Geert Vanden Bossche, DMV, docteur en médecine, n’a rien contre les vaccins. De fait, ce virologue indépendant a travaillé auparavant pour Gavi, The Vaccine Alliance et pour la Fondation Bill et Melinda Gates.

Bossche dit que les vaccins COVID qui ont été mis sur le marché jusqu’à présent ont été mis au point par des personnes “tout à fait brillantes” et qu’il n’a rien à leur reprocher. Mais, comme il le revendique dans un entretien avec le Dr Phillip McMillan, “Utilisons de grâce le bon vaccin au bon endroit. Et ne ne l’utilisons pas dans le feu de l’action, en pleine pandémie, sur des millions de millions de personnes.”

Selon Bossche, une campagne de vaccination de masse en pleine pandémie, avec des vaccins qui n’empêchent pas la transmission, est désastreuse, au niveau individuel tant qu’au niveau mondial :

“Nous allons payer le prix fort pour cela. Et je suis ému quand je pense à mes enfants, à la jeune génération. Je pense que ce que nous sommes en train de faire est absolument intolérable. Nous ne comprenons pas la nature-même de la pandémie.”

Dans une lettre ouverte adressée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Bossche écrit que “nous transformons actuellement les personnes vaccinées en porteurs asymptomatiques qui répandront des variantes infectieuses”.

Le docteur Bossche n’a pas eu de réponse de l’OMS à ce jour, ce qui est plutôt préoccupant.

“Il s’agit de l’humanité tout entière … il s’agit de vos enfants. Il s’agit de votre famille, de la mienne, de tout le monde. Et c’est bien simple, je mets tout en œuvre pour le dire, parce que moi, j’ai fait ma part, j’ai fait mon travail. Et c’est tout simplement une obligation morale. Il s’agit d’une obligation morale.”

Regardez la vidéo :

Lisez la transcription de l’interview:

McMillan: Je pense que la première chose à préciser, c’est que nous devons mentionner que vous êtes quelqu’un qui travaille dans le domaine du développement de vaccins, pour ainsi dire. Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

Bossche:Eh bien, j’ai une expérience essentiellement dans le domaine des vaccins, dans l’industrie ainsi que dans le secteur des associations à but non lucratif. J’ai donc travaillé avec la Fondation Bill et Melinda Gates, GAVI[The Vaccine Alliance], en particulier sur les vaccins pour la santé mondiale.

J’ai également travaillé avec plusieurs sociétés, des laboratoires qui développent, evidemment, essentiellement des vaccins à visée préventive, et mon principal centre d’intérêt a toujours été, en fait, la création de vaccins. L’idée de base est donc la suivante : Comment pouvons-nous éduquer le système immunitaire d’une manière qui soit, dans une certaine mesure, plus efficace que ce que nous faisons actuellement avec nos vaccins conventionnels ?

McMillan: Oui. Et en effet, c’est le domaine dans lequel vous avez travaillé. Vous développez des vaccins, vous travaillez également sur le vaccin contre le virus Ebola. C’est l’un des virus les plus dangereux qui existent au monde. Comment procédez-vous ? C’est … c’est facile à faire ?

Bossche: Eh bien, euh.. je n’étais pas ..permettez-moi d’être très clair. J’étais l’un des coordinateurs du programme Ebola pour GAVI. Nous avons donc travaillé avec plusieurs laboratoires qui développaient des vaccins contre le virus Ebola, car il était important pour GAVI de faire le bon choix, le bon vaccin, afin que ce vaccin soit déployé dans les pays d’Afrique occidentale qui ont connu cette grave crise provoquée par le virus Ebola il y a quelques années. Je ne travaillais donc pas sur le terrain, ce n’était pas un travail, disons de nature pratique.

Il s’agissait davantage d’un rôle de coordination, mais aussi, bien sûr, d’un rôle d’évaluation de l’impact de l’utilisation de certains de ces vaccins sur des populations plus importantes et dans une zone où une épidémie est réellement en cours, car il s’agit toujours d’une situation très particulière.

McMillan: Oui. Et donc, en effet, nous avons eu beaucoup de succès au cours du siècle passé, des cent dernières années, avec quelques grandes percées dans les vaccins, la variole, vous savez, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la polio. Mais nous avons connu des difficultés avec d’autres vaccins. Sans vouloir entrer dans les détails, parce que c’est très complexe à expliquer, y a-t-il une différence dans le fonctionnement de certains virus qui fait que certains sont plus faciles à vacciner que d’autres ?

Bossche: Eh bien, je pense qu’il y en a une, Philip. En fait, il faut distinguer, bien sûr, ce que nous appelons les maladies aiguës auto-limitantes. Ce sont des maladies qui se terminent naturellement, en ce sens que l’individu finit par éliminer l’agent pathogène. Bien sûr, certaines personnes peuvent en mourir. Bien sûr, soyons très clairs. Ceux qui survivent finissent par éliminer l’agent pathogène.

C’est le cas pour la grande majorité des vaccins que nous avons développés jusqu’à présent. Je n’ai pas besoin de vous dire que dans le cas de certains virus, nous voyons clairement qu’ils se propagent d’une manière complètement différente. Ils se propagent, par exemple, de cellule en cellule, ils ont tendance à être plus intracellulaires.

Ils ont tendance à développer des infections chroniques qui ne se résorbent pas d’elles-mêmes, ce n’est pas une infection aiguë, c’est une infection chronique. C’est beaucoup plus difficile à gérer. Et la raison principale en est que la plupart des vaccins que nous développons sont encore des vaccins à base d’anticorps.

Nous avons donc besoin de ces anticorps dans le sang, ou nous avons besoin que ces anticorps se transmettent aux muqueuses, par exemple, afin de capturer l’agent pathogène et de le neutraliser. Certains autres utilisent une stratégie très insidieuse dans la mesure où ils se cachent dans les cellules, où ils peuvent déjà pénétrer dans les cellules dès la barrière muqueuse. Et ensuite, les cellules peuvent migrer, par exemple, vers les ganglions lymphatiques.

Ils sont donc à l’abri des anticorps et cela rend la tâche très, très difficile parce que nous savons que nous pouvons les rattraper dans une certaine mesure dans le sang, mais ce qu’ils font tout le temps, c’est qu’ils insèrent des mutations et qu’ils réussissent à s’esquiver, ils se soustraient complètement à nos réponses anticorps.

Ce qui rend les choses beaucoup plus difficiles. C’est aussi la raison pour laquelle, même contre le cancer, etc., nous n’avons pas eu beaucoup de succès avec les vaccins en tant que thérapie autonome.

McMillan: Oui, absolument. Oui. Donc ça nous amène à la situation actuelle, avec le COVID-19. à l’heure actuelle, si nous avons une vision claire et nette en regardant la pandémie et d’où nous sommes partis, et c’est ce que je disais déjà à l’époque, quand la pandémie a commencé, quand elle est passée de la Chine et de l’Italie à toute l’Europe et au Royaume-Uni. Je pensais que la seule façon de gérer cette situation était de confiner et d’empêcher la propagation de ce virus apparemment très dangereux. Nous devons être capables de prendre du recul et de voir si ces décisions étaient les bonnes ou pas. Mais comme nous venons de le dire, ce recul est très important. Aujourd’hui, en reconsidérant les décisions prises à l’époque, diriez-vous qu’elles allaient dans la bonne direction ? Avons-nous fait des erreurs ?

Bossche: Eh bien, franchement, depuis le tout début, et je veux dire, il y a beaucoup de gens qui le savent et qui peuvent en témoigner maintenant. J’ai toujours dit que c’était une mauvaise idée de confiner les gens, que cela affecterait aussi les plus jeunes.

Que nous empêcherions les jeunes d’avoir des contacts, d’être exposés. Car rappelez-vous, la grande différence à ce moment-là, c’était, bien sûr, que nous avions une souche virale, la souche COVID, qui circulait, la souche dominante, et qui n’était pas aussi hautement infectieuse que celles que nous observons actuellement.

Bien sûr, lorsqu’un nouveau virus arrive sur une population, il atteint immédiatement et en premier lieu les personnes dont l’immunité est faible. Et nous savons, nous savons que ces personnes, il s’agit pour une grande majorité, bien sûr, de personnes âgées, de personnes qui souffrent de comorbidités ou qui sont par ailleurs immunodéprimées, etc.

Et bien sûr, je veux dire, c’était certainement la bonne chose à faire, de protéger ces personnes, et pour elles aussi,de s’isoler, mais nous devons clairement et rapidement identifier, et c’est ce que nous n’avons pas fait, les personnes qui ont une forte immunité innée. Je veux dire, ce n’est pas un… vous ne pouvez pas le savoir juste en voyant quelqu’un, cela ne se voit pas, on ne peut pas le savoir, mais nous savons que les jeunes ont une réponse immunitaire innée assez bonne et que donc ils sont naturellement protégés, et plus encore, je veux dire, s’ils entrent en contact avec le coronavirus, cela renforcera leur immunité naturelle.

C’est pourquoi, dès le début, j’ai désapprouvé, vous savez, le fait que les écoles et les universités ferment, et qu’on empêche les jeunes d’avoir des contacts entre eux. Cette situation est maintenant bien sûr complètement différente.

Si vous regardez les personnes vulnérables, le virus, il arrive dans la population, il n’y a pas d’immunité humorale. Il n’y a pas d’immunité du tout. En fait, personne n’a été en contact.

Donc les jeunes peuvent compter sur une bonne immunité innée. Les personnes âgées, je veux dire, là, l’immunité innée diminue. Elle est de plus en plus remplacée par l’immunité spécifique aux antigènes, par l’immunité spécifique à mesure que les gens vieillissent.

Ces personnes avaient donc très, très clairement besoin d’être protégées, mais il a fallu beaucoup de temps avant de comprendre, en fait, comment la réponse immunitaire et le virus interagissaient exactement.

Il y a eu donc pas mal de confusion. Beaucoup d’erreurs ont été commises. Rétrospectivement, c’étaient des erreurs. Et cela a également conduit à un mauvais contrôle de la situation tout au début. Je dirais.

McMillan: En tenant compte de cela, et de là où nous sommes maintenant, alors que les pays du monde entier se rapprochaient de la période de Noël, on continuait d’observer une augmentation des cas. Les pays ont dû essayer de se confiner, de rendre le port du masque obligatoire et tout le reste.., mais nous avions tous espoir que les vaccins viendraient rompre ce cercle vicieux. C’est là que, grâce à votre expertise, vous semblez avoir une opinion différente sur la façon dont nous aurions dû voir les vaccins à ce moment-là, et même aujourd’hui, quelle est votre perspective ?

Bossche: Eh bien, mon point de vue était, et est toujours, que si vous allez à la guerre, il vaudrait mieux vous assurer que vous êtes équipé de la bonne arme, et que l’arme en soi soit une arme d’excellente qualité. Et c’est vraiment ce que je tiens à faire comprendre au sujet des vaccins actuels.

Je veux dire, des gens brillants qui ont fabriqué ces vaccins en un rien de temps et en obtenant toutes les autorisations réglementaires et tout le reste. L’arme en elle-même est donc excellente.

La question est de savoir si c’est l’arme appropriée pour le genre de guerre qui se déroule en ce moment. Et là, ma réponse est: Définitivement non, car il s’agit de vaccins prophylactiques et les vaccins prophylactiques ne devraient pas, de manière générale, être administrés à des personnes exposées à une pression infectieuse élevée.

N’oubliez donc pas que nous administrons ces vaccins dans le feu de l’action, en pleine pandémie. En d’autres termes, au même moment où nous préparons notre arme, nous sommes en plein attaqués par le virus. Le virus est partout. Il s’agit donc d’un scénario très différent de l’utilisation de ces vaccins dans un contexte où le vaccin est à peine ou pas exposé au virus.

Et je dis cela parce que si vous avez une pression infectieuse élevée, il est tellement facile pour le virus de passer d’une personne à l’autre.

Donc, si votre réponse immunitaire est juste en train de se mettre en place, comme nous le voyons actuellement avec le nombre de personnes qui reçoivent leur première dose, ils reçoivent la première dose, les anticorps ne sont pas complètement arrivés à maturité, les titres ne sont peut-être même pas très élevés. Leur réponse immunitaire est donc faible et insuffisante, mais ils sont en plein milieu de cette guerre alors qu’ils sont en train de mettre en place une réponse immunitaire, ils se font attaquer de front par le virus et ce, à chaque fois. Je veux dire, c’est comme cela en théorie.

Chaque fois que votre réponse immunitaire est insuffisante en présence d’une infection, d’un virus, d’une personne infectée, vous risquez une échappatoire immunitaire.

Cela signifie donc que le virus peut esquiver la réponse immunitaire. Et c’est pourquoi je dis que ces vaccins, je veux dire, en tant que tels, sont, bien sûr, excellents. Mais les utiliser au milieu d’une pandémie et procéder à une vaccination de masse, signifie que, dans un laps de temps très court, vous dotez la population de titres d’anticorps élevés – le virus subit alors une pression énorme.

Ceci n’aurait aucune importance si vous pouviez éradiquer un virus, si vous pouviez prévenir l’infection, mais ces vaccins ne préviennent pas l’infection.

Ils protègent contre les maladies parce que, malheureusement, nous ne voyons pas plus loin que le bout de notre nez dans le sens où l’hospitalisation, c’est tout ce qui compte, vous savez, tout faire pour que les gens ne soient pas hospitalisés.

Mais entre-temps, nous ne nous rendons pas compte que nous donnons tout le temps à cette pandémie, par nos interventions, la possibilité d’échapper à l’immunité, au système immunitaire.

Et c’est bien sûr, une chose très, très, très dangereuse. Surtout, si on considère que ces gaillards n’ont besoin que de 10 heures pour se multiplier.

Donc si vous pensez qu’en fabriquant de nouveaux vaccins, un nouveau vaccin contre les nouvelles souches infectieuses, nous allons rattraper notre retard, c’est chose impossible. Je veux dire, le virus ne va pas attendre que nous ayons ces vaccins prêts. Je veux dire, cette affaire continue.

Et comme je le mentionnais, le fait est que, si vous faites cela en plein milieu d’une pandémie, cela pose un énorme problème.

Ces vaccins sont excellents, mais ils ne sont pas faits pour être administrés à des millions de personnes en cours de route, dans le feu de l’action d’une pandémie. Voilà ce que je pense.

McMillan: Est-ce que cela correspond, comme vous l’avez mentionné dans votre article, à l’utilisation d’une dose partielle d’antibiotiques dans le cadre d’un traitement antimicrobien ou d’une infection bactérienne qui produit ensuite des super-microbes ? Est-ce le genre d’exemple auquel vous pensiez quand vous avez évoqué cette question ?

Bossche: Eh bien, c’est une très bonne comparaison. C’est aussi d’ailleurs l’exemple que je donne dans l’article. Nous ne l’avons publié que sur LinkedIn [ce qui s’est avéré être un mauvais choix, car LinkedIn a banni et censuré des scientifiques et des médecins plus que toute autre plateforme] qui, vous savez, devrait être ouvert à tous [ce qui est faux, car ils sous-traitent à des fact-checkers, des “vérificateurs de faits” mal payés qui censurent agressivement en accord avec le narratif de tous les médias dits de gauche].

Je veux dire, c’est de la science pure car, comme vous le faisiez remarquer, la règle est très simple. Je veux dire, pareil pour les antibiotiques. Soit les antibiotiques ne correspondent pas très bien au microbe. Ce qui n’est pas une bonne chose. C’est pourquoi nous faisons des antibiogrammes, vous savez, pour identifier tout d’abord le germe. Et ensuite on choisit les antibiotiques. Nous devons réaliser un très bon score. Sinon, il pourrait y avoir une résistance.

Donc quand je compare cela à la situation actuelle, la question est de savoir si nous disposons d’une bonne adéquation avec nos anticorps ? Eh bien non, pour l’instant, nous n’avons plus de bonne adéquation car nous avons ce genre de variants presque hétérologues.

Donc ça diffère de la souche originale. Donc le score n’est plus très bon. Et donc nous observons que les gens sont encore protégés, mais qu’ils propagent déjà le virus. C’est donc une chose.

L’autre chose, c’est la quantité, bien sûr. Vous dites aux gens, prenez vos antibiotiques selon la prescription, surtout ne les prenez pas dès que vous vous sentez mieux, cela ne veut pas dire que vous pouvez arrêter les antibiotiques. Même chose ici.

Et je n’ai qu’un seul exemple. Si vous administrez aux gens une seule dose, ils sont en train de développer leurs anticorps. Les anticorps doivent encore arriver à maturité, etc. C’est donc une situation suboptimale. Nous les mettons dans une situation suboptimale par rapport à leur protection immunitaire. Et à l’autre bout, en face, ils sont en pleine guerre. Ils se font attaquer par toutes ces sortes de variants hautement infectieux.

Je veux dire que c’est tout-à-fait logique que cela conduise à une résistance immunitaire et, au final, à une résistance aux vaccins.

Donc mon point de vue est que, oui, Philip, c’est très similaire. Il y a une différence. Le virus a besoin de cellules vivantes. Je veux dire que si vous menez une échappatoire immunitaire, mais que le gaillard ne peut pas passer sur quelqu’un d’autre, alors qu’est-ce qu’on fait ?

La situation est maintenant différente car nous sommes en pleine guerre, il y a une forte pression infectieuse. La probabilité qu’une échappatoire immunitaire trouve immédiatement une autre cellule vivante, c’est-à-dire un autre hôte, est donc très, très élevée. C’est comme cela par définition. C’est presque la définition d’une pandémie.

McMillan: Cela soulève donc une question simple que quelqu’un nous a posée ici, à savoir que c’est parfaitement logique. Qu’est-ce qu’il faut faire ?

Bossche: La réponse est très simple. Je veux dire que nous devons nous améliorer, la qualité de notre travail, lorsque nous sommes confrontés à des situations qui semblent très dramatiques. Comme, par exemple, lors d’une épidémie. Notre génération n’a pas connu l’époque où il y avait des épidémies ou des pandémies, vous savez.

Nous agissons donc immédiatement et sautons sur la bête avec les outils dont nous disposons, au lieu d’analyser ce qui se passe réellement. Et une chose que j’ai trouvée extrêmement intéressante, et c’est quelque chose qui n’a pas vraiment été compris. Nous savons qu’un certain nombre de personnes sont infectées de manière asymptomatique, c’est-à-dire qu’elles sont infectées, mais ne développent pas de symptômes graves. Bien sûr, ils peuvent avoir des symptômes légers de maladie respiratoire, ou autre.

La question est donc de savoir ce qui se passe exactement avec ces personnes qui peuvent éliminer le virus, qui éliminent le virus, qui ne le transmettent pas.

Ils le garderont pendant une semaine environ. Et puis ils éliminent ça, ou vous pourriez dire, oui, bien sûr nous savons que les anticorps éliminent … Ah, attendez une minute. Les anticorps viennent plus tard, vous avez d’abord la recherche de, vous savez, l’excrétion du virus.

Et ce n’est qu’ensuite que l’on observe une augmentation modérée et de courte durée des anticorps. Les anticorps ne peuvent donc pas être les responsables de l’élimination du virus. Qui est, alors, responsable de l’élimination du virus ? Heureusement, nous avons un certain nombre de scientifiques brillants, indépendants, qui se manifestent et s’expriment maintenant de plus en plus. Et il y a de plus en plus de preuves que ce qui se passe en fait, c’est que ce sont les cellules NK qui s’occupent du virus.

Donc, les cellules NK, (“natural killer”), le virus pénètre dans ces cellules épithéliales et commence à se répliquer, mais les cellules NK sont activées et elles vont tuer, elles vont tuer la cellule dans laquelle le virus essaie de se répliquer.

Je disais tout-à-l’heure que le virus a besoin de recourir à une cellule vivante. Donc on tue cette cellule. C’est parti, et c’est fini. Nous avons donc une solution dans la pathogénie car certaines personnes l’éliminent.

McMillan: Absolument. Je voulais juste préciser, parce que quand vous avez parlé de cellules NK, les gens peuvent ne pas bien comprendre de quoi il s’agit. Donc vous parlez de cellules non tueuses. Il s’agit donc d’un groupe spécifique de …

Bossche: Les cellules tueuses naturelles …

McMillan: Désolé. Ce sont des cellules tueuses naturelles, un groupe spécial de globules blancs qui vont éliminer la cellule infectée par le virus. Alors, oui, vous avez raison. Parce que j’ai vu, d’un point de vue clinique, des patients très âgés dont on s’attendrait à ce qu’ils soient terrassés par le virus, qui ont présenté quelques symptômes et qui allaient mieux, puis bien ensuite. Donc ils, le corps arrive à s’en débarrasser dans certains cas.

Et cela soulève le point que j’ai toujours souligné, à savoir que nous n’avons pas pris suffisamment le temps d’étudier l’impact du virus sur le corps et l’impact de la pandémie sur le monde. Nous avons passé tout notre temps à chercher des solutions. Est-ce que cela a été une erreur ?

Bossche: Bien sûr, cela a probablement été l’erreur la plus lourde, je pense. Je ne suis pas sûr que beaucoup de gens pensent comme cela, mais moi oui. Donc, en toute modestie, je faisais partie de ces gens-là. Je ne suis pas sûr que beaucoup de gens comprennent comment une pandémie naturelle se développe et pourquoi nous avons une première vague. Nous avons la deuxième vague. Et nous avons cette troisième vague.

Et, je veux dire, ces vagues de maladies, de mortalité et de morbidité, elles se déplacent d’une population à l’autre. Je dis donc que, par exemple, la deuxième vague, et c’était typiquement aussi le cas avec la grippe lors de la Première Guerre mondiale, quand plus de soldats, de jeunes gens, ont succombé de la grippe dans les tranchées que de blessures ou autre. Tout d’abord, les personnes âgées, je veux dire, un système immunitaire affaibli, etc. Ensuite, il s’agit de la vague de morbidité et de mortalité des plus jeunes.

Et ensuite, on en revient aux personnes qui ont des anticorps. Donc nous devons d’abord comprendre cela: Comment est-ce que cela se produit? Pourquoi tout d’un coup cette vague de morbidité et de mortalité se déplace-t-elle, par exemple, pourquoi y a-t-il trois vagues ? Comment expliquer ce phénomène ? Et aussi, comment se fait-il que certaines personnes soient naturellement protégées, et d’autres non ? Quels sont ces mécanismes, quels sont ces mécanismes moléculaires ?

Parce que si vous fabriquez des vaccins et tout le reste, au bout du compte, il y aura une interaction au niveau moléculaire. Et nous ne l’avons pas encore comprise. Pour faire simple: Nous ne comprenons pas notre arme parce que nous ne comprenons pas que les vaccins prophylactiques ne doivent en aucun cas être utilisés au milieu d’une épidémie. Et nous ne comprenons pas exactement ce qu’est ce virus, n’est-ce pas ? Donc on part en guerre sans connaître l’ennemi. Nous ne comprenons pas la stratégie de l’ennemi. Et nous ne savons pas non plus comment notre arme fonctionne. Je veux dire, comment est-ce que ça pourrait marcher ? Nous avons un problème fondamental dès le départ.

McMillan: Je comprends et j’adhère tout à fait à ces propos, mais d’une autre côté, je continue à penser que si les gouvernements ne réagissent pas d’une manière ou d’une autre … il faut bien qu’ils soient perçus comme faisant quelque chose. Ils semblent être dans une situation où ils perdent à chaque coup. S’ils ne font rien, ils vont être critiqués. Et s’ils font quelque chose, ils vont être critiqués. Ce constat est-il juste ?

Bossche: Je ne pense pas. C’était quoi ce truc, ce serment de … comment s’appelait ce gars, déjà ? Hippocrate. Vous connaissez la règle ?

McMillan: La première Ne pas faire de mal. (Primum non nocere)

Bossche: D’accord. Eh bien, disons que cela n’aurait pas d’importance si vous commencez à vacciner les gens, même si ça ne marche pas. Le problème, c’est que nous déclenchons une réponse anticorps à long terme. Et en fait, nous savons, je veux dire, ce n’est pas ce que j’ai appris. Tout a été publié sur le sujet.

Le problème est que nous ne parvenons pas à assembler les pièces du puzzle. Le fait est que ces anticorps à longue durée de vie, qui ont une haute spécificité, bien sûr, pour le virus, ils surpassent nos anticorps naturels parce que ce sont des anticorps naturels, ils ont un spectre très large, mais ils ont une faible affinité. C’est juste?

Ainsi, même si vos anticorps ne fonctionnent plus, en raison d’une résistance ou parce que les souches sont trop différentes de la souche d’origine, ces anticorps spécifiques continueront à supplanter vos anticorps naturels. Et c’est un énorme problème car c’est ce que je disais il y a quelques minutes, ces anticorps naturels, eux, vous offrent une large protection.

Cette protection est, elle, une variante non spécifique. Peu importe la variante que vous prenez. Peu importe le type de coronavirus qui arrive Ils vous protégeront. À moins, bien sûr, que vous ne supprimiez ce niveau d’immunité innée ou qu’il ne soit, par exemple, supplanté par des anticorps spécifiques de longue durée. Et donc ce n’est pas comme, okay, vous avez raté le coche une fois. Ok, on va recommencer. Non, car vous avez causé un tort irréparable. C’est irréversible. Je veux dire, c’est la différence avec les médicaments (?)

Immuniser quelqu’un, c’est comme installer un nouveau logiciel sur votre ordinateur. Ne l’oubliez pas. Je veux dire, ces anticorps, ils seront mobilisés chaque fois que vous rencontrerez un coronavirus, non ? Vous ne pourrez plus faire marche arrière et annuller ça. C’est donc très sérieux. C’est très sérieux.

McMillan: C’est un point important, car lorsque j’ai lu certaines recherches sur les défis auxquels ils ont été confrontés lors de la première épidémie de SRAS, ils ont essayé de développer des vaccins… .. l’une des choses qu’ils ont constatées, en tout cas lorsqu’ils l’ont testé sur des furets, c’est que lorsqu’ils les exposent de nouveau à un coronavirus, les furets ont eu de très fortes réactions. Est-ce que c’est ce que vous êtes en train de dire ? Que nous nous mettons dans une position où nous pourrons avoir à affronter des maladies beaucoup plus graves, même face à des virus qui devraient normalement être assez bénins ?

Bossche: Eh bien, vous savez, vous pouvez voir toute la passion et toute la conviction que j’y mets, et j’ai été le dernier à critiquer les vaccins en termes de, seraient-ils, pourraient-ils, à certains égards être dangereux parce que, vous savez, vous auriez même cette aggravation de la maladie en raison des anticorps qui ne correspondent pas très bien avec le coronavirus auquel ils sont exposés et cetera.

Je sais qu’il existe des rapports à ce sujet, et qu’il y a beaucoup de réflexions sérieuses à ce sujet aussi. Mais je pense que ce dont nous parlons actuellement, le problème de l’épidémie ou de la pandémie, c’est d’avoir une population qui, à aucun moment de la pandémie et dans une large mesure, du fait de notre intervention, ne sera pas en mesure d’avoir une réponse immunitaire forte. Je veux dire, c’est quelque chose d’assez sérieux. C’est beaucoup plus inquiétant que les effets indésirables qui sont susceptibles d’être provoqués – sans pour autant les minimiser – parce que les gens ont des anticorps qui ne correspondent plus très bien à la souche qu’ils avaient ou à la souche à laquelle ils sont exposés.

Et donc, vous comprenez, ils constituent un complexe, ils ne neutralisent pas le virus, ils constituent un complexe et ce complexe-même pourrait faciliter l’entrée du virus dans les cellules sensibles et donc conduire à une aggravation de la maladie.

Je veux dire, c’est peut-être possible, mais le problème dont je parle est un problème à l’échelle mondiale. Il ne s’agit pas d’un individu isolé qui subirait un événement indésirable. C’est un problème global qui consiste à rendre ce virus de plus en plus infectieux parce que c’est quelque chose que nous voyons tout le temps, une chance et une opportunité d’échapper à un système immunitaire et que cela se produise.

Donc, pour atteindre un niveau où le virus est si infectieux que nous ne pouvons même plus le contrôler, parce que je veux dire, ces souches hautement infectieuses, certaines personnes pensent, Oh, le virus va se calmer et il va intégrer un certain nombre de mutations, vous savez, juste pour être agréable et gentil avec nous. Cela ne se produira pas. Je veux dire, cette gamme hautement infectieuse va rester.

Il n’a aura pas de mutations spontanées qui tout d’un coup deviendraient, rendraient ce virus à nouveau inoffensif, parce que cela voudrait dire qu’un tel virus aurait un handicap sur le plan de la concurrence, il ne pourrait plus être dominant, donc cela ne va pas se produire. Nous parlons donc d’un problème vraiment très, très, très sérieux ici.

McMillan: J’ai vu cette question à plusieurs reprises et, honnêtement, on me la pose. Nous arrivons à un point où les gens vont devoir se faire vacciner. On dirait que c’est la réalité. Soit dans le cadre du travail, soit pour pouvoir voyager. D’après ce que vous dites, ils vont y perdre dans tous les cas. Qu’est-ce que cela signifie ?

Bossche: Eh bien, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est très clair. Ce que cela va signifier est très clair.

Considérons donc les conséquences de cette mesure à la fois au niveau de la population et au niveau individuel, parce que je comprendrais très bien que pour la population, ce n’est peut-être pas la meilleure chose à faire, mais vous savez, au niveau individuel, c’est toujours bon. Oui. Alors ce n’est pas une question facile, ce n’est pas une question facile.

Mais en fait, c’est exactement le contraire. Eh bien, ce n’est pas le contraire. Cette situation est dangereuse tant au niveau de la population qu’au niveau individuel. Et je vous dis pourquoi. Je pense qu’au niveau de la population, comme je vous l’ai expliqué, nous sommes de plus en plus confrontés à des souches hautement infectieuses que nous ne pouvons déjà plus contrôler, car ce que nous faisons, c’est que lorsque nous vaccinons quelqu’un, nous transformons cette personne en un porteur asymptomatique potentiel qui porte le virus.

Mais à un niveau individuel, je viens de vous dire que si vous avez ces anticorps et à un moment donné, et je suis certain de cela, les gens peuvent contester ce point, mais, vous verrez, la réalité le prouvera.

Bossche: Je pense que nous sommes très proches de la résistance aux vaccins en ce moment. Et ce n’est pas pour rien que les gens commencent déjà à développer, vous savez, de nouveaux vaccins contre les souches, etc.

Mais ce que je disais, c’est que, ok, si vous loupez ce coup-là, ok, vous pourriez dire que ce n’est pas grave, qu’il ne s’est rien passé. Mais ce n’est pas le cas. Vous perdez en même temps la partie la plus précieuse de votre système immunitaire que vous puissiez imaginer.

Et il est question de votre système immunitaire inné, parce que les anticorps innés, les anticorps naturels, les IgM (Immunoglobulines) secrétaires (?) seront surpassés par ces anticorps spécifiques de l’antigène pour se lier au virus. Et cela va être pour très longtemps. C’est une suppression qui dure longtemps.

Et vous perdez toute protection contre toute variante virale ou coronavirus, et cetera. Cela signifie donc que vous vous retrouvez sans réponse immunitaire aucune avec votre immunité qui est devenue nulle et inutile.

Il n’y a plus rien en face. Les anticorps ne fonctionnent plus. Et votre immunité innée a été complètement contournée, alors que des souches hautement infectieuses circulent.

Donc, euh, je veux dire, je ne sais pas, il me semble que c’est assez clair, ce que cela veut dire. Et s’il vous plaît, tous, lisez les textes que j’ai publiés en post, car cela, c’est de la science, de la science pure, de la science pure. Et comme tout le monde le sait, je suis un passionné des vaccins, vous comprenez ?

Et je ne critique pas les vaccins en soi, mais s’il vous plaît, utilisez le bon vaccin à bon escient. Et ne l’utilisez pas en pleine pandémie sur des millions et des millions de personnes.

Nous allons payer le prix fort. Et je deviens sentimental, parce que je pense à mes enfants, à la jeune génération. Je veux dire, c’est absolument inommable, ce que nous sommes en train de faire. Nous ne comprenons pas la pandémie.

Nous en avons fait une pandémie artificielle.

Qui peut m’expliquer d’où viennent soudainement toutes ces souches hautement infectieuses ? Personne ne peut l’expliquer.

Moi je vais vous le dire. Mais nous n’avons pas assisté à un tel phénomène lors des pandémies précédentes, lors des pandémies naturelles. Nous n’avons jamais vu cela. Parce qu’à chaque fois, l’immunité était suffisamment faible pour que le virus n’ait pas besoin de s’échapper. Ainsi, à la fin de la pandémie, lorsque les choses se sont calmées et qu’on pouvait parler d’immunité collective, c’était toujours le même virus qui circulait.

Ce que nous faisons maintenant, c’est que nous faisons la chasse à ce virus et qu’il devient de plus en plus infectieux. Et je veux dire, c’est maintenant une situation qui est complètement, mais complètement hors de contrôle.

Donc c’est aussi, nous avons maintenant beaucoup de porteurs asymptomatiques. Les personnes qui portent le virus car si elles ont été vaccinées ou si elles ont même des anticorps d’une maladie antérieure, elles ne peuvent plus contrôler ces variantes hautement infectieuses.

Alors comment en sommes-nous arrivés à cette situation? Est-ce qu’il y a encore quelqu’un qui comprenne les graphiques et les courbes ? Je vois tous ces grands scientifiques, les yeux fixés sur cette courbe et ses vagues. à peu près comme si il s’agissait d’observer les taux de change à la bourse.

Tout ce qu’ils peuvent dire, c’est “Oh, ça monte, ça se stabilise”. Cela baissera peut-être, ou le contraire. Je veux dire, ce n’est pas de la science. Ils n’y comprennent rien.

Ils ne savent même pas si la courbe va monter de manière exponentielle ou si elle va descendre. Ils sont complètement perdus. Et c’est extrêmement effrayant. C’est à ce moment que j’ai dit, ok, mec, tu dois analyser ce qui se passe. Tu dois le faire, mais bien sûr, ces gens-là n’écoutent même pas. C’est bien là le problème.

McMillan: Vous mettez donc votre réputation en jeu, simplement parce que vous êtes passionné par ce sujet, car je vous garantis qu’aucun gouvernement, aucun système de santé ne voudra entendre ce que vous dites. En fait, vous apportez presque de l’eau au moulin des anti-vaxx qui ne veulent en aucun cas du vaccin.

Bossche: Non, non, enfin, non. Parce que j’ai également répondu de manière très claire aux mails d’anti-vaxxers. Je le leur dis clairement d’ailleurs, qu’à ce stade, cela ne joue aucun rôle, vous savez, que vous soyez pro-vaxx ou anti-vaxx, car il s’agit de science, purement et simplement. Il s’agit de l’humanité, non ?

Maintenant, ne perdons pas notre temps à critiquer les gens, les anti-vaxxer, ok. On vous traite d’anti-vaxx, mais on pourrait tout aussi bien vous traiter de harceleur ou d’autre chose comme insulte.

Nous aimons bien stigmatiser les gens parce que si vous stigmatisez les gens, vous n’avez plus besoin de vous soucier ni d’eux, ni de ce qu’ils essaient de dire.

Oh, ce type est un anti-vaxx. OK. Je veux dire, du coup, il est écarté. Oh, c’est un harceleur. Et on l’écarte. Je veux dire, c’est une discussion qui est complètement hors sujet à ce stade.

Il s’agit de l’humanité. Ni plus, ni moins. Et bien sûr, je suis passionné. Bien sûr, je veux dire, il s’agit de vos, de nos enfants. C’est votre famille. C’est ma famille. C’est tout le monde. Bien. Et c’est simple pour moi, je mets tout en jeu parce que j’ai fait ma part, mon travail et mes devoirs. Et c’est tout simplement une obligation morale. Une obligation morale.

McMillan: Bravo Bravo. Il n’y a pas grand chose à ajouter, comme je l’ai dit, quand vous dites que vous êtes dans le domaine du développement de vaccins et que vous aidez les sociétés à se protéger contre les infections grâce aux vaccins, et le cas échéant, vous dites, attendez, nous n’allons pas dans le bon sens, ici. C’est très difficile de ne pas en tenir compte. C’est de cela qu’il est question.

Bossche: Eh bien, la réponse est effectivement très simple. Je veux dire, c’est un comportement humain. Si vous êtes en proie à la panique, nous faisons quelque chose et nous essayons de nous convaincre que c’est bien ce qu’il faut faire, jusqu’à ce que ce soit le chaos total et que, au final, on aille vers un désastre et un fiasco total.

Et puis les gens disent, eh bien, les politiciens vont probablement dire, ah, nous avons été conseillés par les scientifiques, et les scientifiques, eux, ils vont chercher à mettre la faute sur quelqu’un d’autre, mais voilà où nous en sommes aujourd’hui.

Je demande à chaque scientifique d’examiner attentivement, de regarder ce que j’écris, de faire de la science et d’étudier exactement ce que j’appelle la pathogénie immunitaire de la maladie. Et parce que j’aime que les gens fassent leur travail.

Et si la science se trompe, vous savez, si on me prouve que j’ai tort, je l’admettrai, mais je peux vous dire que je ne mettrais pas ma carrière, ma réputation en jeu, sans avoir de bonnes raisons de le faire.

Je ne le ferais pas si je n’étais pas convaincu à 200 % de ce que je dis. Et il ne s’agit même pas de moi, il ne s’agit pas de ma personne. Il s’agit de l’humanité. Les gens ne comprennent pas ce qui se passe actuellement. Et nous avons l’obligation de l’expliquer.

J’ai publié mon article sur LinkedIn et j’invite tous les scientifiques indépendants à y jeter un coup d’œil, car il peut être facilement compris par les microbiologistes, les immunologistes, les généticiens, les biochimistes, etc.

Et je ne peux que lancer un appel à ces personnes, que leur demander de se lever en tant que scientifiques indépendants et donner leur avis, exprimer leur opinion.

McMillan: Oui, oui, oui. C’était vraiment un argument de poids que quelqu’un a présenté sur la réponse immunitaire innée, la fausse réaction excessive de la réponse immunitaire innée, conduisant à des effets néfastes dans le cas d’autres types de coronavirus. Je pense que vous avez très bien expliqué cela, Geert. Je pense que le simple fait d’entendre votre explication, la passion que vous y mettez, l’accent mis sur la science, je pense que c’est tout ce que vous pouvez faire. Je pense que je ne vais rien ajouter pour ne pas risquer de gâcher cette passion que vous venez de nous communiquer.

Ce que vous faites pour essayer de contribuer à réduire l’impact de cette pandémie. Vous savez, nous apprécions vraiment, vraiment ça, Geert. Nous apprécions vraiment beaucoup. J’espère que suffisamment de personnes partageront cette information et l’écouteront, et je le pense, c’est même certain, parce que je suis en contact avec de nombreux scientifiques. Connectez-vous à Geert, lisez son article et partagez, faites-nous part de ce que vous en pensez. Et comme vous l’avez dit, prenons des décisions fondées sur la vraie science. C’est le mieux que nous puissions faire à ce stade.

Excellent. Restez en ligne. Nous allons juste conclure maintenant, Geert. Alors une fois de plus, merci infiniment, Geert. Et j’espère que nous pourrons peut-être nous reparler très bientôt pour développer un peu plus ce que vous avez dit aujourd’hui.

Bossche: Merci, Philip, de m’avoir invité.