l’engourdissement, en passant par la douleur et la paralysie des membres) après la vaccination.

“Mystérieux” – ou iatrogène ?

Dans les pays qui utilisent le vaccin antipoliomyélitique oral, le CDC n’a aucun problème à reconnaître qu’il y a un lien de cause à effet entre la PFA et le virus de la poliomyélite vaccinale. Aux États-Unis, cependant, l’utilisation d’un autre type de vaccin contre la polio a permis aux responsables de présenter les choses de façon totalement différente. En fait, l’AFM est presque universellement décrite comme aléatoire et “mystérieuse.”

Le CDC a évité de mentionner toute cause iatrogène (médicalement induite) qui pourrait les exposer :70 ans d’études publiées, accompagnées de notices des fabricants, déclarant des effets secondaires regroupant une série de symptômes de type polio (allant de la myélite à l’engourdissement, en passant par la douleur et la paralysie des membres) après la vaccination.. Parmi les mécanismes qui pourraient expliquer ce phénomène figurent les adjuvants à base d’aluminium contenus dans les vaccins ; des études sur les animaux montrent que les vaccins contenant de l’aluminium favorisent des changements neuropathologiques incluant la neurodégénérescence de la matière grise de la moelle épinière et la paralysie des membres inférieurs.

En discutant de l’AFP, les chercheurs africains ont été un peu moins rétissents que les chercheurs du CDC, en identifiant au moins deux causes proximales et principalement iatrogènes : les lésions lors des injections et le syndrome de Guillain-Barré (SGB). Une étude en milieu rural ougandais publiée en 2018, par exemple, a révélé que les deux affections constatées courament en Ouganda – la paralysie post-injection (PIP) et une forme de fibrose tissulaire appelée fibrose du muscle fessier (GF) – étaient responsables, sur une période de trois ans, de plus de 30 % des visites à la clinique, s’agissant en l’occurence d’affections musculo-squelettiques et d’un pourcentage étonnant de 40% “du total de toutes les consultations médicales de proximité”. Omettant de mentionner que les enfants ougandais sont censés être vaccinés cinq fois avant leur premier anniversaire, les chercheurs ougandais ont néanmoins noté que le PIP tend à se concentrer chez les très jeunes enfants (de 0 à 3 ans). Dans le cas de la fibrose du muscle fessier, le GF (qui s’accroit avec “l’augmentation de la fréquence des injections”), ils ont observé un pic chez les 8 -11 ans, des symptômes suffisamment graves pour empêcher ces enfants d’aller à l’école et de réaliser les “activités de la vie quotidienne”. D’autres chercheurs ont même décrit la fibrose tissulaire comme une “complication connue des injections intramusculaires. . . surtout chez les enfants en raison des vaccinations et des injections”.

Une étude de l’AFP pédiatrique en Afrique du Sud (également publiée en 2018) a conclu que le syndrome de Guillain-Barré, le SGB – une affection caractérisée par une faiblesse musculaire et une paralysie – était la cause prédominante de l’AFP, représentant 83% des cas, et ayant produit une “morbidité significative” : dans deux cas, entraînant la mort. En l’occurence, les chercheurs pensent que le SGB est la cause la plus fréquente des cas de PFA dans lemonde entier. Là encore, il n’est pas nécessaire de remonter très loin dans la chaîne de causalité pour trouver un déclencheur plausible du SGB ; vingt-et-unenotices différentes de vaccins mis sur le marché américain citent le SGB comme un effet indésirable. L’expérience américaine avec le vaccin contre la grippe porcine de 1976 et des éléments factuels datant d’il y a 10 ans vont également dans ce sens.

Brandissant la menace du Covid-19, “méchant virus ” qui serait la plus grande menace jamais rencontrée par l’humanité, le CDC met en avant une étiologie virale pour la grippe …

Au bout du compte : encore plus de vaccins, bien sûr

Brandissant la menace du Covid-19, le“méchant virus “ présenté comme la plus grande menace jamais rencontrée par l’humanité, le CDC met en avant une étiologie virale pour l’AFM …tout en évitant lien de cause à effet provenant de la vaccination. Bien que, chez la majorité des patients atteints de MFA, “aucun agent pathogène (germe) n’ait été détecté dans le liquide céphalo-rachidien pour confirmer une cause,le conclusions du CDC convergents vers un version éventuellement mutante d’un entérovirus communément dû au froid appelé EV-D68 comme principal suspect ; en même temps (sans expliquer pourquoi des virus bénins deviennent soudainement dangereux), il ouvre toutes les éventualités en déclarant que d’autres virus courants pourraient également être responsables de certains cas d’AFM.

Dans des entretiens avec des parents d’enfants souffrant d’AFM, qui admettent être “désespérés de cette part laissée au mystère“pour mieux préparer le terrain pour – devinez quoi ? – le vaccin “sauveur”. Même si l’implication de l’EV-D68 dans l’AFM/PFA reste une hypothèse plutôt qu’une réalité prouvée, le corollaire trop prévisible au virus sur lequel le CDC fait une fixation est qu’un autre vaccin est dans les tuyaux – un scénario explicitement mentionné par la sénatrice Klobuchar dans sa lettre au directeur Redfield. L’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) dirigé par Anthony Fauci vient de conclure un “contrat de co-développement,” d’une valeur de 9,4 millions de dollars, avec la société néerlandaise Intravacc pour mettre au point un vaccin prophylactique contre l’EV-D68. Ne remettant jamais en cause le fonctionnement du modèle vaccinal, le CDC et l’OMS prêchent également pour unedouble vaccination dans les pays qui souffrent du fléau de la polio induite par le vaccin. Étant donné que le GPEI, initiative mondiale pour l’éradication de la polio, a recensé près d’un demi-million de cas de PFA chez les enfants de moins de 14 ans entre 2013 et 2018, il semble temps d’admettre que le principe de la vaccination est non seulement défaillant mais aussi contre-productif.

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